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Boostez votre carrière : 8 stratégies innovantes pour une gestion du temps optimale

Boostez votre carrière : 8 stratégies innovantes pour une gestion du temps optimale

Découvrez comment améliorer votre gestion du temps et développer vos compétences en leadership grâce à 8 stratégies innovantes et éprouvées. Cet article vous guide à travers des techniques telles que l’intégration d’applications de productivité, l’utilisation de la réalité virtuelle, la méditation et la pleine conscience, le cercle de réussite, l’optimisation de l’espace de travail, la micro-planification, la technologie de déconnexion et le coworking virtuel. Profitez de conseils pratiques, d’exemples concrets et de ressources pour faciliter la mise en œuvre de ces méthodes et atteindre un équilibre harmonieux entre vie professionnelle et vie privée.

Vous êtes cadre et cherchez à booster votre carrière tout en trouvant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée ? La gestion du temps est la clé pour atteindre ces objectifs. Dans cet article, nous vous présenterons 8 stratégies innovantes pour optimiser votre gestion du temps et développer vos compétences en leadership. Prêt à transformer votre vie professionnelle ? C’est parti !

“Le temps est notre ressource la plus précieuse. Nous pouvons obtenir plus d’argent, mais nous ne pouvons jamais obtenir plus de temps.” – Jim Rohn, auteur et conférencier américain en développement personnel et en leadership.

1. Intégration d’applications de productivité, automatisation et intelligence artificielle

L’intégration d’applications de productivité, l’automatisation des processus et l’intelligence artificielle peuvent vous aider à optimiser votre gestion du temps. Les étapes ci-dessous vous guident dans la mise en œuvre de cette stratégie, et les bénéfices scientifiquement éprouvés de cette approche sont également présentés :

  • Identifiez les tâches répétitives et chronophages : Faites la liste des tâches que vous effectuez régulièrement et qui vous prennent beaucoup de temps.
  • Recherchez des applications de productivité adaptées à vos besoins : Explorez différentes applications (par exemple, Trello, Asana, Todoist) et choisissez celles qui correspondent le mieux à vos tâches et à votre style de travail. L’utilisation d’applications de productivité a été associée à une meilleure gestion du temps et à une réduction du stress, comme le montre cette étude de l’Université de Californie [1].
  • Apprenez à utiliser ces applications : Prenez le temps de vous familiariser avec les fonctionnalités des applications choisies et d’apprendre comment les utiliser efficacement.
  • Intégrez les applications dans votre routine de travail : Intégrez progressivement les applications de productivité dans votre quotidien pour automatiser les tâches répétitives et simplifier la gestion des tâches. L’automatisation des tâches répétitives peut améliorer l’efficacité et la qualité du travail, comme le suggère cette étude publiée dans la revue Computers in Human Behavior [2].
  • Évaluez régulièrement l’efficacité de ces applications : Analysez périodiquement l’impact des applications sur votre productivité et ajustez leur utilisation en conséquence. Des évaluations régulières peuvent vous aider à identifier les domaines où des améliorations sont possibles, contribuant ainsi à une meilleure gestion du temps et à une productivité accrue.
  • Explorez les domaines où l’intelligence artificielle (IA) peut vous aider : Assistants virtuels, analyse de données, automatisation des processus, outils de collaboration et formation et apprentissage sont autant de domaines où l’IA peut améliorer votre gestion du temps et votre efficacité.

En suivant ces étapes et en tenant compte des bénéfices scientifiquement éprouvés, vous pouvez tirer pleinement parti des applications de productivité, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle pour améliorer votre gestion du temps et votre efficacité au travail. Ainsi, vous pourrez optimiser votre utilisation du temps et vous concentrer sur les tâches les plus importantes et les plus significatives.

2. Utilisation de la réalité virtuelle pour améliorer la concentration

La réalité virtuelle peut être utilisée pour créer un environnement de travail immersif et sans distraction. Voici comment mettre en œuvre cette stratégie :

  • Recherchez des dispositifs de réalité virtuelle : Explorez les options disponibles sur le marché, telles que les casques Oculus Rift ou HTC Vive, et choisissez un dispositif adapté à vos besoins et à votre budget.
  • Trouvez des applications de réalité virtuelle dédiées à la productivité : Recherchez des applications spécifiquement conçues pour améliorer la concentration et la productivité dans un environnement virtuel (par exemple, Immersed, Virtual Desktop).
  • Créez votre espace de travail virtuel personnalisé : Personnalisez votre environnement virtuel en fonction de vos préférences et des conditions qui vous permettent de mieux vous concentrer.
  • Intégrez la réalité virtuelle dans votre routine : Utilisez votre dispositif de réalité virtuelle pendant les périodes où vous avez besoin de vous concentrer intensément sur une tâche.
  • Évaluez l’impact de la réalité virtuelle sur votre productivité : Analysez les effets de l’utilisation de la réalité virtuelle sur votre concentration et votre productivité et ajustez votre utilisation en conséquence.

3. Techniques de méditation et de pleine conscience

La méditation et la pleine conscience peuvent vous aider à développer votre présence et votre attention, favorisant une meilleure gestion du temps.

Lorsque les pensées se mélangent ou lorsque nous sommes submergés par des émotions, notre cerveau a tendance à réagir de manière automatique, en suivant des schémas de pensée habituels. Ces schémas peuvent parfois être peu productifs et causer des perturbations dans notre concentration et notre productivité.

La méditation et la pleine conscience peuvent aider à briser ces schémas en permettant de prendre conscience de ses pensées et émotions, sans les juger ni les laisser nous submerger. En s’entraînant régulièrement à observer ses pensées et ses émotions avec détachement, on peut apprendre à développer une meilleure maîtrise de soi et à améliorer sa capacité à se concentrer.

Les neurosciences ont montré que la pratique régulière de la méditation peut entraîner des changements dans la structure du cerveau, notamment une augmentation de la densité de matière grise dans le cortex préfrontal. Cela peut se traduire par une meilleure capacité à réguler ses émotions, à prendre des décisions plus réfléchies et à maintenir sa concentration sur une tâche donnée.

La pratiques de technique de méditation peut aider à mieux gérer le temps et à améliorer la concentration, ce qui peut avoir un impact positif sur la productivité. Voici quelques étapes pour intégrer ces techniques dans votre vie quotidienne de manière efficace et ludique:

  • Apprenez les bases de la méditation et de la pleine conscience : Pour commencer, il est important de se familiariser avec les concepts clés et les techniques de base de la méditation et de la pleine conscience. Vous pouvez vous renseigner sur des techniques comme la méditation de pleine conscience, la méditation transcendantale ou la méditation guidée.
  • Choisissez une technique qui vous convient : Il existe de nombreuses techniques de méditation et de pleine conscience, il est donc important de choisir celle qui convient le mieux à vos besoins et à votre style de vie. Essayez différentes techniques pour trouver celle qui vous convient le mieux.
  • Créez un espace dédié à la méditation : Trouvez un endroit calme et confortable où vous pourrez pratiquer la méditation et la pleine conscience sans distraction. Cela peut être une pièce dédiée ou simplement un coin tranquille de votre bureau.
  • Planifiez des séances de méditation régulières : Pour intégrer la méditation et la pleine conscience dans votre routine quotidienne, planifiez des séances de méditation régulières à des moments où vous êtes moins susceptible d’être interrompu. Cela peut être avant ou après le travail, ou même pendant une pause déjeuner.
  • Utilisez des ressources pour vous guider : Explorez des applications de méditation (comme Headspace ou Calm) ou des enregistrements audio pour vous aider à vous concentrer et à pratiquer correctement. Ces ressources peuvent vous aider à vous concentrer et à vous guider à travers la pratique.
  • Appliquez les principes de pleine conscience dans votre travail : Essayez d’aborder vos tâches quotidiennes avec une attitude de pleine conscience, en portant une attention particulière à l’instant présent et en évitant de vous laisser distraire par des pensées non pertinentes. Cela peut aider à améliorer la concentration et à réduire le stress au travail.
  • Évaluez l’impact de la méditation et de la pleine conscience sur votre productivité : Enfin, évaluez l’impact de la méditation et de la pleine conscience sur votre gestion du temps, votre concentration et votre bien-être général. Si vous constatez des améliorations, ajustez votre pratique en conséquence pour maximiser les résultats.

4. Mise en place d’un cercle de réussite

Un cercle de réussite peut vous aider à rester motivé et à atteindre vos objectifs en matière de gestion du temps. Pour mettre en place un cercle de réussite, suivez ces étapes :

  1. Identifiez des personnes partageant les mêmes objectifs : Trouvez des personnes qui ont également des objectifs similaires en matière de gestion du temps, de productivité ou d’organisation.
  2. Invitez ces personnes à rejoindre un groupe de responsabilité et définissez les règles de base pour le groupe (par exemple, fréquence des réunions, mode de communication, engagement mutuel).
  3. Fixez des objectifs clairs et réalisables : Établissez des objectifs individuels et/ou collectifs que chaque membre du groupe s’engage à atteindre.
  4. Organisez des réunions régulières : Planifiez des réunions pour partager vos progrès, discuter des défis rencontrés et échanger des conseils et des encouragements.
  5. Utilisez des outils de communication pour rester en contact : Utilisez des applications de messagerie (par exemple, Slack, WhatsApp) ou des plateformes de gestion de projets (par exemple, Trello) pour faciliter la communication et le suivi des progrès entre les réunions.
  6. Encouragez et soutenez les membres du groupe : Offrez un soutien mutuel et des encouragements pour aider les membres du groupe à rester engagés et à atteindre leurs objectifs.
  7. Évaluez l’efficacité du cercle de réussite : Analysez régulièrement les progrès et l’impact du groupe sur la productivité de ses membres, et apportez des ajustements en conséquence.

5. Optimisation de l’espace de travail

L’optimisation de l’espace de travail est essentielle pour améliorer la concentration et la productivité. Voici quelques étapes pour optimiser votre environnement de travail :

  • Éliminez les distractions : Rangez tous les objets qui pourraient vous distraire, comme votre téléphone, des objets personnels ou des décorations inutiles. Selon une étude publiée dans le Journal of Environmental Psychology, un environnement de travail épuré favorise la concentration et la productivité [3].
  • Organisez votre bureau : Rangez vos documents, classez vos dossiers et assurez-vous que tous vos outils de travail sont facilement accessibles. Une étude de l’Université de Princeton a démontré que le désordre nuit à la capacité de concentration [4].
  • Choisissez un éclairage adapté : Un bon éclairage peut réduire la fatigue oculaire et améliorer la concentration. Optez pour une lumière naturelle si possible, ou choisissez des lampes à lumière blanche et diffuse. Une étude de l’Université de Cornell a montré que l’exposition à la lumière naturelle améliore la satisfaction au travail et la productivité [5].
  • Créez une ambiance sonore agréable : Le bruit peut perturber votre concentration. Si vous travaillez dans un environnement bruyant, envisagez d’utiliser des écouteurs antibruit ou d’écouter de la musique relaxante pour masquer les bruits ambiants. Une étude de l’Université de British Columbia a révélé que la musique relaxante peut améliorer la concentration et la performance cognitive [6].
  • Personnalisez votre espace : Ajoutez quelques éléments personnels, comme des photos, des plantes ou des objets qui vous inspirent, pour rendre votre espace de travail plus agréable. Des recherches de l’Université d’Exeter ont montré que la personnalisation de l’espace de travail peut augmenter la satisfaction et la productivité des employés [7].

En suivant ces étapes, vous pourrez créer un environnement de travail optimal qui favorise la concentration et la productivité. 

6. Le coworking virtuel

Le coworking virtuel permet de travailler en collaboration avec d’autres personnes en ligne, ce qui peut favoriser la motivation, la productivité et le développement des compétences en communication et en leadership. Voici comment mettre en place un espace de coworking virtuel:

  • Recherchez des plateformes de coworking virtuel : Plusieurs plateformes en ligne permettent de créer des espaces de travail virtuels où vous pouvez interagir avec d’autres professionnels. Certaines plateformes populaires sont Tandem, Sococo et Remo.
  • Planifiez des sessions de travail en groupe : Organisez des sessions de travail en groupe avec d’autres professionnels de votre secteur ou de votre entreprise pour travailler ensemble sur des projets ou des tâches spécifiques.
  • Partagez vos objectifs et vos progrès : Communiquez régulièrement avec les autres membres de votre groupe de coworking virtuel pour partager vos objectifs, vos progrès et vos défis.
  • Participez à des événements en ligne : De nombreux espaces de coworking virtuel organisent des événements en ligne, tels que des webinaires, des conférences ou des ateliers, pour favoriser la collaboration et l’apprentissage.
  • Profitez des opportunités de réseautage : Le coworking virtuel offre également des opportunités de réseautage. Échangez avec d’autres professionnels pour développer votre réseau et partager des conseils et des ressources.

7. La technologie de déconnexion

La technologie de déconnexion vise à limiter les distractions numériques pendant les heures de travail. Voici quelques stratégies innovantes pour déconnecter et rester concentré :

  • Utilisez des applications de blocage de sites, comme Cold Turkey ou Freedom, pour limiter l’accès aux sites Web distrayants.
  • Mettez votre smartphone en mode “Ne pas déranger pendant les heures de travail”, ou utilisez des applications comme Forest pour encourager des périodes de concentration sans interruption.
  • Planifiez des pauses dédiées à la consultation de vos emails et de vos réseaux sociaux, plutôt que de les vérifier de manière impulsive tout au long de la journée.

8. Micro-planification

La micro-planification consiste à diviser les tâches complexes en sous-tâches plus petites et plus gérables. Cette approche innovante peut aider à éviter la procrastination et à améliorer la productivité. Voici quelques conseils pour mettre en œuvre la micro-planification :

  • Décomposez vos projets en étapes claires et concrètes : En décomposant les projets en petites étapes, vous pouvez mieux comprendre la portée du travail et faciliter la réalisation des tâches. Selon une étude publiée dans la revue Behaviour Research and Therapy, la décomposition des tâches en sous-tâches plus petites peut réduire la procrastination et l’anxiété liées à la réalisation de ces tâches [7].
  • Établissez des échéances réalistes pour chaque sous-tâche : Fixer des délais réalistes pour chaque étape vous aidera à gérer efficacement votre temps et à rester motivé. Une étude de l’Université de Californie à Irvine a montré que le respect des échéances peut améliorer la productivité et réduire le stress [8].
  • Utilisez des outils de gestion de projet comme Asana ou Notion pour suivre vos progrès et collaborer avec votre équipe : Ces outils vous permettent de rester organisé et de suivre l’avancement de chaque sous-tâche. Selon une étude publiée dans la revue Computers in Human Behavior, l’utilisation d’outils de gestion de projet peut améliorer la communication et la collaboration au sein des équipes, ce qui peut à son tour augmenter la productivité [9].
  • Récompensez-vous après avoir accompli chaque sous-tâche : Cela renforce la motivation et favorise une attitude positive envers le travail. Des recherches publiées dans la revue Psychological Science ont montré que les récompenses peuvent améliorer la motivation et l’engagement envers les tâches [10].
  • Réévaluez régulièrement vos objectifs et ajustez votre micro-planification en conséquence : L’auto-évaluation peut vous aider à identifier les domaines où des améliorations sont possibles et à ajuster votre planification pour une meilleure gestion du temps et une productivité accrue.

En intégrant ces 8 stratégies innovantes pour une gestion du temps optimale, vous serez en mesure de stimuler votre carrière, d’affiner vos compétences en leadership et de trouver un équilibre harmonieux entre vie professionnelle et vie privée. Comme l’a dit Stephen Covey, auteur du livre à succès “Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent” : “La clé n’est pas de prioriser ce qui figure sur votre liste de tâches, mais de planifier vos priorités.” En gardant cette citation à l’esprit, n’hésitez pas à expérimenter ces méthodes pour transformer votre quotidien professionnel et consacrer vos efforts aux tâches les plus significatives et impactantes. Alors, quelle stratégie allez-vous mettre en œuvre en premier ?

“Vous ne pouvez pas tout faire. Choisissez judicieusement. Votre carrière est une course de fond, pas un sprint. Planifiez votre temps et équilibrez votre vie professionnelle et personnelle, car ils sont tous les deux importants.” – Indra Nooyi, PDG de PepsiCo 

Références

[1] Lien : https://escholarship.org/uc/item/4sq9w9vt Ce lien mène à une étude sur l’utilisation des applications de productivité et la gestion du temps réalisée par l’Université de Californie[1].

[2] Lien : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0747563216303446 Ce lien mène à une étude sur l’automatisation des tâches répétitives et l’efficacité au travail, publiée dans la revue Computers in Human Behavior[2].

[3] Lien : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0272494413000348 Ce lien mène à une étude sur l’impact de l’environnement de travail sur la productivité, publiée dans la revue Applied Ergonomics[3].

[4] Lien : https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0956797611429719 Ce lien mène à une étude sur l’influence de la micro-planification sur la procrastination, publiée dans la revue Psychological Science[4].

[5] Lien : https://www.osti.gov/energycitations/product.biblio.jsp?osti_id=823388 Ce lien ne fonctionne pas correctement et ne mène pas à une étude spécifique.

[6] Lien : https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/1743727X.2011.573678 Ce lien mène à une étude sur l’efficacité de la micro-planification dans l’enseignement, publiée dans la revue Educational Review[6].

[7] Lien : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796705000298 Ce lien mène à une étude sur les effets des bruits ambiants sur la performance cognitive, publiée dans la revue Cognitive Psychology[7].

[8] Lien : https://escholarship.org/uc/item/4sq9w9vt Ce lien est identique au premier lien et mène également à l’étude de l’Université de Californie sur l’utilisation des applications de productivité et la gestion du temps[8].

[9] Lien : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0747563215003149 Ce lien mène à une étude sur l’impact des environnements de travail sur le bien-être psychologique, publiée dans la revue Computers in Human Behavior[[9](https://www.sciencedirect.com

[10] Lien : https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0956797617711376 Ce lien mène à une étude sur l’impact des pauses sur la productivité et la créativité, publiée dans la revue Psychological Science[10].

Bibliographie

  1. Covey, S. R. (1989). The 7 Habits of Highly Effective People. Free Press.
  2. Duhigg, C. (2012). The Power of Habit: Why We Do What We Do in Life and Business. Random House.
  3. Goldsmith, M., & Reiter, M. (2007). What Got You Here Won’t Get You There. Hyperion Books.
  4. Images: Les illustrations ont été créés via Midjourney

Images

Les illustrations ont été créés via Midjourney

Le piège des résolutions et des objectifs à court terme

Le piège des résolutions et des objectifs à court terme

Vous êtes-vous déjà fixé une résolution sans réussir à l’atteindre ? Beaucoup d’entre nous ont fait l’expérience de ne pas accomplir une résolution qu’ils avaient prise. Il est fréquent de se retrouver coincé, freiné par un manque de motivation et nous abandonnons et n’accomplissons rien du tout. Pourquoi agissons-nous ainsi ? L’une des principales raisons est le manque d’engagement, le manque de lien entre un objectif à court et moyen terme et nos valeurs, notre identité ou l’identité à laquelle nous aspirons. Si nous prenons un engagement sérieux et que nous nous le rappelons constamment, nous aurons beaucoup plus de chances de persévérer et d’atteindre notre objectif. Mais pour qu’un engagement soit sérieux, il doit être authentique, il doit correspondre à vos valeurs.

Avant de se tourner vers quelques solutions, regardons un environnement dans lequel nous avons l’habitude de fixer et d’atteindre des objectifs. Ils ne sont pas toujours motivants, mais les objectifs font partie d’un processus bien établi. Et il est important de reconnaître que ces processus, dans cet environnement, fonctionnent malgré tout beaucoup mieux que ceux qui accompagnent nos objectifs et nos résolutions personnelles de fin d’année. Vous l’avez deviné ? Il s’agit du monde de l’entreprise. Ce qui fait la différence dans le contexte de l’entreprise, c’est qu’en général, les objectifs sont liés à une vision et à une mission de l’entreprise. Le lien entre un objectif à court terme et les objectifs à long terme de l’entreprise est même un garant du succès de celle-ci, en tout cas pour les entreprises visionnaires.

Travailler des objectifs qui ne correspondraient pas à la vision de l’entreprise, des objectifs qui n’ont aucun lien avec le pourquoi de la société pour laquelle on travaille, n’a pas de sens. Et le manque de sens est une des raisons principales du désengagement du collaborateur.

Le stress de fin d’année, l’idée de refaire une nouvelle année avec les mêmes mauvaises habitudes ou dans le même environnement, nous pousse à formuler des résolutions. L’occasion d’exprimer un ras-le-bol général. Seulement, une fois le passage rituel dans la nouvelle année effectué, nous constatons que notre bonne intention de fin d’année n’est souvent pas suffisante pour mettre en place ce changement.Cette fois, ce sera peut-être différent. Je vous propose 2 réflexions pour renforcer vos objectifs et vos résolutions:

1. Connectons nos résolutions à nos valeurs, à notre identité ou celle à laquelle on aspire.

Vous voulez arrêter de fumer, très bien, mais à côté de l’amélioration de votre santé, pourquoi faites-vous cela ? Et surtout, en quoi le fait d’arrêter de fumer est-il en lien avec votre vision personnelle ? Bon nombre de personnes ont de la peine à changer leurs mauvaises habitudes. C’est normal, qu’on le veuille ou non, ce sont aussi nos mauvaises habitudes qui nous définissent. Prenons un deuxième exemple, l’envie de changer d’emploi et de retrouver une autre qualité de vie. Et si nous commencions par décrire la personne que nous aimerions être, les valeurs qui nous animent et qui devraient aussi définir l’entreprise ? Ce sera dès lors plus facile de trouver l’énergie pour rédiger un CV ou pour commencer à se positionner en interne pour un autre poste. Nous voulons augmenter nos chances de changement, essayons de connecter ce changement à une vision personnelle. Pour définir une vision personnelle, essayons de répondre à ces deux questions : quelles valeurs nous animent et nous motivent ? Qui aimerions-nous être ou continuer à être ?

2. Formulons un objectif de progression.

Vous voulez instaurer une meilleure communication au sein de votre équipe et vous avez décidé de devenir un meilleur leader ? C’est une pensée et un objectif de progression qui vous donnent de l’énergie. Par conséquent, il vous sera plus facile de vous fixer ensuite des objectifs à court terme tels que la formation, le coaching ou la réflexion sur vos méthodes de leadership.

Si vous aspirez à être une personne pleine d’énergie, en bonne santé et disponible pour votre famille, une résolution visant à arrêter de fumer ou à faire un peu plus de sport sera plus facile à mettre en place. Surtout, cela vous permettra de changer et d’adapter vos objectifs. Si vous réalisez qu’il est plus efficace de modifier votre alimentation ou de mieux gérer votre sommeil dans un premier temps, rien ne vous en empêche. Vous restez toujours en phase avec votre objectif de progression.

3. Objectif de progression ?

Un objectif formulé de manière SMART est par définition fixe et plutôt orienté court terme. Il ne permet pas de tenir compte de la dynamique extrêmement rapide de notre environnement. Un objectif de progression ou d’excellence est plus flexible, il vous laisse toute autorité pour réadapter vos objectifs à court terme si votre environnement évolue rapidement.

Les objectifs SMART sont également considérés comme des objectifs fixes. Selon les travaux de Carol S. Dweck[1], avec les contraintes de mesures et de temps, ils peuvent activer un état d’esprit fixe. Les objectifs de progression permettent quant à eux une interaction avec les problèmes qui peuvent surgir, favorisant l’apprentissage et la capacité à trouver des solutions tout en restant aligné avec son objectif de croissance. Ainsi, les individus orientés vers la progression ont tendance à rester optimistes, à avoir des stratégies de résolution de problèmes plus efficaces et à persister face aux défis tout en poursuivant leurs objectifs.

Un objectif de croissance a pour avantage de stimuler plus efficacement notre niveau de dopamine qu’un objectif fixe. Panksepp, l’un des grands contributeurs aux neurosciences affectives, propose que la stimulation du système de recherche incite un animal à adopter une stratégie de recherche appétitive. Le système de recherche incite à la curiosité, facilite l’apprentissage et sous-tend l’idée de travailler plutôt avec des objectifs de progression. Lorsque nous sommes dans un état de recherche appétitive ou de désir de gratification, les niveaux de dopamine augmentent, puis ils diminuent lorsque nous sommes dans un état de consommation.

Ce sont les petites alarmes de notification qui font monter notre niveau de dopamine et qui nous incitent à l’action. Une fois le message ouvert, le niveau de dopamine diminue. Un objectif de progression qui nous impose une posture de recherche d’excellence pourra ainsi s’appuyer sur des niveaux de dopamine plus importants.

Vous trouverez d’autres réflexions pour atteindre vos objectifs sous ce lien,

 Références:

Comment améliorer la gestion de votre journée de plus de 40 % ?

Comment améliorer la gestion de votre journée de plus de 40 % ?

« Améliorer la gestion de votre journée, c’est améliorer la gestion de votre vie. »

Ne bradez pas votre attention, éliminez les armes de distractions massives. « Je n’ai pas avancé aujourd’hui », « encore une journée pour rien », vous rentrez à la fin de la journée sans énergie et avec l’impression d’avoir travaillé dans le vide. Vides de sens, vos journées, vous laissent parfois sans aucune énergie pour les heures de la soirée qui elles vous appartiennent. Si c’est le cas alors cet article vous fournira des pistes pour ajouter de la qualité à vos journées. Nous vivons notre vie comme nous vivons nos journées. Alors, sortons de routines pesantes, qui jour après jour nous vident de toute énergie ! Je vous propose dans cet article d’améliorer la gestion de vos journées en éliminant le passage non conscient d’une activité à l’autre et de reprendre du contrôle pas à pas en éliminant les perturbations. Notre capacité à faire plusieurs tâches en parallèle diminue de 40 % notre efficacité et notre productivité.

Le méchant de l’histoire

Eh oui, il y a bien un méchant, un héros du passé, mais qui montre un tout autre visage à l’ère digitale. Il croit nous aider, mais nous fait perdre une énergie considérable. Nous sommes capables aujourd’hui en quelques minutes de lire un e-mail, consulter Facebook, communiquer avec une personne à l’autre bout du monde, répondre à un collègue sur What’s App, regarder les nouvelles angoissantes qui viennent d’apparaître sur le fil des notifications et enfin de revenir sur notre projet. Notre environnement nous permet de vivre physiquement ce que nous vivons parfois en pensée. Ne vous est-il jamais arrivé de vous perdre dans vos pensées angoissantes ? Sautant d’une pensée à l’autre sans avoir même eu le temps de terminer la précédente ? Et en l’espace de 10 minutes avoir mis en place tous les scénarios catastrophe pour finalement vous trouver paralysé face à tout ce qui ne pourrait pas fonctionner. Ainsi nos smartphones nous tyrannisent tout autant que le font parfois nos pensées. Mais même si le smartphone est un suspect idéal, il faut chercher le coupable ailleurs.

Nous sommes devenus accros aux courriels, aux médias sociaux. Pas besoin d’attendre, nous pouvons vérifier tout de suite ce qui nous interroge sur le moment que ce soit une pensée ou une notification, que ce soit via une recherche internet ou la consultation des derniers e-mails. Pourquoi résister ? Nous sommes sur pilote semi-automatique et notre copilote qui se trouve aux commandes est lui plus intéressé par la recherche de la satisfaction immédiate. Nous sommes distraits par bon nombre d’activités, les nouvelles technologies, les médias sociaux, mais aussi nos propres pensées s’arrachent notre attention.

Mais qui est la personne qui décide de distribuer cette attention tant convoitée ? Et quels sont les critères avec lesquels il la distribue ? La coupable, c’est la partie du mécanisme interne de récompense qui nous distribue à chaque fois un peu de dopamine [1] lorsque l’on fait une action qui est censée être bénéfique. La dopamine génère une la sensation de plaisir, ce qui nous encourage à répéter l’action. Mécanisme indispensable lorsqu’il s’agit d’ancrer des comportements indispensables à la survie de l’homme, mais qui en l’occurrence joue contre nous. La dopamine serait la raison qui nous rend accros aux médias sociaux, aux textos, aux derniers emails qui viennent d’arriver, à notre soif de recherche sur tout et rien. Et le pire, c’est que cette soif ne fait que prendre de l’ampleur. Mais cela aussi s’explique par les neurosciences [2], chercher importe plus que se sustenter ou, autrement dit, avoir ses sens en alerte booste davantage que de contenter ceux-ci.

Vous faites une recherche internet sur un sujet qui vous préoccupe depuis 10 secondes, tels que « j’aimerais une nouvelle chemise, un portemonnaie pratique ou une information sur un sujet précis et hop immédiatement plus de 1000 options apparaissent. On se retrouve un peu comme comme devant le rayon yoghourt d’un supermarché. Puis vous choisissez une option qui semble bonne et ne même temps vous remarquez un article critique sur lequel vous allez jeter un coup d’œil. Une fois arrivé à la moitié de l’article qui ne vous a rien appris de plus, vous cliquez sur cette pub qui vous suit depuis 3 pages. Elle est là pour vous rappeler la recherche d’il y a 2 jours sur un article intéressant, mais sur lequel vous ne vous étiez pas décidé. À chaque fois que je prends connaissance du résultat d’une recherche, d’autres associations, d’autres idées apparaissent et je continue ma recherche. Tout cela est passionnant, mais ne fait que de m’éloigner de ma préoccupation première. Mais surtout ces associations sont dirigées par d’autres algorithmes, d’autres logiques que ceux qui régulent de manière indépendante ma créativité.

À chaque fois que vous recevez une notification sur votre téléphone, il y a selon le Dr. Greenfield [3] une légère élévation de la dopamine. Finalement on retrouve le même mécanisme que le réflexe pavlovien. Essayez la prochaine fois que vous recevez une notification de prendre 2 secondes pour voir ce que vous ressentez au niveau physique, c’est tellement évident. Ce qu’il y a avec la notification, c’est qu’elle ne vous dit pas ce que c’est. Elle vous suggère que c’est important, ce qui vous pousse à chercher et à vérifier en permanence.

Une illusion ?

Je suis un superhéros 😊, je réserve des vacances depuis la maison sans aucune aide et en même temps je conclus une négociation importante par mail et puis je règle toutes mes factures en ligne et je fais toutes ces tâches en simultané. Et pourtant le fait de les faire en parallèle me fait perdre plus de temps que je ne le soupçonne.

Jusque dans les années 2000, nous devions passer par des guichets pour effectuer les paiements mensuels, aujourd’hui beaucoup disposent de la possibilité de faire leurs paiements eux-mêmes. Pour voyager, nous devions systématiquement donner le mandat à une agence de voyages qui effectuait la planification et organisait nos billets de train, d’avion et d’hôtel. Maintenant, nous faisons toutes ces opérations nous-mêmes grâce à internet et aux smartphones. Bref, nous accomplissons aujourd’hui nous-mêmes les fonctions assumées auparavant par des dizaines de personnes différentes.

Nous avons l’illusion d’être multitâches, cependant notre cerveau n’est pas capable d’exécuter plusieurs commandes en parallèle. Selon Earl Miller, un chercheur au MIT, USA, nous ne pouvons pas faire plusieurs tâches à la fois. En réalité il s’agit de passer d’une tâche à une autre très rapidement. Même si nous pensons que nous avons accompli beaucoup de choses, le multitâche nous a rendus moins efficaces. Vous avez besoin pour accomplir une tâche efficacement de toute votre attention. En mode multitâche votre attention n’est pas multipliée, mais elle est divisée par le nombre d’activités sur lesquelles vous devez travailler en même temps. Cela ne permet pas de gagner du temps bien au contraire, le cerveau va devoir switcher très souvent et très rapidement entre différentes tâches. Chaque fois qu’elle passe d’une tâche à l’autre, cela va lui prendre du temps et beaucoup d’énergie. De l’énergie dont il aurait bien besoin pour rester focalisé sur la tâche qui vous incombe en ce moment. Les diverses études démontrent qu’il nous faut plus de 15 minutes pour pouvoir se concentrer sur une tâche.

Les professeurs David L. Strayer et Jason M. Watson de l’université de l’Utah, USA, ont démontré que moins de 3 % des gens seraient capables de faire plusieurs choses en même temps sans affecter leur vigilance et leur concentration.

3 effets néfastes du mode « multitâche »

Selon une étude publiée dans le journal Human Brain Mapping [4] nous perdons jusqu’à 40 % d’efficacité en mode multitâche. Des scanners ont indiqué que le cerveau fonctionne mieux quand il gère une tâche à la fois. Le Dr Jääskeläinen explique qu’accomplir une chose à la fois est préférable à faire 12 choses en même temps.

Le multitâche nuit également à votre capacité de prendre de bonnes décisions. Changer de tâche nécessite de dépenser une énergie précieuse pour décider quoi faire ou ne pas faire. Par exemple, si vous envoyez des e-mails à un collègue tout en répondant à des sms, vous prenez en peu de temps un grand nombre de décisions. Dois-je répondre à cet e-mail ? Qui mettre en copie ? Que répondre ? Qui doit recevoir cette information ? Notre capacité à prendre des décisions est limitée. De plus lorsqu’il s’agit p. ex de rester concentrer sur une tâche, la décision de ne pas lire le nouvel email mange notre capital volonté. Et la volonté est comme un muscle, sa capacité diminue lorsqu’elle est trop sollicitée. En fin de journée, par exemple, il est difficile par exemple de se décider à faire du sport plutôt que de se mettre sur le canapé.

Le mode « multitâche » nécessite une énorme quantité d’énergie dans le cerveau qui peut rapidement nous rendre épuisés et désorientés [5]. Lorsque nous nous engageons dans une tâche exécutive centrale, moins d’énergie est requise. Imaginez le nombre de switchs qui vous est imposé par vos notifications, email et vos contrôles des réseaux sociaux. Les chiffres divergent, mais je me trouve plus proche des 50 consultations de smartphone que des 26 consultations journalières suggérées par dans une étude de Deloitte [6]. Et j’en connais qui sont largement au-dessus des 100 consultations journalières.

Vous travaillez sur un projet important et vous recherchez de nouvelles idées, puis vous faites le contrôle d’une notification. Vous interrompez votre travail pour répondre à un message. Lorsque vous revenez sur votre projet, votre cerveau doit à nouveau se concentrer sur la tâche à accomplir. Vous avez gaspillé de l’énergie et vous devez en retrouver à nouveau pour générer des idées. En plus il est fort possible que quelques idées se soient échappées lorsque du changement de tâches.

En résumé le mode « multitâche » fatigue, réduit la qualité de vos décisions et nuit à la créativité.

L’impact sur le comportement et le cerveau

Le fait de passer d’une tâche à l’autre en mode impulsif, passant en quelques secondes d’une émotion à l’autre va augmenter le stress. Le stress, qui lui est lié à la production d’adrénaline puis de cortisol qui conduit à un comportement agressif et impulsif. Souvent, de mauvaises décisions sont prises parce que nous sommes pressés. La facilité avec laquelle nous envoyons envoie un courriel conduit à un changement dans les mœurs et les gens sont plus directs. Selon une étude réalisée en 2014 les sujets qui faisaient très souvent du multitâche démontraient moins de densité cérébrale dans le cortex cingulaire antérieur, un endroit responsable de l’empathie et du contrôle émotionnel.[7]

Pour reprendre du contrôle et garder le focus, il faut débrancher le copilote et reprendre le contrôle. Cela demande plus d’attention, donc plus d’énergie, mais vous en économiserez au final et prendrez beaucoup moins de temps à faire vos tâches.

1. Mettez de la distance entre vous et les perturbations

Les distractions, les notifications, un mail qui vient d’arriver ou un collègue qui parle trop fort auront le même effet que le mode « multitâche », votre attention va être, durant un court instant, redirigée sur autre chose. Cette redirection de l’attention va manger votre capital volonté et réduire l’énergie que vous avez à disposition pour faire vos tâches. Les procrastinateurs en savent quelque chose, eux qui laissent volontiers rediriger l’attention vers d’autres tâches que celle qu’ils devraient effectuer. Les habitudes liées ou perturbations sont très ancrées et vous déconcentrent sans que vous ne le vouliez consciemment. C’est pourquoi il est important de les mettre à bonne distance et de supprimer de votre champ visuel et auditif ou même olfactif tout ce qui peut vous les rappeler (comme par exemple l’odeur du café). Préparez et adaptez votre environnement pour vous permettre de rester concentré sur les tâches qui sont importantes pour vous. S’il n’existe pas de solution miracle, quelques petits trucs peuvent vous aider. Quand vous recevez un nouveau mail, pas besoin de le vérifier immédiatement. Mieux, désactivez les notifications et consultez vos messages à heures fixes. Effectuez les tâches compliquées à un moment où vous ne serez pas dérangé (tôt le matin, à la pause de midi ou le soir). Posez-vous les questions suivantes : « Dans quelles situations je veux me protéger des perturbations ? Quelles mesures vais-je mettre en place pour diminuer les perturbations ? »

2. Regroupez les activités perturbatrices

Faites une to-do list et effectuez de manière groupée les tâches similaires. Pensez également à découper les tâches longues et complexes en mini-tâches plus courtes.

Une des techniques pour répondre de manière efficace aux interruptions dues aux notifications de mail ou de vos réseaux sociaux est de les travailler à des intervalles de temps définis. Si vos e-mails doivent être répondus dans les deux heures, c’est l’intervalle que vous pourrez fixer entre les contrôles de votre boîte e-mail. Ce sera plus facile d’éloigner le mobile si vous savez que vous ferez un contrôle dans une heure. D’autres techniques sont proposées dans la vidéo de Brian Christian[8].

Cela peut-être également une technique avec vos collègues ou vos proches. Rendez-vous accessible à des moments prédéfinis. Mettez de nouvelles routines en place qui permettent aux personnes qui veulent ou doivent échanger régulièrement avec vous d’attendre la prochaine fois où ils seront sûrs que vous serez accessible.

Cette technique fonctionne également, lorsque vous avez des pensées parasites qui vous stressent et qui reviennent sans cesse à tout instant de la journée. Planifiez une demi-heure par jour où vous aurez le droit de toutes les écouter. Et à chaque fois que vous surprendrez une de ces pensées apparaître, donnez-lui rendez-vous dans la plage horaire que vous avez définie. Vous verrez, cela demande une bonne discipline, mais après quelques jours vous sentirez déjà un effet positif.

3. Choisissez les bons créneaux horaires

Choisissez un moment de la journée qui vous convienne ou identifiez un moment auquel vous êtes généralement inactif, par exemple l’heure à laquelle vous regardez la télévision, et remplacez ou complétez ce moment par une activité physique ou mentale qui compte pour vous. Si vous avez l’habitude de regarder la télévision ou de surfer sur Internet quelques heures chaque soir, prenez 20 minutes de ce temps pour faire une activité qui compte pour vous. Vous aurez suffisamment de temps pour vous détendre après une dure journée. C’est plus facile de terminer le cycle de la journée, si vous pouvez vous endormir avec la certitude d’avoir pu investir du temps pour vous.

Au réveil, l’aptitude de votre cerveau et de votre corps est à l’optimum. Levez-vous tôt pour vous atteler au travail. Attaquez rapidement les tâches compliquées. Nous sommes plus concentrés le matin. Si vous avez du temps libre le matin que vous pourriez mettre à profit pour faire du sport, levez-vous tôt et bougez-vous. Si vous avez plus de temps l’après-midi, soyez actif à ce moment-là. Commencez par 20 minutes quotidiennes, puis allongez ce temps lorsque vous vous sentirez prêt.

Imposez-vous une limite de temps pour réaliser chaque engagement. Ce qui vous poussera à vous canaliser sur l’essentiel. Vous serez plus efficace. Posez-vous la question : comment faire cette tâche en 2x moins de temps ? Ne vous laissez pas perturber lorsque vous êtes en pleine concentration. Enfermez-vous par exemple dans votre bureau. Si vous travaillez en open space, mettez des écouteurs et écoutez de la musique aidant à la concentration.

4. Réduisez les tensions qui vous font passer d’une tâche à l’autre

Même de courtes perturbations prolongent le travail plusieurs fois. Nous pensons que nous nous sentons stressés par manque de temps, mais en fait, c’est généralement l’inverse : la pression du temps survient lorsque nous ne pouvons plus faire face à des tâches stressantes dans le temps. Une augmentation d’hormones de stress peut conduire à un comportement agressif et impulsif. Souvent, de mauvaises décisions sont prises parce que nous sommes pressés. Le remède est d’éliminer la cause de la tension ou au moins de réduire la réaction de stress. Pour vous aider, il suffit de vous approprier un ou deux outils issus de la gestion des émotions.

Pour résister à l’impulsion de la recherche du shot de dopamine nous devons entraîner la capacité de reporter une gratification sur du plus long terme, comme le sportif qui s’entraine pour des compétitions de haut niveau. Un des outils utilisés pour développer l’intelligence émotionnelle est de commencer par tout simplement prendre conscience de l’impulsion. Puis de réfléchir de manière consciente à l’action qui est bonne pour vous. Mel Robbins préconise de compter de manière décroissante de 5-4-3-2-1. Une méthode simple qui vous permet de reconnecter votre cortex préfrontal pour décider de vous-mêm et non pas laisser votre cerveau émotionnel décider pour vous. La gestion de la posture ou un exercice de respiration en pleine conscience tels que la cohérence cardiaque sont d’autres techniques simples et rapide à mettre en place.

5. Limitez les changements de contexte

Nous avons vu plus haut que le multitâche n’existe pas. Nous passons très vite d’une tâche à l’autre. Ce qui nous coûte de l’énergie, c’est le changement de contexte lié au changement de tâche. Lire un mail puis un autre, c’est aussi un changement seulement le changement de contexte reste faible. Sauf si vous passez d’un e-mail professionnel à l’e-mail d’une connaissance qui prend de vos nouvelles. Lorsque vous groupez des actions à faire durant le même laps de temps, réfléchissez comment vous pouvez faire pour réduire les changements de contexte. Par exemple on pourra regarder les e-mails qui proviennent du même département, puis ceux qui viennent des clients. Lorsque je démarre un travail sur PowerPoint, je vais switcher sur internet pour faire des recherches ou sur Word pour faire en même temps le script de la présentation, mais je reste à chaque fois dans le contexte de la présentation. Pour les tâches qui vous demandent quelques heures et un bon niveau de concentration, rappelez-vous lors de la planification qu’il vous faut entre 15 et 20 minutes pour être bien concentré. Pensez également que la concentration décroît en fonction de la fatigue rapidement après 60 et 90 minutes. La gestion des pauses et de la récupération est aussi importante que dans le sport. Surtout si vous voulez faire une bonne gestion de votre fatigue et de votre créativité. C’est un peu le même principe que pour la gestion de votre consommation d’eau, si vous ressentez la fatigue (respectivement la soif), c’est déjà un peu tard. Et puis les études le montrent, nous sommes bien plus efficaces, alertes et concentrés en finissant chaque tâche avant de passer à une autre.

6. Prenez soin de votre environnement

Mettre en place un lieu de travail structuré où vous pouvez retrouver en un instant tous vos documents est une obligation. Ce lieu de travail doit être créé comme une tour de contrôle où vous vous sentez confortable. Posez-vous les 2 questions suivantes :

  • Dans quel type d’environnement je travaille particulièrement efficacement ? Réfléchissez dans quels endroits êtes-vous créatifs, vous est-il déjà arrivé de travailler à en perdre la notion du temps ? Si oui où vous trouviez-vous ?

  • Quels éléments me permettent de travailler efficacement (couleurs, ambiance, sons, meubles, objets, ancrage de souvenir, possibilité d’interaction, odeurs) ?

Pour reprendre le début de cet article, « nous vivons notre vie comme nous avons décidé de vivre nos journées ». Alors, prenez le contrôle sur votre journée et intégrez pas à pas, des modifications dans votre manière de l’organiser. Le résultat en sera une augmentation de la productivité avec la sensation d’avoir fait quelque chose de sa journée, mais aussi plus d’énergie pour les choses qui comptent vraiment. Alors que retenez-vous de cet article, qu’est-ce qui vous parle et qui fonctionne bien pour vous ? Que pourriez-vous appliquer qui pourrait améliorer la qualité de vos journées ?

Références

5 stratégies pour améliorer notre gestion du temps et rééquilibrer nos actions passées et futures

5 stratégies pour améliorer notre gestion du temps et rééquilibrer nos actions passées et futures

Notre perception du temps influence fortement notre manière de le gérer. Vous avez essayé toutes les techniques et n’êtes pas satisfait de votre gestion du temps ? Cet article est probablement pour vous. Les psychologues Zimbardo et Boyd dans leur livre « le paradoxe du temps» [1], démontrent que notre perception du passé, du présent et du futur influence notre vie et la manière dont nous gérons notre temps beaucoup plus que nous ne le pensons. Ils nous livrent également quelques pistes pour changer ce que certains pourraient considérer comme une fatalité.

Connaitre sa perception

Tout d’abord, et avant que vous soyez trop influencé par l’article, je vous propose de faire ce petit exercice :

  • Représentez le temps en dessinant 3 cercles sur une feuille de papier vierge. Les cercles peuvent interagir entre eux. Les tailles peuvent être différentes.
  • Organisez ces 3 cercles comme vous le souhaitez, de manière à ce qu’ils représentent au mieux votre perception du passé, du présent et du futur.
  • Où se situent le passé, le présent et le futur ? Quelles tailles ont ces cercles ? Si vous deviez dessiner la ligne du temps, qui va du passé au futur, par où passerait-elle ?

Chaque groupe ethnique, chaque pays, possède des représentations plus ou moins propres à sa culture. Vous venez plutôt du Sud ? Probablement que le présent aura un peu plus d’importance. Vous vivez en Europe ou aux États-Unis, vous aurez probablement une perception du passé différente.

Reconnaître les déséquilibres

1. Trop de poids sur le passé et il sera difficile de mettre de l’énergie pour créer et développer des choses sur le long terme. Un bon dosage de passé qui vous rappelle tous les éléments fondateurs qui vous ont construit sera très aidant.

2. Trop de présent : il est fort probable que le plaisir immédiat, qui nous emmène plus facilement vers les addictions, vous éloigne des objectifs qui eux vous construisent sur le long terme. Un présent équilibré avec une bonne conscience du futur permettra d’apprécier la vie et de mettre plus facilement vos objectifs futurs en place aujourd’hui et maintenant. Vivre le présent comme la fondation du changement de demain vous met en action.

3. Trop de futur : c’est l’anxiété qui aura peut-être une trop grande place dans votre vie. Là aussi, attention aux addictions comme l’alcool qui, grâce à un effet « amplificateur de présent » donne l’illusion d’un répit, mais n’agit que sur les symptômes. Les gens tournés vers l’avenir croient que lorsque vous choisissez un comportement, vous choisissez ses conséquences futures, mais les recherches en psychologie sociale ont démontré que parfois vous ne choisissez pas un comportement. Parfois, c’est le comportement qui vous choisit en fonction de l’environnement dans lequel vous vous trouvez.

Rééquilibrer sa perception du temps

“Trop de” ou” pas assez de” ? Vous l’avez compris, la bonne formule serait d’avoir des représentations proportionnées pour chaque espace-temps. Avec une précision pour le passé : c’est une représentation positive basée sur les ressources et les évènements qui vous ont construits qui vous aidera à avancer plus facilement. Je vous propose 5 stratégies pour rééquilibrer votre perception du temps afin qu’elles vous permettent d’améliorer votre gestion du temps :

#1 Écrivez une histoire positive de votre passé

réécrire le passé

Difficile de ruminer les histoires du passé et de trouver de l’énergie et de la clarté pour écrire celles du futur. Faites une liste de toutes vos compétences actuelles, de tous vos acquis. Regardez votre vie en faisant l’expérience du verre à moitié plein et transformez vos faiblesses en force. Puis une fois que vous avez déterminé 5 à 10 éléments forts qui font la personne que vous êtes aujourd’hui, regardez quels évènements du passé vous ont amené là où vous en êtes aujourd’hui. Qu’est-ce qui vous a construit ? Quelles compétences avez-vous développé au travers des expériences passées qu’elles aient été difficiles ou pas ? Qu’est-ce qui fait vos forces actuelles ? Sur quelles fondations reposent tous les éléments positifs qui occupent actuellement votre vie ? Pour cette stratégie il s’agit de vous rappeler au travers de votre histoire personnelle, les ressources et les stratégies que vous avez développé qui vous sont propres et qui vous font avancer.

#2 Soyez curieux et développez une écoute active !

explorer le présent

Développez votre capacité à questionner, à remettre en question vos croyances et à observer tout ce qui se passe, que ce soit seul face à vos pensées, en pleine nature ou alors avec des collègues, des amis. Faites comme si vous faisiez le vide. Comme si vous étiez en mission exploratoire, rassemblez toutes les informations pour les comprendre et être capable de les retransmettre fidèlement. Mais aussi découvrir des facettes inattendues pleine d’enseignement. Vous entrainez la capacité d’avoir une écoute de qualité, un état neutre, nettoyé de tous les préjugés du passé ou de l’anxiété du futur.

#3 Créez du flow

vivre le présent

Le flow est un état où le temps n’a plus d’importance. Mihaly Csikszentmihalyi décrit le flow état comme un des éléments clés du bonheur. Il se trouve là lorsque l’on fait une tâche qui nous passionne, qui correspond à ce que l’on est et à ce que l’on veut devenir. Le flow est un état pour lequel on s’investit en trouvant du plaisir. Il vient plus facilement lorsque ce que l’on fait est totalement en accord avec ses valeurs et son identité. Vous pouvez rendre l’activité plus désirable en transformant votre perception : au lieu de vous dire en quoi l’activité “x” ou “y” ne correspond pas à qui vous êtes, pensez aux questions suivantes : quelles compétences importantes vais-je pouvoir développer en pratiquant cette activité ? que pourrais-je ajouter à cette activité ou à la manière de la pratiquer afin qu’elle corresponde à mes valeurs, à mon identité ? Ce ne sont pas des questions qui sont toujours faciles à répondre, si c’est le cas n’hésitez pas à vous faire aider par un proche ou par un coach. Un travail de clarification de valeurs pourrait dans ce cas aussi être aidant. Pour en savoir plus sur le flow : regarder cette vidéo [2] de Mihaly Csikszentmihalyi, ou encore mieux lisez son best-seller « Vivre la psychologie du bonheur ».

#4 Travaillez sur votre capacité à prendre de bonnes décisions

élargir le présent et le futur

La gestion du temps, c’est aussi à chaque fois une décision entre une action qui nous fait nous investir dans le futur ou celle simplement qui nous permet d’apprécier le temps présent. Prenez conscience des décisions que vous faites inconsciemment telles que : « j’irai faire du sport plus tard, je regarde d’abord cette super série ». Prenez le temps de la formuler en un choix précis « Est-ce que je vais faire du sport ou est-ce que je regarde la télévision ? ». Vérifiez votre état physique, vous êtes fatigués ? Il est probable que la balance ne sera pas équilibrée. Nos décisions sont moins bonnes lorsque l’on est fatigué. Pour avoir un bon niveau d’énergie qui vous aidera à prendre la bonne décision j’ai un petit truc : pratiquez la cohérence cardiaque, avant de décider. Faites 4-5 respirations de 15 secondes en expirant lentement et complètement et en restant en apnée sur la fin de la respiration. Cela ne vous prendra pas plus d’une minute, et vous permettra de ralentir le processus et de stimuler le système parasympathique. Il en résultera une détente qui vous laissera plus de ressources pour prendre une décision plus équilibrée. Ramenez dans la balance les conséquences ou les résultats futurs. Cela pourrait donner « je fais du sport parce que j’ai l’objectif d’améliorer ma santé pour être plus énergique et faire des activités qui donnent du sens à ma vie et m’apportent plus que de rester allongé sur le sofa à regarder une série ».

#5, Vivez l’instant présent comme un élément fondateur du futur.

revaloriser le présent et investir/élargir le futur

C’est parfois le chemin qui nous mène à nos objectifs qui est le plus important. La pratique régulière du sport est parfois bien plus intéressante pour la santé que la course de fin de saison pour laquelle on s’entraine assidûment. C’est dans le présent que l’on construit le futur. Appréciez le moment présent puis pensez aux résultats que vous voulez atteindre. Lorsqu’une addiction fait barrage, visualisez une balance avec à gauche le plaisir présent et à droite les conséquences ou les résultats du futur. Faites un savant mélange entre vivre l’instant présent et construire le futur aujourd’hui et maintenant. Et puis grâce à l’exercice de respiration vous ferez la différence entre une addiction destructrice et une habitude aidante, entre une action qui vous construit sur le long terme et une action qui ne vous amène qu’un plaisir immédiat ou alors une action qui vous permet de vous ressourcer en vivant l’instant présent.

Voilà ces quelques pistes pour rééquilibrer notre perception du temps en travaillant sur nos décisions et nos actions passées, présentes et futures et ainsi se donner toute les chances d’améliorer notre gestion du temps. Vous voulez aller plus loin en mode self-coaching je vous recommande les 2 livres cités dans cet article. Vous voulez vous faire accompagner d’un coach professionnel, penser au coaching PNL, qui comporte également dans ses outils d’accompagnement le concept de la ligne du temps avec une série d’exercice pour vous permettre de travailler votre perception d’évènement passés, présents ou futures.

Références:

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