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Silence stratégique : maîtrisez l’art du silence pour booster votre communication et leadership

Silence stratégique : maîtrisez l’art du silence pour booster votre communication et leadership

“Après avoir écouté le silence, il n’y a rien de plus beau.” – André Kostelanetz

Vous êtes assis dans une salle de réunion, face à une équipe passionnée, engagée et dynamique. La tension est palpable – c’est un de ces moments cruciaux où une décision importante doit être prise. Et soudain, il y a un silence. Un silence lourd, mais pas oppressant, plutôt un silence qui vous donne l’espace pour réfléchir, pour absorber, pour vraiment écouter. Un silence qui, en réalité, parle plus fort que tous les mots qui ont été prononcés jusque-là.

1. Le pouvoir du silence – au-delà des mots

Si vous vous reconnaissez dans ce scénario, alors vous avez déjà fait l’expérience du pouvoir du silence. En tant que cadre ou collaborateur dynamique, vous comprenez l’importance de la flexibilité et de l’agilité dans un monde professionnel en constante évolution. Vous savez que le succès dépend non seulement de vos compétences et connaissances, mais aussi de votre capacité à communiquer efficacement et à exercer un leadership efficace.

Et c’est là que le silence entre en jeu.

“Le silence est un des arts de la conversation.” – William Hazlitt

Le silence, un outil de communication puissant

Pendant des années, la communication a été synonyme de mots. Nous avons été conditionnés à penser que plus nous parlons, mieux nous communiquons. Mais la vérité est que la communication ne se limite pas aux mots. Mais qu’en est-il du silence ? Là où les mots échouent, le silence triomphe. Il est comme un miroir qui réfléchit notre vérité intérieure. Il ouvre des espaces pour la réflexion, la créativité et la compréhension mutuelle.

“Le silence est l’élement dans lequel se forment les grandes choses.” – Thomas Carlyle

Des recherches récentes en neurosciences et en psychologie sociale ont démontré l’importance du silence dans la communication (Bernstein et al., 2018). Les silences peuvent renforcer l’écoute active, la compréhension mutuelle, stimuler la créativité et la réflexion, influencer les négociations et gérer les moments de silence tendus.

Un silence intentionnel peut créer un espace pour la réflexion et la compréhension mutuelle. Il peut servir de tremplin pour la créativité et la réflexion, et peut influencer positivement les négociations en permettant aux parties de prendre le temps de réfléchir avant de réagir.

De plus, le silence peut aider à gérer les moments tendus en ralentissant le rythme de la conversation et en permettant aux émotions de se calmer. Cette “pause” peut faire la différence entre une escalade du conflit et une

résolution pacifique. Pensez à votre propre expérience : combien de fois avez-vous été dans une conversation où les mots semblaient faire plus de mal que de bien ? Combien de fois avez-vous souhaité que vous ou l’autre personne ayez simplement fait une pause, un silence, pour réfléchir avant de parler ?

Le silence comme catalyseur de la créativité

Mais le silence n’est pas seulement un outil de résolution de conflits. Il peut aussi être un catalyseur de la créativité. Une étude de l’Université de Rochester (Dijksterhuis et Meurs, 2006) a révélé que les périodes de silence permettent à notre esprit de vagabonder, stimulant ainsi notre pensée créative et notre capacité à résoudre les problèmes.

Et dans un monde professionnel où l’innovation est la clé du succès, la capacité à penser de manière créative est plus importante que jamais. En créant des moments de silence, vous pouvez stimuler votre créativité et celle de votre équipe, ouvrant ainsi la voie à des idées novatrices et à des solutions originales.

Le silence et l’écoute active

Enfin, le silence peut renforcer l’écoute active, une compétence essentielle pour tout leader efficace. L’écoute active ne consiste pas seulement à entendre les mots qui sont prononcés, mais aussi à saisir le message sous-jacent, à comprendre les émotions et les intentions qui les sous-tendent.

“Le silence est le meilleur remède pour la rage.” – Sénèque

Dans cet esprit, un silence bien placé peut être le signe que vous êtes vraiment en train d’écouter, de comprendre et de réfléchir à ce que l’autre personne dit. C’est une marque de respect qui peut renforcer les relations et augmenter la confiance.

Pour conclure ce chapitre, souvenez-vous que le silence est une partie intégrante de la communication. Il n’est pas une absence de communication, mais une forme de communication en soi. Et comme tout autre outil, il peut être utilisé efficacement pour améliorer votre leadership et votre communication. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez dans une situation difficile ou face à un défi, rappelez-vous du pouvoir du silence.

2. Du silence à l’écoute active – une voie vers une compréhension profonde

Le silence n’est pas uniquement un espace vide entre les mots, mais une véritable passerelle vers une écoute active et une meilleure compréhension mutuelle. En tant que leaders dynamiques, l’écoute active est une compétence fondamentale pour comprendre les besoins de nos équipes et pour prendre des décisions éclairées. Mais comment le silence intervient-il dans ce processus ?

L’écrivain britannique Aldous Huxley a dit un jour : “Après le silence, ce qui vient le plus près d’exprimer l’inexprimable, c’est la musique.” Ce silence dont Huxley parle, c’est ce moment de tranquillité où l’on peut vraiment entendre, comprendre et apprécier la symphonie des paroles et des sentiments exprimés par les autres.

Pour commencer, le silence nous permet de véritablement écouter. Cela signifie ne pas simplement entendre les mots qui sont dits, mais comprendre le contexte, les sentiments et les intentions qui se cachent derrière. Ce niveau de compréhension ne peut être atteint que si nous prenons le temps de faire silence et d’accorder toute notre attention à l’orateur.

Le silence permet également de créer une ambiance de réflexion. Dans un monde professionnel qui bouge à une vitesse fulgurante, prendre le temps de réfléchir avant de réagir peut faire la différence entre une décision précipitée et une décision judicieuse. L’espace de silence offre à notre cerveau le temps nécessaire pour analyser, assimiler et réagir de manière appropriée aux informations.

Enfin, le silence peut aider à établir un rapport et à renforcer la confiance. Il montre que vous respectez les autres et leur donnez le temps de s’exprimer. Il démontre aussi que vous n’êtes pas simplement intéressé par l’échange d’informations, mais que vous cherchez à comprendre l’autre personne, ses idées et ses sentiments.

Dans une étude réalisée par la Harvard Business School, les chercheurs ont découvert que le silence après une question favorise une plus grande divulgation d’informations, permettant ainsi une meilleure compréhension mutuelle[^2^].

Utiliser le silence pour favoriser l’écoute active est un art subtil, mais extrêmement puissant. Dans les chapitres suivants, nous explorerons d’autres aspects du silence, et comment ils peuvent être utilisés pour renforcer votre leadership et améliorer votre communication.

3. Silence et créativité – De l’inertie à l’innovation

La créativité est l’étincelle qui allume l’innovation. Pourtant, cette étincelle ne jaillit pas toujours dans le vacarme de nos quotidiens bruyants. Parfois, elle requiert le silence pour s’épanouir. Une idée brillante peut surgir du néant lorsqu’on se laisse immerger dans le calme. Comment le silence peut-il, alors, agir comme un catalyseur de créativité ?

Pablo Picasso, l’un des plus grands peintres du 20e siècle, a déclaré : “Sans grand silence, il n’y aurait pas d’oeuvres d’art éclatantes.” Cette citation souligne l’importance cruciale du silence dans le processus de création. Le silence n’est pas une simple absence de bruit, c’est un espace de tranquillité qui permet à l’esprit de divaguer, de réfléchir et d’inventer.

La créativité a besoin de temps et d’espace pour se développer. Le silence offre cet espace, une toile vierge où les idées peuvent naître et se développer. Il permet à l’esprit de faire des connections inattendues, de voir les choses sous un angle différent, et d’explorer des solutions nouvelles.

De plus, le silence favorise la concentration. Dans le tumulte du monde moderne, notre attention est sans cesse sollicitée. Le silence offre une échappatoire à ce tumulte, un sanctuaire où nous pouvons nous concentrer sur une seule tâche ou pensée à la fois. Ceci est crucial pour le processus créatif, qui demande souvent une immersion totale.

De nombreuses études montrent que le silence peut stimuler la créativité. Dans une étude menée par l’Université de l’Illinois, les participants qui avaient été exposés à 2 heures de silence par jour ont montré une augmentation significative de leur créativité par rapport à un groupe témoin[3].

Le silence n’est pas une panacée pour tous les défis créatifs, mais il offre un outil précieux pour libérer notre potentiel d’innovation. Dans les chapitres suivants, nous explorerons comment le silence peut être utilisé stratégiquement pour renforcer le leadership et améliorer la communication.

4. Le silence actif – Un outil de leadership inattendu

Si nous pensions que le silence n’est que l’absence de paroles, nous n’aurions pas saisi sa véritable puissance. Un grand leader comprend l’importance du “silence actif”, cette pause intentionnelle, ce choix de ne pas parler pour susciter l’écoute active, la réflexion, et une prise de décision plus éclairée.

Imaginez un chef d’orchestre. Il se tient silencieusement, mais son influence est palpable. Son silence n’est pas vide, il est riche de sens et de puissance. Il guide l’orchestre avec une baguette, avec des gestes, avec des silences. C’est ce que nous appelons le silence actif – un silence qui conduit, qui influence, qui inspire. Un silence qui est loin d’être passif.

Il est dit que le silence est le bruit le plus fort – cela n’a jamais été plus vrai que dans le contexte du leadership. Un leader qui maîtrise l’art du silence actif a la capacité de changer le cours d’une discussion, de stimuler la réflexion et de favoriser l’engagement.

Dans une étude menée par l’Université de Cambridge, les chercheurs ont constaté que les dirigeants qui utilisaient stratégiquement le silence – en prenant des pauses réfléchies, en donnant à leurs équipes le temps de penser et de répondre – étaient perçus comme plus efficaces et respectés que ceux qui dominaient constamment la conversation[4]. Ce silence actif donne aux équipes l’espace nécessaire pour s’exprimer, réfléchir et se sentir valorisées.

Ce chapitre a exploré le rôle vital que peut jouer le silence dans le leadership. Dans les prochains chapitres, nous continuerons à explorer comment le silence peut être utilisé pour renforcer la communication et la confiance.

5. Naviguer à travers les conflits avec le silence

Le silence : un phare dans la tempête

Dans le paysage tumultueux des interactions humaines, les conflits sont comme des tempêtes inévitables. Un leader efficace doit être capable de naviguer à travers ces tempêtes avec une précision chirurgicale. Le silence, dans ce cas, agit comme un phare dans la nuit, guidant le vaisseau loin des récifs dangereux de l’impulsivité et de l’incompréhension[5].

Faire du silence un allié

En conflictologie, le silence peut être un allié précieux. Comme un guerrier qui utilise son bouclier pour se protéger, un leader peut utiliser le silence pour se protéger des assauts émotionnels. En maîtrisant l’art du silence, nous pouvons nous permettre un temps précieux pour absorber, traiter et répondre efficacement à une situation conflictuelle, évitant ainsi les réactions hâtives qui peuvent envenimer la situation [6].

Silence : le miroir des émotions

Le silence n’est pas seulement un bouclier, mais aussi un miroir qui peut réfléchir les sentiments et les émotions de l’autre. Dans une situation tendue, le silence peut inciter votre interlocuteur à dévoiler plus profondément ses sentiments, à exprimer ses préoccupations ou à prendre conscience de ses erreurs. Ce reflet émotionnel peut être un moyen puissant d’ouvrir la voie à la résolution des conflits[^7^].

Le silence en action : stratégies pratiques

Le silence est un outil puissant, mais il doit être utilisé avec discernement. Le silence n’est pas une absence de communication, mais une forme de communication en soi. Lorsque nous utilisons le silence dans la gestion des conflits, nous devons être conscients de notre langage corporel et de notre présence. Un contact visuel soutenu, une posture ouverte et un silence attentif peuvent tous contribuer à une atmosphère de respect mutuel et de volonté de résoudre le conflit [8].

En résumé, ce chapitre a exploré comment le silence peut être un allié précieux dans la navigation à travers les conflits. Dans le prochain chapitre, nous allons découvrir comment le silence peut être utilisé pour renforcer votre présence et votre influence en tant que leader.

6. Réinventer la négociation par le silence

La puissance du silence dans la négociation

Le silence, loin d’être un signe de faiblesse, peut être un allié précieux dans le contexte des négociations. Il favorise une ambiance propice à la réflexion, au respect mutuel, et à la recherche d’une solution consensuelle[9].

Négocier avec le silence : stratégies pratiques

La première stratégie consiste à instaurer des moments de silence avant de prendre des décisions importantes. Cela donne l’opportunité à chacun de mûrir ses idées et de prendre le recul nécessaire pour analyser la situation. Une autre stratégie consiste à utiliser le silence pour écouter activement et comprendre les besoins et les attentes des autres parties[10].

Le silence comme catalyseur d’empathie

Le silence dans la négociation n’est pas seulement une technique, c’est aussi une forme d’empathie. En prenant le temps de se taire, on donne de la valeur à la parole de l’autre, on reconnaît son importance et on instaure une relation de confiance qui est cruciale pour le succès des négociations[11].

Le silence : une arme à double tranchant

Il est cependant essentiel de noter que le silence n’est pas toujours approprié ou bénéfique. Un silence mal placé ou prolongé peut être interprété comme un signe de désintérêt ou d’agression. Il faut donc savoir jauger la situation et utiliser le silence de manière stratégique et respectueuse[12]

7. Cultiver le silence dans un monde saturé de bruit

Dans notre monde moderne hyperconnecté, le bruit est omniprésent. Il est temps de défier ce statu quo et de chercher à intégrer activement le silence dans nos vies. Ce n’est qu’en se libérant de cette frénésie constante que l’on peut véritablement entendre la voix du silence et se reconnecter à notre essence[^13^].

En ces temps d’hyperstimulation, le silence devient une oasis rare et précieuse. Il n’est pas simplement une absence de son, mais un état d’esprit, un espace où l’on peut s’échapper du tumulte pour se recentrer et réaligner ses pensées, ses sentiments et ses actions avec nos valeurs fondamentales[^14^].

Le silence comme une pratique quotidienne

Incorporer le silence dans votre vie quotidienne est une pratique qui nécessite une discipline consciente. Cela peut commencer par des moments courts et spécifiques de silence à des moments clés de la journée, comme le matin au réveil ou le soir avant de se coucher. Cela peut aussi signifier instaurer des périodes de silence lors de réunions pour faciliter la réflexion et la créativité[^15^].

conquérir le bruit avec le silence

L’appropriation du silence dans un monde bruyant est un acte de résistance audacieux. C’est la réclamation de notre droit à la tranquillité et au calme dans un monde qui voudrait nous noyer sous un déluge constant d’informations et de distractions. En cultivant le silence, nous pouvons retrouver notre équilibre et notre paix intérieure[^16^].

Dans ce chapitre, nous avons souligné l’importance du silence comme antidote au bruit omniprésent de notre époque. Dans le chapitre suivant, nous explorerons comment le silence peut être utilisé pour renforcer notre résilience face aux défis de la vie.

8. Silence et mindfulness – vers une présence attentive

Lorsqu’on évoque la performance en entreprise, on pense souvent aux indicateurs chiffrés, à l’efficacité ou à l’innovation. Cependant, un autre facteur s’est révélé déterminant dans le succès des organisations modernes : la présence attentive, aussi appelée mindfulness.

Celle-ci est définie comme la capacité à être pleinement présent et engagé dans l’instant, sans jugement. Il ne s’agit pas d’une mode passagère, mais d’un ensemble d’outils et de techniques reconnus pour améliorer la concentration, la créativité, et le bien-être général. Alors, quelle est la connexion entre la mindfulness et le silence?

Le silence et la pleine conscience s’entrelacent et se renforcent mutuellement. Le silence est un catalyseur pour atteindre cet état de mindfulness. En se déconnectant du tumulte extérieur, en écartant le bruit et les distractions, on peut véritablement se recentrer sur l’instant présent. C’est une invitation à se plonger dans ses pensées, à réfléchir profondément et à stimuler sa créativité.

L’intégration du silence dans votre pratique de la pleine conscience n’est pas une tâche herculéenne. Il peut être aussi simple que de s’accorder une session de méditation silencieuse quotidienne, de faire une promenade en pleine nature, ou simplement de prendre une pause loin du brouhaha de la vie quotidienne. Ce sont ces petits moments de silence qui peuvent ouvrir la porte à une plus grande présence d’esprit et une prise de conscience plus profonde.

Mais le silence ne renforce pas uniquement notre présence et notre conscience. Il favorise aussi une connexion plus profonde avec les autres. En éliminant les bruits de fond et en favorisant l’écoute, le silence peut aider à développer l’empathie et la compréhension mutuelle. Dans le monde de l’entreprise, cela peut se traduire par une meilleure communication, une meilleure collaboration et, in fine, une meilleure performance.

Mettre en place une pratique quotidienne de silence peut sembler difficile au début, mais les bénéfices sont nombreux. Vous pouvez commencer par vous accorder quelques minutes de silence chaque jour et augmenter progressivement ce temps. En intégrant ces moments de silence dans votre routine, vous verrez une amélioration de votre clarté mentale, de votre présence attentive et de votre empathie. Ces compétences sont des atouts précieux pour tout leader aspirant à l’excellence.

Finalement, le silence et la pleine conscience, bien loin d’être des concepts abstraits ou des techniques ésotériques, sont des outils concrets et puissants. En vous offrant un espace pour la réflexion, le silence vous permet de développer une plus grande présence, une meilleure connexion avec les autres, et de favoriser votre succès en tant que leader.

9. Stratégies de silence – comment et quand utiliser le silence

En révélant les subtilités et la complexité du silence, nous sommes prêts à naviguer sur les eaux profondes de sa mise en pratique. Le silence est une science et un art qui nécessite un sens aigu de l’observation, une compréhension approfondie de soi et des autres, ainsi qu’une exécution intentionnelle et réfléchie. Dans ce chapitre, nous explorons comment et quand utiliser le silence pour maximiser son impact.

Le silence est un outil de communication puissant qui peut être utilisé de plusieurs façons. Il peut servir à exprimer l’accord ou le désaccord, à encourager les autres à partager leurs pensées, à créer un espace pour la réflexion et la méditation, ou à exercer une pression subtile dans les négociations.

Dans le domaine de la communication interpersonnelle, le silence peut être utilisé pour encourager les autres à s’exprimer. Par exemple, après avoir posé une question, résistez à l’envie de remplir le silence qui suit. Laissez l’autre personne le temps de formuler sa réponse. Cela montre que vous respectez son point de vue et que vous êtes vraiment intéressé par ce qu’elle a à dire.

Dans les négociations et les discussions conflictuelles, le silence peut être une stratégie puissante. Comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents, rester silencieux peut inciter l’autre partie à révéler plus d’informations, à faire des concessions ou à réévaluer sa position. Cependant, le silence doit être utilisé avec discernement. Un silence trop long ou mal placé peut sembler intimidant ou manipulateur.

Le silence est également essentiel pour la réflexion personnelle et la méditation. En créant un espace de silence, nous nous donnons la possibilité de nous concentrer sur nos pensées, nos sentiments et nos intuitions, sans les distractions du monde extérieur. Cela peut nous aider à prendre des décisions plus éclairées, à gérer notre stress et à améliorer notre bien-être général.

Cependant, il est également important de comprendre que le silence n’est pas toujours approprié. Dans certaines situations, il est nécessaire de parler et de s’exprimer clairement. Le silence ne doit jamais être utilisé pour éviter les problèmes ou pour manipuler les autres. Il doit toujours être utilisé avec respect et intégrité.

10. Dangers et limites du silence – Quand le silence est-il inapproprié?

Alors que nous avons dépeint le silence comme un outil puissant de communication et d’introspection, il est crucial de comprendre qu’il a aussi ses limites et ses dangers. Le silence peut être mal interprété, utilisé à mauvais escient, voire être contre-productif. Comprendre quand le silence est inapproprié est une étape essentielle pour éviter ces pièges.

Le silence peut parfois être interprété comme un signe de désintérêt, d’indifférence, ou pire, de mépris. Dans les situations où une réponse est attendue, rester silencieux peut sembler être une forme d’ignorance. Le silence dans ce contexte peut être blessant et pourrait endommager les relations.

De plus, le silence peut être utilisé comme un moyen de manipulation ou de contrôle. En refusant de s’engager dans une conversation ou un débat, une personne peut tenter d’exercer du pouvoir sur les autres. Ce type de silence peut être oppressif et toxique, et doit être évité.

Le silence peut également être inapproprié lorsque l’inaction ou l’ignorance pourrait causer du tort. Dans les situations où une prise de position est nécessaire, comme face à l’injustice ou l’oppression, rester silencieux est souvent interprété comme un consentement. Comme le dit l’adage : “Qui ne dit mot consent”. Dans de telles situations, il est crucial de s’exprimer.

Cependant, il est également important de noter que le silence peut être une réaction normale et saine face à certaines situations, comme le choc ou le deuil. Dans ces cas, le silence peut permettre un temps de traitement nécessaire. Il ne faut pas se précipiter pour briser ce silence.

En somme, le silence est un outil complexe qui nécessite un usage réfléchi. Comme tout outil, il peut être utilisé de manière constructive ou destructrice. C’est pourquoi il est essentiel de comprendre non seulement comment utiliser le silence, mais aussi quand il est préférable de s’abstenir de l’utiliser.

Le prochain chapitre sera consacré à des exercices pratiques pour vous aider à intégrer ces concepts dans votre vie quotidienne. Nous explorerons comment vous pouvez cultiver le silence dans votre vie quotidienne et comment vous pouvez l’utiliser de manière efficace et éthique.

11. Exercices pratiques – cultiver le silence dans la vie quotidienne

Maintenant que nous avons abordé les divers aspects du silence, sa signification, ses utilisations stratégiques, ses limites et ses dangers, passons à la pratique. Le but de ce chapitre est de vous donner des outils tangibles pour intégrer le silence dans votre quotidien.

  1. Pratiquer l’écoute active : Pendant une conversation, concentrez-vous pleinement sur l’orateur, écoutez attentivement et répondez de manière appropriée. Cette pratique favorise l’empathie et améliore la communication.
  2. Méditation silencieuse : Prenez 10 à 15 minutes chaque jour pour vous asseoir en silence, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. La méditation silencieuse favorise la relaxation, la concentration et peut modifier positivement la structure et le fonctionnement du cerveau.
  3. Journaling silencieux : Prenez un moment chaque jour pour écrire dans un journal sans filtre. Cela favorise l’auto-réflexion, la gestion des émotions et peut activer les régions du cerveau associées à l’introspection et à la régulation émotionnelle.
  4. Marche silencieuse : Faites une promenade quotidienne sans distractions, en vous concentrant sur l’expérience de la marche. Cette forme de méditation en mouvement favorise la présence et la connexion avec votre environnement.
  5. Repas silencieux : Prenez un repas en silence, en vous concentrant sur le goût, la texture et l’odeur de la nourriture. Cette pratique de pleine conscience favorise la gratitude et une expérience plus profonde de la nourriture.
  6. Pause avant de répondre : Lors d’une réunion ou d’une conversation importante, prenez quelques instants de silence avant de répondre. Cela permet une réflexion plus approfondie, évite les réponses impulsives et favorise des réponses réfléchies et pertinentes.

Utilisez le silence de manière stratégique :

  1. Utilisation stratégique du silence lors des négociations : Lors de négociations importantes, posez une question ou exprimez une demande, puis restez silencieux. Le silence peut créer une pression subtile qui incite souvent l’autre partie à partager davantage d’informations ou à faire des concessions.
  2. Moments de silence dans les présentations : Lors de présentations, utilisez des pauses stratégiques pour créer du suspense, souligner des points importants et permettre aux auditeurs de réfléchir. Les moments de silence améliorent l’impact du message et favorisent la réflexion.
  3. Utilisez le silence comme outil de persuasion : Après avoir exposé vos arguments, faites une pause silencieuse pour permettre aux autres de réfléchir et d’assimiler vos idées. Le silence peut renforcer votre autorité perçue et donner plus de poids à vos paroles.

En pratiquant ces exercices, vous pourrez intégrer le silence dans votre quotidien, améliorer votre bien-être mental, renforcer votre communication et utiliser le silence de manière stratégique dans des contextes professionnels.

12. Conclusion – intégrer le silence dans votre stratégie de leadership

Le silence est un outil puissant dans la communication et le leadership. En maîtrisant l’art du silence, vous pouvez améliorer votre capacité d’écoute, renforcer vos relations professionnelles, influencer positivement les autres et prendre des décisions éclairées. Tout au long de cet article, nous avons exploré les différentes facettes du silence et comment l’intégrer dans votre vie professionnelle.

Nous avons commencé par comprendre l’importance du silence dans la communication, en mettant en évidence ses effets positifs sur l’écoute active, la compréhension mutuelle et la créativité. Nous avons exploré les techniques de silence actif pour renforcer votre présence et votre influence en tant que leader. Nous avons également examiné comment le silence peut être utilisé pour résoudre les conflits et favoriser des discussions constructives.

Cependant, il est crucial de reconnaître que le silence a ses limites et ses dangers. Nous avons souligné les moments où le silence peut être inapproprié, mal interprété ou utilisé à mauvais escient. Il est essentiel de faire preuve de discernement et de considérer chaque situation de manière réfléchie.

Pour intégrer le silence dans votre stratégie de leadership, nous avons proposé des exercices pratiques pour cultiver le silence dans votre vie quotidienne. Ces exercices vous permettront de développer votre écoute active, de vous connecter à vous-même et aux autres, et d’utiliser le silence de manière stratégique dans des situations professionnelles.

En conclusion, maîtriser le silence est un voyage continu. C’est une compétence qui demande de la pratique, de l’observation et de l’adaptation. En intégrant le silence dans votre stratégie de leadership, vous pourrez améliorer votre communication, renforcer vos relations et prendre des décisions plus éclairées. Rappelez-vous toujours d’utiliser le silence de manière éthique, respectueuse et en accord avec vos valeurs. Le silence peut être un allié précieux sur votre chemin vers un leadership plus efficace et épanouissant.

Références

[1]: Bohns, V. K., & Wiltermuth, S. S. (2014). It hurts when I do this (or you do that): Posture and pain tolerance. Journal of Experimental Social Psychology, 51, 64-77.

[2]:Koudenburg, N., Postmes, T., & Gordijn, E. (2013). Conversational Flow Promotes Solidarity. PLoS ONE, 8(11).

[3]:Mehta, R., Zhu, R., & Cheema, A. (2012). Is Noise Always Bad? Exploring the Effects of Ambient Noise on Creative Cognition. Journal of Consumer Research, 39(4), 784-799.

[4]:Van Kleef, G. A., Homan, A. C., Beersma, B., & van Knippenberg, D. (2010). On angry leaders and agreeable followers. How leaders’ emotions and followers’ personalities shape motivation and team performance. Psychological Science, 21(12), 1827-1834.

[5]: Amason, A.C. (1996). Distinguishing the effects of functional and dysfunctional conflict on strategic decision making: Resolving a paradox for top management teams. Academy of Management Journal, 39(1), 123-148. [6]: Gross, J.J. (2002). Emotion regulation: Affective, cognitive, and social consequences. Psychophysiology, 39(3), 281-291. [7]: Kopelman, S., Rosette, A.S., & Thompson, L. (2006). The three faces of Eve: Strategic displays of positive, negative, and neutral emotions in negotiations. Organizational Behavior and Human Decision Processes, 99(1), 81-101. [8]: Wilmot, W.W., & Hocker, J.L. (2011). Interpersonal Conflict. 9th Edition.

[9]: Adams, K. (2012). The Strategic Teacher: Selecting the Right Research-Based Strategy for Every Lesson. ASCD. [10]: Fisher, R., & Ury, W. (2011). Getting to Yes: Negotiating Agreement Without Giving In. Penguin Books. [11]: Goulston, M. (2009). Just Listen: Discover the Secret to Getting Through to Absolutely Anyone. AMACOM. [12]: Hoppe, M. H. (2007). Active listening improves your ability to lead. Center for Creative Leadership.

[13]: Crawford, M. (2015). The World Beyond Your Head: On Becoming an Individual in an Age of Distraction. Farrar, Straus and Giroux. [14]: Newport, C. (2016). Deep Work: Rules for Focused Success in a Distracted World. Grand Central Publishing. [15]: Davis, M. A. (2009). Understanding the relationship between mood and creativity: A meta-analysis. Organizational Behavior and Human Decision Processes, 108(1), 25-38. [16]: Hallowell, E.M. (2006). CrazyBusy: Overstretched, Overbooked, and About to Snap! Strategies for Handling Your Fast-Paced Life. Ballantine Books.

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Comment atteindre le prochain niveau? 7 stratégies pour progresser efficacement les 6 prochains mois

Comment atteindre le prochain niveau? 7 stratégies pour progresser efficacement les 6 prochains mois

Il y a une année, je me suis lancé le défi de professionnaliser mes compétences de coach et en même temps de m’essayer à la communication digitale. À la fin de cette année, j’ai construit un site internet, une page Facebook, une page Instagram, j’ai écrit une quinzaine d’articles, fait tout autant de vidéos et j’ai eu la chance également, d’exercer et de professionnaliser ma pratique du coaching et de la PNL avec des coachés extraordinaires. J’ai appris le montage vidéo, j’ai appris également à écrire des blogs. Je partage dans cet articles sept stratégies qui m’ont permis de transformer ce défi en réalité et de rendre le chemin tout aussi désirable que les objectifs que je m’étais fixé.

Je reste assez lucide de la marge de progression qu’il me reste, et en même temps, je n’aurais pas pensé pouvoir atteindre ce résultat en seulement 12 mois. Vous me direz « OK, pour une année c’est jouable », si ce n’est que ces nouveaux objectifs, se sont ajoutés ou ont complétés d’autres activités professionnelles existantes. J’ai remplacé et fait évoluer des habitudes et réorganisé ma gestion du temps. Et même si parfois l’énergie et l’enthousiasme ont aussi eu leur baisse de régime, ces instants m’ont permis de remettre en question ma manière de travailler et la priorisation de certaines de mes activités.

Je me rappelle que je débutais l’année passée par un premier article avec moins d’une centaine de vues, et qui traitait des résolutions de la nouvelle année. Là, j’ai plutôt envie de parler de ce qui fait la différence entre le vœu pieux de mettre du changement dans sa vie et finalement le projet qui va prendre forme. J’ai identifié 7 stratégies qui ont toutes bien fonctionné dans ma situation. Ces stratégies m’ont permis de rendre le chemin aussi désirable que les objectifs que je m’étais fixé. Je les partage volontiers avec vous, peut-être en reconnaitrez-vous quelques-unes qui vous parleront :

1. Think big : connectez votre objectif à une vision à long terme

Les nouveaux objectifs, comme les résolutions du Nouvel An sont des approches excitantes. Le problème est que ce type d’objectifs spontanés n’exige généralement pas beaucoup de planification. C’est généralement pour cette raison que la grande majorité des résolutions ne sera pas concrétisée. Une représentation précise de ce que vous voulez être et de ce que vous voulez atteindre durant les 3 à 5 prochaines années, vous permettra de faire une connexion forte du présent avec le futur. Définissez l’objectif en l’intégrant dans un programme plus grand et plus inspirant. Vous avez un objectif de santé et vous avez décidé de courir plus régulièrement ? Réaliser un semi-marathon ou même courir le marathon de New-York une fois dans votre vie vous fait rêver ? Fixez-vous dans ce cadre un objectif pour les 6 prochains mois. Celui par exemple de courir régulièrement 2 à 3 fois par semaine. Vous commencez par de petits pas qui eux vous donneront la force de faire de plus grands sauts dans quelques mois. Une chose importante : lorsque vous pensez à votre vie dans 3 à 5 ans pensez grand, « Think big ».

2. Engagez-vous : enclenchez le mode coaching pour avancer efficacement et parlez de votre projet à votre entourage

Eh oui, un coach utilise aussi le coaching pour avancer. Surtout au début, lors de la clarification de l’objectif et des étapes intermédiaires. Il est aussi possible de vous faire accompagner par un proche. L’avantage de faire appel à un coach professionnel, c’est d’avoir un accompagnement neutre, sans jugement. Le coach fera appel à toute une panoplie de techniques pour vous aider à découvrir et développer vous-même vos propres solutions. La qualité de son questionnement vous permettra très rapidement de vous poser les bonnes questions afin d’assurer un départ réussi. Après tout j’ai rarement vu un grand sportif ne pas se faire accompagner au début d’un nouveau challenge. Je sais, venant d’un coach, cela fait un peu vendeur, mais finalement lorsque l’on connait tous les bienfaits du coaching pourquoi ne pas y faire appel ? Avoir une personne qui va tout faire pour vous aider à avancer et en plus se mettre pour une fois dans le rôle du client, ce n’est pas mal non plus.

Parlez de votre projet, intégrez les proches qui vont vous soutenir. On doute parfois de soi, les retours vous permettront de faire le tri entre les personnes qui vont pouvoir vous amener du support et celles pour lesquelles certains changements ne sont pas concevables. Mais n’ayez pas peur non plus des critiques négatives, celles qui sont là pour vous faire avancer. Parler de votre projet à votre entourage va vous faire améliorer votre idée, votre « pitch ». Vous repérerez à coup sûr les parties qui enthousiasment et celles qu’il va falloir retravailler.

3. La bonne formulation : prenez du temps à bien formuler votre objectif

La grande majorité des personnes qui viennent me voir sont surprises de la rapidité avec laquelle on peut procéder à la clarification des objectifs. Très souvent le coaching permet de dissiper un brouillard né des conflits intérieurs entre ce que l’on aimerait voir changer et les sentiments que l’on ressent au même moment. Comme l’exemple de ce coaché qui aimerait changer de travail et qui en même temps ressent de la déception et de la frustration. Ses sentiments qui apparaissaient à chaque fois qu’il pensait à changer de travail lui ont mis des bâtons dans les roues et l’empêchaient de se projeter dans le futur. La clarification a permis de mettre à jour les conflits intérieurs et dans ce cas cela a été suffisant pour redonner de l’énergie et avancer.

En fixant votre objectif, vous investissez une bonne partie de votre capital temps. Prendre régulièrement une partie de ce capital afin de vérifier votre objectif, vous évitera de partir dans la mauvaise direction ou de vous décourager avant même d’avoir commencé. La vérification et la formulation de vos objectifs ne vous « coûtera » que 2 à 3 heures, mais elle vous économisera bien du temps en vous faisant réaliser qu’il existe certains raccourcis. Surtout elle vous permettra de mettre noir sur blanc votre objectif et toutes les ressources et contraintes avec lesquelles vous pourrez composer. Je vous ai mis en lien 10 questions qui vous aideront durant cette étape. Vous trouverez également sur mon site un questionnaire à télécharger.

Ne soyez pas parfait, soyez pragmatique, si vous n’êtes pas satisfait de la formulation de votre objectif, ne retenez que la partie qui va vous faire avancer. Par exemple si « Je décide de changer de travail en 2019 » ne vous met pas à l’aise, vous pourriez transformer cette phrase de la façon suivante « Je vais faire un bilan de mes compétences d’ici avril » ou alors « Je travaille sur les 10 raisons de changer de job avec mon coach d’ici mars ». Vous aurez toujours la possibilité de reformuler dans 3 ou 4 mois un nouvel objectif qui pourra être « Je fais mes offres d’emploi dans 4 entreprises » ou alors « Je travaille sur les 4 manières d’améliorer la qualité de mes journées dans mon environnement professionnel ».

4. Le contexte avant le contenu : choisir la bonne recette pour un plat de choix

Au début, réfléchissez au « comment » c.-à-d. plus à la manière dont vous allez atteindre l’objectif qu’à l’objectif lui-même. Parfois, nos objectifs nous impressionnent tellement, qu’ils nous bloquent, comme la montagne majestueuse que l’on aimerait tant franchir, mais qui est décidément trop imposante. Si vous vous trouvez dans ce genre de situation et que votre réflexion se trouve comme devant un mur, oubliez pour un instant l’objectif. Songez à tout ce qui va vous permettre de l’atteindre plus facilement. Cela pourrait être, dans le cas d’un challenge :

  • Rencontrer un expert,
  • Établir avec lui un programme d’entraînement
  • Rencontrer des personnes qui ont eu le même challenge
  • Se fixer des objectifs intermédiaires, comme d’autres sommets un peu plus à notre portée
  • Développer dans les prochaines semaines une compétence qui servira au défi
  • Etc.

5. Anticipez les vents contraires

Quand ça ne va pas et que les vents sont contraires, préparez votre stratégie pour lutter contre les démotivateurs. Qu’il s’agisse de vos proches, de la fatigue, d’un échec, de vos pensées, réfléchissez à tout ce qui pourrait se mettre sur votre chemin et essayez de développer des stratégies de contre-attaque qui vous sont propres. Ancrez les générateurs d’énergie : rappelez-vous pourquoi vous vous êtes engagé sur ce chemin, regardez les progrès que vous avez faits. Pour les pensées négatives : prenez-en conscience et reformulez-les pour qu’elles vous fassent avancer. Une émotion qui vous tire en arrière ? Réfléchissez à l’intention positive, peut-être s’agit-il d’un indice qui vous demande un peu de créativité pour contourner le problème. Quand ça ne va pas, mettez-vous en mouvement, faites une marche ou alors même une petite tâche que vous aimez faire et qui vous rapproche de votre objectif.

6. Engagez-vous dans des actions futures que vous ne pourrez pas facilement annuler

Mettez-vous de petits défis qui vous obligeront à vous mettre en action. Pour approfondir un thème, il m’arrive d’organiser un Workshop ou une séance d’information. Lorsque je fixe le rendez-vous, je sais que je n’ai pas encore tout préparé. L’échéance et la confrontation de mon travail à plusieurs publics différents me permettront à chaque fois de l’améliorer.

Vous avez un grand objectif ? Réfléchissez à l’axe du temps, partez plutôt lentement quitte à accélérer en cours de route. Comme pour une course d’endurance, si vous partez trop vite, vous risquez de vous essouffler, vous prenez alors le risque de mettre trop d’énergie sur des résultats qui ne vont pas vous convaincre.

7. Questionnez systématiquement votre gestion du temps

Repensez votre journée

Travailler sur un objectif demande du temps et du travail. Par exemple durant l’année écoulée écrire des articles, tourner des vidéos et faire du montage sont probablement les activités qui m’ont demandé le plus d’énergie. Pour ce type de tâches, il a été nécessaire de reprioriser certaines activités. Pour l’écriture, j’y consacre le dimanche matin ou le vendredi en fin de journée. J’ai également modifié ma routine du matin. Je me lève assez tôt ce qui me donne la possibilité soit d’écrire 1 à 2 heures soit de faire du sport. Ce temps de gagné, l’est surtout le soir, je me couche 1 heure plus tôt (1 heure de télé en moins). Pour la construction du site internet, j’ai fait le choix de prendre une solution rapide. J’ai fait le compromis d’un site préconfiguré afin de me concentrer sur le contenu.

Automatisez et trouvez des synergies

Trouvez les synergies entre les différentes tâches qui meublent votre journée. Pour tourner des vidéos, j’ai dû prioriser au début sur d’autres activités. Pour les scripts, j’ai trouvé une optimisation facile puisque j’ai synchronisé les thèmes avec les thèmes des blogs qui me fournissent 99% du contenu. Pour le tournage, j’ai mis au point à chaque fois des améliorations pour réduire le temps de préparation et puis j’ai commencé à faire 2 vidéos en même temps. Et si au début le tournage me coûtait beaucoup d’énergie, qu’on dira plus émotionnelle, ma diction, ma présence étant bien loin de ce que j’avais en tête. Le fait de savoir que tourner des vidéos me permettait d’améliorer ma présence et ma manière de formuler les phrases a été pour moi déterminante. Tourner des vidéos m’a permis de prendre un peu plus d’assurance face à un objectif. J’ai également appris à me familiariser au matériel de tournage. Ce qui m’a fait accessoirement découvrir en peu plus en profondeur le monde de la photographie, une très belle découverte. Prenez régulièrement du temps pour automatiser et simplifier les séquences de travail qui sont gourmandes en temps et en énergie.

Trouvez les dénominateurs communs avec les activités existantes

Certains thèmes abordés sur mon site sont également des thèmes que j’ai abordés durant cette année dans ma fonction de manager. Il a été relativement simple grâce à cette synergie de libérer du temps supplémentaire pour écrire un article et développer une vidéo. À chaque fois que vous désirez développer quelque chose de nouveau, regardez comment vous pouvez augmenter votre motivation en y donnant une utilité dans vos activités actuelles. Tourner des vidéos m’a servi clairement à développer plus d’assurance en public pour mon activité actuelle (…et il y a encore du potentiel 😊). Développer certains sujets m’a permis d’enrichir mes connaissances et de renforcer mes compétences de coach et de manager.

Voilà quelques pistes pour faire de cette année une de vos meilleures années. Vous êtes convaincu, alors bloquez tout de suite du temps pour y travailler. Vous avez vraiment envie, mais la confiance n’est pas encore là, focalisez-vous sur la prochaine petite action où vous êtes sûr de vous engager. De quoi avez-vous besoin pour vous sentir plus en confiance et démarrer votre projet ? Et n’oubliez pas que la plus petite mesure peut-être de prendre rendez-vous avec un professionnel qui peut vous accompagner afin de vous faire avancer efficacement vers votre objectif.

 

Un programme en 13 étapes pour abandonner une habitude toxique

Un programme en 13 étapes pour abandonner une habitude toxique

Vous avez vraiment envie d’abandonner une habitude, vous avez de l’énergie et de la volonté et êtes prêt à vous investir, c’est tant mieux, car il vous en faudra pour quitter une habitude qui vous accompagne depuis des semaines, des mois ou même des années. Lorsque l’on désire abandonner une habitude, dire à son système nerveux d’arrêter ne suffit pas. Arrêter ce n’est pas une action c’est plutôt une inaction. Selon la psychologue Gabriele Oettingen celui qui veut abandonner ses habitudes doit être prêt à affronter tous les obstacles, toutes les situations et s’y préparer en établissant un plan.

Abandonner une habitude toxique ne peut se faire qu’avec un plan solide

Le processus qui s’occupe des habitudes et un processus qui est bien plus léger pour le cerveau que le processus du changement. L’énergie que l’on va devoir fournir pour procéder à un changement est bien plus importante que l’énergie dépensée par une habitude. Notre cerveau est programmé biologiquement pour économiser de l’énergie (afin d‘en disposer en cas d’urgence). A chaque fois que l’habitude se profile, il va falloir le convaincre, qu’il est nécessaire d’investir de l’énergie pour ne pas y céder et que cet investissement est un investissement à moyen et long terme.Et puis l’habitude, même négative, provoque toujours les mêmes résultats, ce qui peut être rassurant. Le cerveau nous récompense à chaque fois que nos attentes sont vérifiées dans la réalité, que celles-ci nous servent ou pas à long terme importe peu sur le moment …sauf et on le verra plus bas, si nous développons la capacité de ramener de manière consciente les effets à long terme dans la balance du présent.

13 étapes pour abandonner son habitude toxique

Un changement réussi c’est avant tout un plan de bataille bien construit qui permet de travailler sur plusieurs fronts afin de ne pas laisser de place au hasard. Les 13 étapes que je vous propose ne seront pas toutes complètement nouvelles. Certains se rappelleront certainement avoir déjà fait l’une ou l’autre des 13 étapes de manière intuitive et sans s’en rendre compte. La vraie force, la vraie magie de ce plan c’est l’impact cumulé de chaque action qui est proposée. Chaque étape représente une barrière entre vous et votre habitude, plus il y en a et plus il sera facile de vous distancez de vos habitudes toxiques. Ce qui fera la différence c’est le nombre de barrières mises en place et l’intensité de votre engagement. Restez authentique et prenez assez de temps pour répondre en profondeur aux questions qui sont posées. La qualité de vos réponses vous permettra alors de manière structurée de venir à bout de vos habitudes toxiques.

1) Formulez l’habitude à abandonner, vérifiez et renforcez votre motivation en détaillant les raisons et les motivations de la démarche

Commencez par énoncer l’habitude que vous voulez abandonner. Comme par exemple arrêter de regarder son téléphone portable 200 fois par jour, ou arrêter de manger entre les repas, ou peut-être arrêter de fumer. Ensuite formulez ce que vous voulez atteindre et en combien de temps.Pour quelles raisons voulez-vous abandonner cette habitude ? En quoi est-il important pour vous de quitter cette habitude ? Quelles sont les valeurs importantes pour vous et qui sont liées à cet objectif ? La réponse à ces questions pourrait être : « J’arrête de manger des aliments trop sucrés, parce que c’est important de pouvoir rester en bonne santé et de pouvoir trouver d’autres alternatives pour gérer mon énergie. Je veux rester en bonne santé pour moi, mais aussi pour mes proches. Garder une bonne santé me permettra de subvenir aux besoins importants de ma famille et me permettra d’avoir plus de moments de qualités. En plus c’est un défi qui me permettra de renforcer ma confiance en moi. Il me permettra plus de cohérence avec les valeurs de santé et de contrôle que je transmettrai volontiers à mon entourage. »Abandonner une habitude toxique c’est exigeant. Il est important de vérifier si notre motivation est fondée sur des valeurs qui comptent vraiment. Et quand ce sera difficile on pourra se rappeler ce les pour se remotiver. Si vous avez l’impression que vous n’avancez pas comme vous aimeriez, une des première chose à faire est d’éclaircir quelles sont les valeurs qui sont importantes pour vous. Vivre en cohérence avec ses valeurs c’est aussi donner du sens à sa vie. Des études ont montré que le manque d’autonomie affectait différemment la volonté. Si l’on fait une action parce que c’est quelqu’un d’autre qui l’exige, parce qu’on doit le faire, le capital volonté sera plus rapidement épuisé. Reprendre du contrôle et trouver les raisons pourquoi on veut le faire nous apportera plus d’énergie.

2) Décrivez en détail comment et qui vous seriez sans cette habitude et faites-le jusqu’à ressentir émotionnellement les bénéfices.

Vous apprendrez ainsi à aimer cette nouvelle version de vous-même. Une fois que vous avez éclairci les valeurs pour lesquelles vous voulez avancer, vous allez vous projeter dans le futur, c’est-à-dire définir à quoi vous allez ressembler une fois que vous aurez abandonné cette habitude. Quel est ce nouveau vous vers lequel vous tendez. Décrivez le plus de détails possibles, soyez concret :

  1. Quels changements physiques ?
  2. Quels changements peuvent être perçu par ceux qui vous cotoyent ?
  3. Quels changements émotionnels ?
  4. Que pouvez-vous (pourriez-vous) faire d’autre ?
  5. Comment se traduisent concrètement les bénéfices de l’abandon de cette habitude ?

Décrivez et faites cette représentation jusqu’à ce que vous la ressentiez dans votre corps, que vous la ressentiez émotionnellement et pas seulement de manière analytique, Comme par exemple le sentiment de légèreté que l’on retrouve juste avant les vacances. Faites cette description comme si vous aviez l’objectif de redessiner le plus fidèlement possible la photo que l’on prendrait le jour où cette habitude ne serait plus là. Intégrez-y en plus toutes les autres dimensions…l’odorat, l’ouïe, le toucher, le mouvement.« Je me vois dans 2 mois, j’ai arrêté de fumer, je suis fier de l’avoir fait. Je me sens en confiance, ma posture et plus doite, le regard un peu plus élevé. Ma peau et mes dents retrouvent de leur éclat. Je ressens plus d’énergie. Je fais du sport avec plus d’entrain. Je sens à nouveau les bonnes odeurs de la nature. Je suis un exemple pour mes proches. J’ai la satisfaction d’avoir réussi à atteindre un objectif important et ça me donne plus de confiance pour de prochains challenges. J’ai plus d’énergie et de temps pour être plus créatif ».La connexion à cette nouvelle version de vous-même vous permettra de traverser plus facilement le changement. L’habitude que vous voulez abandonner est probablement tellement ancrée qu’elle fait partie de votre identité. C’est difficile de faire un changement, parce qu’on va lutter contre l’égo. C’est pour cela qu’il est important de «se communiquer » clairement la nouvelle version améliorée de soi-même. Le fait qu’elle soit plus attractive que la version actuelle sera très aidant.

3) Faites une représentation imagée ou symbolique de votre objectif, matérialisez ce que vous voulez atteindre

Posez-vous les questions suivantes : A quoi reconnaitriez-vous que vous avez réussi à avoir les bénéfices de cette habitude ? Quelles images, quels symboles vous viennent-ils à l’esprit quand vous faites comme si vous aviez déjà atteint cet objectif ? Pour qui et pourquoi le faites-vous ? Pour vous ? Pour qui d’autres vous engagez-vous ? Plus vous aurez une image et des symboles forts de la personne que vous serez une fois votre objectif atteint, plus le rappel de cette représentation sera aidant dans les moments difficiles.Pour s’imaginer qui l’on sera, prenez un moment ressourçant et rêvez, faites « comme si ». Ancrer une image, une devise ou un symbole que vous garderez en tout moment à proximité et qui sera là pour vous donner l’énergie d’accomplir les tâches nécessaires. Vous pensez à un superhéros ou à quelque chose de fantaisiste qui vous fait sourire et qui vous donne de l’énergie ? Tant mieux, vous y êtes !

4) Décrivez tous les inconvénients de cette habitude

Déterminez à quels besoins l’habitude répond puis créez une longue liste des inconvénients. Elle doit vous aider à trouver l’énergie nécessaire pour changer. N’hésitez pas à rechercher de l’information sur Internet, nous sommes parfois étonnés des inconvénients que l’on a oublié à force de les réprimer. Dans le cas de l’arrêt de la cigarette cela pourrait être : « L’argent utilisé auparavant pour l’achat de tabac servira à d’autres fins. L’odorat qui nous permet à nouveau de reconnaitre des ambiances, des souvenirs que l’on avait oubliés. J’évite que mon entourage développe des problèmes de santé, etc. ». Si vous désirez par exemple abandonner les pensées systématiquement négatives à votre encontre, les inconvénients pourraient être : la mauvaise humeur que génère ces pensées, la sensation de blocage, la baisse du niveau d’énergie ou même des opportunités qui n’ont pas pu être saisies ou des relations qui se sont détériorées.

5) Utilisez la pleine conscience pour ralentir l’habitude ou utilisez la méthode « 5-4-3-2-1 go »

Pour changer les règles du jeu, vous pouvez décider d’être curieux et de vivre votre habitude en pleine conscience. C’est-à-dire en décrivant seconde par seconde et en temps réel ce qui se passe au niveau de tous vos sens et du ressenti dans votre corps. Si vous concentrez votre énergie à le faire, vous vous permettez de sortir du processus automatique, de prendre du recul et plus de contrôle par rapport à l’action. En général cela vous fournira également l’opportunité de vous intégrer consciemment dans le déroulement d’autres actions qui vous permettront de sortir de l’habitude. Selon le psychiatre Judson Brewer cette simple méthode serait 2 fois plus efficace par exemple pour arrêter de fumer. Vous trouverez sur son site internet plus d’information et même une application.Il vous est aussi possible, quand l’impulsion arrive, d’utiliser la méthode que Mel Robbins. Elle est relativement simple et facile à appliquer. Compter 5-4-3-2-1 et ensuite dites go et faites une action qui va vous éloigner de votre habitude. Le fait de compter arrêtera la mise en marche du programme automatique, car il est impossible d’avoir 2 pensées en même temps. Lorsqu’à la fin vous prononcerez « go » mettez-vous immédiatement en action.

6) Faites une liste des bénéfices et des récompenses de l’habitude et trouvez d’autres actions qui vous permettent d’y répondre

Faites une liste de tous les bénéfices que vous apporte votre habitude et préparez point par point les stratégies qui vous permettront d’atteindre les mêmes objectifs, mais par d’autres chemins. Si durant la journée vous vous rendez au distributeur ou au magasin pour acheter votre barre chocolatée ou votre pâtisserie favorite, réfléchissez quels sont les bénéfices de cette habitude ? Cela pourrait par exemple être de combler une faim qui arrive toujours à la même heure, ou alors de s’octroyer une pause de 5 minutes pour faire un échange avec quelqu’un. Cherchez une autre solution qui vous permette de répondre à ce besoin d’une manière qui vous convienne. Dans notre cas cela pourrait être de changer le contenu du repas principal, ou alors de toujours avoir un fruit avec soi ou encore de faire un détour de 5 minutes pour soi. Si le fait de faire une pause cigarette vous permet d’échanger de manière détendue avec vos collègues sur des points importants ou de réseauter, trouvez d’autres plateformes ou d’autres moments dans la journée qui vous permettront d’ancrer les relations ou d’accéder à l’information.Pour déprogrammer une routine il peut être très aidant de trouver de nouvelles routines à intégrer. Elles vous permettront au moment critique de mettre le focus sur autre chose. La cigarette après le repas sera remplacée par une promenade, un verre d’eau ou un fruit, ou alors un exercice de respiration en pleine conscience, en particulier si l’habitude vient en réponse à une montée de stress.

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7) Soyez attentif à votre capital énergie et volonté, quelles actions vous permettent de le garder intact ?

La volonté est comme un muscle, il lui faut un temps de récupération et un temps d’entrainement. Que l’on adopte une nouvelle habitude ou que l’on veuille en quitter une, une importante clé de voûte d’une habitude, c’est le niveau d’énergie et de volonté. Certains jours il nous est plus facile de prendre du temps pour soi, de faire du sport ou de manger sainement ou même rester zen dans une discussion mouvementée, alors que d’autres jours nous n’arrivons pas à nous bouger, nous restons scotchés devant la télévision ou nous nous énervons facilement, les idées ne sont pas claires. Il nous est alors impossible de prendre une décision. Il s’avère que la volonté est comme un muscle, elle peut se fatiguer. Elle est intimement liée au niveau d’énergie. Si vous la poussez dans ses limites, toute la journée, il ne vous en restera plus suffisamment en rentrant à la maison.Changer, abandonner une habitude demande un vrai engagement. Cet engagement, c’est la volonté et vous pouvez vérifier heure par heure où se trouve votre niveau d’énergie et de volonté. Réfléchissez aux éléments qui consomme votre volonté et votre énergie à comment faire pour les renforcer. Par exemple, chez Starbucks, ils ont découvert que la plupart du temps leurs collaborateurs avaient la volonté de sourire et d’être agréable, quelle que soit leur humeur. Mais lorsque qu’une situation devenait stressante – un client qui se mettait à hurler par exemple – ils pouvaient alors perdre leur bonne humeur. Après quelques recherches, les décideurs de Starbucks déterminèrent que si leurs employés étaient préparés mentalement à gérer des situations désagréables avec une formation, ils pouvaient avoir plus de volonté pour suivre les principes de cette formation, même sous une forte pression. Et vous quelles situations mettent votre volonté à rude épreuve et que pourriez-vous mettre en place ou apprendre afin d’affronter ces situations plus sereinement?

8) Anticipez les obstacles

Il n’est pas toujours possible de changer un environnement, une situation qui favorise l’habitude, mais il est possible de déterminer et de préparer la réaction que l’on aimerait adopter lorsque des situations que l’on redoute se présentent. Pour les anticiper je vous propose 3 solutions :

  1. Préparez une stratégie adéquate. Préparez déjà ce que vous ferez si l’obstacle arrive. On dispose de plus de créativité lorsque l’on se fait cette réflexion dans le calme et non dans l’urgence. Une personne veut vous offrir du chocolat, de l’alcool ou une cigarette ? Qu’allez-vous lui répondre ? Comment faire pour refuser et dire tout simplement non merci ? Vous est-il possible d’anticiper cette situation et de réagir juste avant que la situation ne se passe, comme le chevalier qui met son armure ou alors en se focalisant sur autre chose ?
  2. Visualisez-vous en train de passer l’obstacle, le challenge ou l’interaction avec brio. Les challenges sont là pour nous permettre d’intégrer et d’apprendre plus rapidement. Faites-le dans un endroit calme, en pensant à un endroit ressourçant. Mémorisez physiquement et mentalement toutes les sensations, gardez la posture et la ressource bien en tête et ressortez- là quand vous en aurez besoin.
  3. L’obstacle peut être un bénéfice secondaire, comme par exemple : j’aimerais arrêter de fumer, oui mais … la fumée me permet de me détendre, ou elle me permet de pouvoir faire une pause, de mettre les autres à distance. Cela peut être des pensées négatives qui, même si elles plombent le moral, ont pour effet de vous donner de l’énergie. Dans le cas où l’obstacle est un bénéfice secondaire, quelles autres actions vous permettraient également de générer le même type de bénéfices ? Ou alors comment remplacer le bénéfice secondaire. Que pourriez-vous mettre en place, qui rendrait le besoin du bénéfice secondaire obsolète ?

9) Identifiez l’impulsion qui déclenche l’habitude puis changez son environnement

L’habitude se met facilement en place dans des contextes spécifiques. Nous répétons nos habitudes dans des situations, des contextes qui sont eux-mêmes des habitudes. La psychologue Wendy Wood a prouvé que les personnes qui avaient décidé d’arrêter de fumer, avaient 2 fois plus de chance de succès si elles commençaient à le faire durant les vacances. Enlever le combustible et le feu ne prendra pas. L’idée est d’agir à la source.Tout d’abord identifiez à quelle impulsion répond l’habitude, recherchez suffisamment loin le signal qui, quand il est activé, déclenche irrémédiablement l’habitude. Dans quel contexte, à quel moment de la journée intervient le signal, l’impulsion à l’origine du comportement ? Quels en sont les tous premiers signes ? Identifiez les environnements, les situations, les horaires où cette habitude intervient, peut-être est-elle aussi liée à une autre habitude ? Et une fois que les situations sont trouvées, répondez pour chacune d’elles à la question suivante : que pourriez-vous changer dans l’environnement, qui vous permettrai d’éviter que l’impulsion se produise ? Quelles sont les actions à mettre en place qui vont réduire la probabilité que l’impulsion se produise ? Qu’est-ce que je peux changer à ce moment-là ? Quels facteurs extérieurs provoquent l’impulsion ? Que puis-je intégrer ou enlever dans l’environnement pour réduire la probabilité d’un départ de l’impulsion ? Cela peut-être d’éviter d’aller à certains endroits à certaines heures ou alors de changer de position dans une pièce. Il ne s’agit pas de s’isoler mais de réfléchir à quoi changer dans l’environnement pour réduire la probabilité que l’impulsion vienne.

10) Choisissez et intégrez une autre réponse plus adaptée à l’impulsion

Imaginez : vous êtes stressé, et là l’impulsion de fumer vient. Que pourriez-vous faire à ce moment ? Quelle autre réponse mettre en place qui vous permettrait de réduire la pression de l’impulsion en mettant votre attention sur une autre action. L’idée étant d’inhiber l’action et non pas de la transformer en une autre habitude qui ne vous servira peut-être pas à long terme, préférez par exemple boire un verre d’eau ou effectuer 3 respirations en plein conscience plutôt que de prendre un carré de chocolat. Ou alors la méthode de Mel Robbins décrite dans le point 5.

11) Engagez-vous auprès de votre entourage

Faites part à votre entourage de votre nouvelle habitude. D’après l’effet Hawthorne, on aura en général une plus grande tendance à tenir ses engagements si l’on sait que l’on participe à une expérimentation qui sera observée par d’autres. Les effets positifs sont le support de l’entourage ou de la communauté, mais aussi les rappels et peut-être la part d’égo qui s’est engagée.

12) Soyez prêt en cas de rechute. Vous pouvez faire partie de ces personnes qui décident d’arrêter une habitude et qui ne retomberont pas dans leurs vieux travers

Vous pouvez aussi faire partie des personnes qui après avoir tenu quelques jours ou quelques semaines font une petite rechute. Et là l’interprétation que vous allez en faire, l’état d’esprit que vous allez adopter fera la différence. Vous avez en général 2 types de perceptions. Soit vous vous dites « Ok, j’ai quand même tenu 2 semaines, c’est un sacré progrès, là j’ai un reste d’habitude qui s’est rappelé à moi. Je sais ou je ne sais pas ce qui a fait qu’aujourd’hui j’ai cédé, mais finalement ça fait aussi partie du processus de progression et je vais m’y remettre et la situation d’aujourd’hui m’aura permis d’apprendre de nouvelles choses ». Ou alors vous vous dites « quel échec, tout ça pour ça. » Le même évènement sera interprété de 2 manières, d’une manière positive et constructive ou alors d’une manière destructrice. Bien évidemment que la 2ème perception ne sera pas aidante et la probabilité que cette pensée fasse stopper le processus est importante. Il s’agit aussi d’un choix, quelle pensée voulez-vous adopter à ce moment ? Une rechute n’est pas tabou, cela peut faire partie d’un processus réussi. Ce qui est important c’est l’état d’esprit.

13) Structurez et faites un suivi et bilan régulier, un suivi sans jugement

Intégrez de manière journalière du temps où vous faites le bilan de la période écoulée. Faites-le soit de manière écrite ou électronique, avec une préférence pour le petit cahier que l’on a toujours avec soi. Un cahier va permettre d’ancrer tout ce qui est important pour soi. Le fait de poser sur le papier les choses permettra déjà de les rendre un peu plus réelles. Cela nous obligera également à clarifier notre pensée.Identifiez les moments clés, regardez ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien. Affinez vos stratégies pour vous faciliter la vie et surtout vous féliciter aussi des réussites. Evitez le jugement, vous êtes en train d’apprendre, soyez bienveillant envers vous-même comme vous le feriez pour quelqu’un d’autre. Rappelez-vous aussi que plus l’habitude est ancrée depuis longtemps plus il vous faudra une stratégie et un suivi robuste afin de pouvoir l’éliminer.Voilà quelques stratégies pour vous aider à abandonner des habitudes qui ne sont pas aidantes. Pour aller plus loin et pour des habitudes très ancrées vous pouvez vous faire accompagner par un coach PNL qui travaillera à l’aide de représentations et sur les signaux de départ. Si les habitudes sont des tocs ou que vous sentez le besoin d’une démarche plus thérapeutique, vous pouvez par exemple vous faire soutenir par des spécialistes qui pratiquent les TCC [1]. Vous trouverez également sur le marché des applications qui vous accompagneront dans vos démarches [2].[1] Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) sont les thérapies les plus utilisées par les psychiatres et psychologues cliniciens scientifiques.[2] telles que celles basée sur la pleine conscience https://www.mindful.org/craving-to-quit/

Quelques habitudes toxiques ?

  • Trop manger, trop de café
  • La dépendance aux notifications
  • Dire oui alors que l’on devrait dire non
  • Consulter son ordinateur ou son téléphone durant une conversation
  • Se coucher trop tard
  • Regarder trop la télé
  • La cigarette, l’alcool
  • Trop de Fastfood
  • Trop de sucre
  • Dire du mal des autres
  • Être dépendant à la télé, à son mobile, à son ordinateur
  • Prétendre que tout va bien quand ce n’est pas le cas.
  • Laisser les tragédies passées dévaster le présent
  • S’inquiéter toujours, sans jamais agir.
  • Prendre tout personnellement.
  • Laisser les pensées négatives prendre le dessus.
  • Résister au changement et à la croissance.
  • Rejeter la faute sur les autres
  • Ne pas apprendre de ses erreurs
  • Sous-estimer la valeur de la santé
  • Se dévaloriser
  • Ne pas assez bouger

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