Boostez votre Leadership: 8 clés pour une communication assertive et impactante

Boostez votre Leadership: 8 clés pour une communication assertive et impactante

Boostez votre Leadership: 8 clés pour une communication assertive et impactante

L’assertivité est une compétence essentielle pour les cadres qui cherchent à exceller dans leur carrière, à mieux gérer leur temps et à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle. Dans cet article, nous explorerons huit clés pour développer une communication assertive et impactante. Préparez-vous à booster votre leadership et à vous démarquer parmi vos pairs.

“Être assertif, c’est avoir la capacité de s’exprimer clairement et de défendre ses intérêts sans empiéter sur les droits des autres. Cela permet de construire des relations saines et d’éviter les conflits inutiles.” – Oprah Winfrey, animatrice de télévision, productrice et philanthrope.

1. Le langage corporel assertif – projetez confiance et leadership

Le langage corporel joue un rôle primordial dans notre communication. En effet, les études estiment que plus de 50% de la communication humaine repose sur les expressions faciales, les postures et les gestes (Mehrabian, 1971). Ainsi, maîtriser votre langage corporel peut vous aider à projeter une image de confiance et de leadership, essentielle pour établir des relations solides et influencer positivement votre entourage professionnel.
Voici quelques éléments clés du langage corporel assertif à prendre en compte pour renforcer votre impact professionnel:

  • La posture : Adoptez une posture droite et ouverte, en évitant de vous voûter ou de croiser les bras. Cette posture non seulement vous rendra plus visible et imposant, mais elle transmettra également un message de confiance et d’ouverture aux autres.
  • Le contact visuel : Maintenir un contact visuel approprié pendant les conversations est crucial pour montrer votre intérêt et votre engagement. Évitez de regarder constamment ailleurs ou de fixer intensément votre interlocuteur, mais cherchez plutôt un équilibre qui témoigne de votre écoute active et de votre respect.
  • Les gestes : Utilisez des gestes expressifs et mesurés pour accompagner et renforcer vos propos. Évitez les gestes trop exubérants ou agressifs, qui pourraient détourner l’attention de votre message ou créer un malaise.
  • L’expression faciale : Soyez conscient de vos expressions faciales et tâchez de les adapter à la situation et au message que vous souhaitez transmettre. Un sourire sincère peut créer une atmosphère chaleureuse et conviviale, tandis qu’une expression sérieuse et concentrée peut renforcer l’importance de vos propos.
  • Respectez l’espace personnel des autres : Tenez compte de la distance appropriée lors de vos interactions avec les autres. Envahir l’espace personnel de quelqu’un peut être perçu comme agressif ou inconfortable.

La poignée de main est un exemple emblématique du langage corporel assertif. Une poignée de main ferme et assurée témoigne de votre confiance en vous et en votre interlocuteur, et contribue à établir un rapport de confiance dès les premiers instants de la rencontre. Voici quelques conseils pour réussir une poignée de main assertive :

  • Approchez votre interlocuteur avec assurance, en maintenant un contact visuel et un sourire amical.
  • Tendez la main droite, paume ouverte et légèrement inclinée vers le haut, puis saisissez fermement la main de votre interlocuteur.
  • Serrez la main de manière ferme, sans écraser les doigts de l’autre personne, puis relâchez après deux ou trois légères secousses.
  • N’oubliez pas de maintenir un contact visuel et un sourire amical pendant la poignée de main.

En maîtrisant ces éléments du langage corporel assertif, vous serez en mesure de projeter une image de confiance et de leadership, essentielle.

Mises en garde et pièges à éviter

En travaillant sur votre langage corporel assertif, il est important d’éviter certains pièges qui pourraient nuire à votre crédibilité en tant que leader :

  • Être trop agressif : Un langage corporel trop agressif, comme envahir l’espace personnel des autres, utiliser des gestes menaçants ou fixer intensément les personnes, peut être contre-productif et nuire à votre image de leader bienveillant et respectueux.
  • Être trop passif : À l’inverse, un langage corporel trop passif, comme éviter le contact visuel, adopter une posture fermée ou ne pas utiliser de gestes, peut donner l’impression que vous manquez de confiance en vous ou que vous êtes désengagé.
  • Ignorer les différences culturelles : Les normes de langage corporel varient selon les cultures, et ce qui peut être perçu comme assertif dans une culture peut être considéré comme inapproprié ou agressif dans une autre. Informez-vous sur les différences culturelles et adaptez votre langage corporel en conséquence.

Le langage corporel assertif est un élément essentiel du leadership. En maîtrisant votre posture, votre contact visuel, vos gestes, vos expressions faciales et en respectant l’espace personnel des autres, vous renforcez votre crédibilité et votre influence en tant que leader. Prenez le temps de travailler sur ces compétences et observez comment elles améliorent votre communication et votre impact sur votre équipe et votre organisation.

2. La Méthode DESC – Améliorez vos conversations professionnelles

La méthode DESC est un outil de communication assertive qui vous permet d’exprimer vos opinions et vos besoins de manière claire et respectueuse. L’acronyme DESC fait référence aux quatre étapes de la méthode : Décrire, Exprimer, Spécifier et Conséquences. Cette méthode est particulièrement utile dans les situations professionnelles où il est important de faire valoir votre point de vue tout en maintenant de bonnes relations avec vos collègues.

Les étapes de la méthode DESC

Décrire : Commencez par décrire de manière factuelle et objective la situation ou le comportement qui pose problème. Évitez les jugements de valeur ou les accusations, et concentrez-vous plutôt sur les faits concrets et observables.

Exprimer : Ensuite, exprimez vos sentiments et émotions liés à la situation décrite. Utilisez des phrases à la première personne (« je ») pour montrer que vous parlez de votre propre expérience et pour éviter de sembler accusateur.

Spécifier : Proposez ensuite une solution ou un changement de comportement spécifique que vous aimeriez voir mis en place. Soyez clair et précis dans votre demande, et assurez-vous qu’elle est réaliste et réalisable.

Conséquences : Enfin, expliquez les conséquences positives ou négatives qui pourraient découler de l’adoption ou du rejet de votre proposition. Les conséquences positives peuvent servir de motivation pour le changement, tandis que les conséquences négatives peuvent mettre en évidence l’importance de la situation.

Imaginons que vous êtes un manager et que l’un de vos collègues ou subordonnés arrive régulièrement en retard aux réunions d’équipe. Voici comment vous pourriez utiliser la méthode DESC pour aborder cette situation :

  1. Décrire : “J’ai remarqué que lors des trois dernières réunions d’équipe, tu es arrivé avec plus de 15 minutes de retard.”
  2. Exprimer : “Je me sens préoccupé par cette situation, car cela perturbe le bon déroulement des réunions et donne l’impression que tu n’accordes pas d’importance à notre temps.”
  3. Spécifier : “J’aimerais que tu t’engages à arriver à l’heure aux prochaines réunions, en planifiant mieux ton temps et en anticipant d’éventuels imprévus.”
  4. Conséquences : “Si tu arrives à l’heure, cela améliorera notre efficacité en réunion et renforcera la cohésion de l’équipe. Si cette situation perdure, je devrais en discuter avec la direction et cela pourrait impacter négativement ton évaluation de performance.”

En appliquant la méthode DESC, vous pouvez aborder des situations délicates ou conflictuelles de manière assertive et respectueuse, tout en préservant la qualité de vos relations professionnelles.

3. L’écoute active et empathique – renforcez vos relations professionnelles

L’écoute active et empathique est une compétence essentielle pour les leaders qui cherchent à créer un environnement de travail positif et inclusif. L’écoute active implique de prêter une attention totale à votre interlocuteur, en écoutant attentivement leurs mots, leurs émotions et leur langage corporel, sans interrompre ni juger. L’empathie, quant à elle, consiste à comprendre et à partager les sentiments et les perspectives des autres, en mettant de côté vos propres opinions ou préjugés.
Les techniques d’écoute active et empathique :

  • Le silence : Apprenez à être à l’aise avec le silence et à ne pas le combler avec vos propres pensées ou paroles. Le silence permet à votre interlocuteur de s’exprimer pleinement et de réfléchir à ce qu’il souhaite dire ensuite.
  • Les signaux non verbaux : Montrez votre intérêt et votre engagement en utilisant des signaux non verbaux tels que le contact visuel, les hochements de tête et les expressions faciales appropriées.
  • La reformulation : Reformulez ce que votre interlocuteur a dit pour vous assurer que vous avez bien compris et pour leur montrer que vous écoutez attentivement. Par exemple, vous pourriez dire : “Si j’ai bien compris, tu dis que…”
  • Les questions ouvertes : Posez des questions ouvertes pour encourager votre interlocuteur à approfondir ses réflexions et à partager davantage d’informations. Les questions ouvertes commencent souvent par “comment”, “pourquoi” ou “que ressens-tu à propos de…”.
  • La validation : Reconnaissez et validez les sentiments de votre interlocuteur en leur faisant savoir que vous comprenez et respectez leurs émotions. Par exemple : “Je comprends que cette situation a dû être frustrante pour toi.”

Supposons qu’un collègue vous parle d’un conflit avec un autre membre de l’équipe. Voici comment vous pourriez utiliser l’écoute active et empathique pour gérer cette situation :

  1. Écoutez attentivement le récit de votre collègue sans l’interrompre.
  2. Utilisez des signaux non verbaux pour montrer votre intérêt et votre soutien.
  3. Reformulez ce que votre collègue a dit pour vous assurer de bien comprendre : “Donc, tu te sens frustré parce que tu as l’impression que tes idées ne sont pas prises en compte.”
  4. Posez des questions ouvertes pour encourager votre collègue à explorer davantage ses sentiments et ses préoccupations : “Comment aimerais-tu que la situation évolue ?”
  5. Validez les émotions de votre collègue et montrez votre empathie : “Je comprends que ce soit difficile pour toi, et je suis là pour t’aider à trouver une solution.”

En mettant en pratique l’écoute active et empathique, vous renforcez la confiance et la compréhension mutuelle au sein de votre équipe, ce qui est essentiel pour un leadership efficace.

Gérer les situations difficiles avec l’écoute active et empathique

L’écoute active et empathique est particulièrement utile pour gérer les situations difficiles et les conflits. Voici quelques conseils pour aborder ces situations :

  • Restez calme : Gardez votre calme et votre sang-froid, même si la situation est tendue ou émotionnelle. Respirez profondément et concentrez-vous sur l’écoute plutôt que sur votre propre réaction.
  • Trouvez un terrain d’entente : Cherchez des points communs entre vous et votre interlocuteur, et utilisez-les comme base pour la résolution du conflit. Par exemple, vous pourriez dire : “Nous voulons tous les deux réussir ce projet, alors travaillons ensemble pour trouver une solution.”
  • Évitez de prendre parti : Restez impartial et évitez de prendre parti dans un conflit. En tant que leader, votre rôle est de faciliter la résolution du problème, pas d’imposer votre opinion.
  • Encouragez la communication ouverte : Invitez toutes les parties impliquées à exprimer leurs préoccupations et leurs sentiments. Encouragez-les à écouter activement et à faire preuve d’empathie les uns envers les autres.
  • Proposez des solutions constructives : Une fois que toutes les parties ont eu l’occasion de s’exprimer, proposez des solutions constructives qui tiennent compte des besoins et des préoccupations de chacun. Impliquez tout le monde dans la recherche de solutions et la prise de décision.

En appliquant l’écoute active et empathique dans les situations difficiles, vous favorisez un environnement de travail plus harmonieux et productif, et vous renforcez votre leadership en montrant que vous êtes capable de gérer les conflits avec diplomatie et compassion.

4. La gestion des émotions pour une communication assertive

La gestion des émotions est un aspect crucial de la communication assertive et du leadership. Apprendre à canaliser et exprimer ses émotions de manière appropriée permet de mieux interagir avec les autres, de prendre des décisions éclairées et de développer l’intelligence émotionnelle.

L’intelligence émotionnelle est la capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions et celles des autres. La régulation émotionnelle, quant à elle, est le processus par lequel nous contrôlons et modifions nos émotions en fonction des situations. Les deux sont essentiels pour une communication assertive et un leadership efficace.

Techniques pour la gestion des émotions

Voici quelques techniques pour gérer vos émotions et les exprimer de manière appropriée :

  • Pratiquer l’auto-observation : Prenez le temps de réfléchir à vos émotions et à leur origine. Quelles situations ou personnes déclenchent des émotions négatives ? Quelles sont les émotions positives qui vous aident à vous sentir épanoui et motivé ? En comprenant vos émotions, vous pouvez mieux les gérer et les exprimer de manière appropriée.
  • Développer la conscience de soi : Apprenez à reconnaître les signes physiques et mentaux de vos émotions. Par exemple, si vous ressentez de la colère, vous pourriez avoir le cœur qui bat plus vite, les mains moites ou des pensées agressives. Être conscient de ces signes vous permet de prendre des mesures pour réguler vos émotions avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.
  • Utiliser des techniques de relaxation : Lorsque vous sentez que vos émotions deviennent intenses, utilisez des techniques de relaxation pour vous calmer. Par exemple, pratiquez la respiration profonde, la méditation ou le yoga pour réduire le stress et l’anxiété.
  • Exprimer ses émotions de manière appropriée : Communiquez vos émotions de manière claire et respectueuse, sans être agressif ou passif-agressif. Utilisez des phrases « je » pour exprimer vos sentiments, comme « Je me sens frustré lorsque… » plutôt que « Tu me rends fou ! » Cela permet d’éviter les accusations et favorise un dialogue constructif.

Exemple de gestion des émotions

Voici quelques exemples concrets de gestion des émotions dans un contexte professionnel :

  • Gérer la frustration : Lorsque vous vous sentez frustré par une situation ou une personne, prenez un moment pour vous éloigner et vous calmer. Ensuite, abordez la situation de manière assertive et constructive, en exprimant clairement vos préoccupations et en proposant des solutions.
  • Gérer la peur : Si vous êtes anxieux avant une présentation ou une réunion importante, pratiquez des techniques de relaxation et visualisez-vous en train de réussir. Cela vous aidera à gérer votre peur et à vous sentir plus confiant.
  • Gérer la colère : Lorsque vous vous sentez en colère, essayez de déterminer la cause réelle de cette émotion et réfléchissez à la façon dont vous pouvez résoudre le problème de manière constructive. Exprimez votre colère calmement et de manière assertive, en utilisant des phrases « je » pour expliquer ce qui vous dérange.
  • Gérer la tristesse : Dans un contexte professionnel, il est important de gérer la tristesse de manière appropriée. Prenez le temps de traiter vos émotions et de chercher un soutien si nécessaire. Lorsque vous êtes prêt, trouvez des moyens de transformer cette tristesse en énergie positive pour votre travail.
  • Développer l’empathie : L’empathie est essentielle pour comprendre et gérer les émotions des autres. En étant attentif à ce que les autres ressentent et en vous mettant à leur place, vous pouvez adapter votre communication pour mieux répondre à leurs besoins émotionnels. Cela renforce les relations et facilite la résolution de conflits de manière assertive.

Mettre en pratique la gestion des émotions

Voici quelques conseils pour intégrer la gestion des émotions à votre quotidien professionnel :

  1. Faites preuve d’empathie en écoutant activement les autres et en vous mettant à leur place.
  2. Pratiquez l’auto-observation et la conscience de soi pour mieux comprendre vos émotions.
  3. Utilisez des techniques de relaxation pour gérer le stress et l’anxiété.
  4. Exprimez vos émotions de manière appropriée, en utilisant des phrases « je » et en évitant les accusations.
  5. Cherchez un soutien lorsque vous en avez besoin et encouragez les autres à faire de même.

En développant votre intelligence émotionnelle et en apprenant à gérer vos émotions, vous serez mieux équipé pour communiquer de manière assertive et exercer un leadership efficace. Cela vous aidera non seulement à naviguer dans les défis professionnels, mais également à établir des relations solides et durables avec vos collègues et votre équipe.

5. L’art de dire non

Savoir dire non de manière assertive est une compétence essentielle pour les leaders. Cela vous permet de préserver vos limites, de gérer votre temps et de vous concentrer sur vos priorités. Dans ce chapitre, nous explorerons les situations dans lesquelles il est important de savoir dire non et fournirons des conseils pour le faire de manière respectueuse et assertive.

Dire non peut être difficile, surtout dans un contexte professionnel où l’on peut craindre d’être perçu comme non coopératif ou égoïste. Cependant, il est crucial pour les leaders de savoir dire non pour plusieurs raisons :

  1. Préserver ses limites : Dire non vous aide à établir des limites claires et à éviter de vous surcharger ou de vous épuiser.
  2. Gérer son temps et ses priorités : Refuser certaines tâches ou projets vous permet de vous concentrer sur ce qui est vraiment important et d’utiliser votre temps de manière efficace.
  3. Renforcer son autorité : Dire non de manière appropriée démontre votre capacité à prendre des décisions difficiles et à faire preuve de discernement.

Voici quelques exemples de situations où il est important de savoir dire non :

  1. Surcharge de travail : Lorsque vous avez déjà trop de tâches à accomplir et qu’on vous demande d’en prendre encore plus.
  2. Tâches non pertinentes : Lorsqu’on vous demande de réaliser une tâche qui n’est pas liée à votre rôle ou à vos compétences.
  3. Demandes contraires à vos valeurs ou à l’éthique : Lorsqu’on vous demande de faire quelque chose qui va à l’encontre de vos principes ou des règles de l’entreprise.

Conseils pour dire non de manière respectueuse et assertive

  1. Soyez clair et direct : Exprimez votre refus clairement et sans détour, en évitant les excuses ou les justifications inutiles.
  2. Utilisez des phrases “je” : Exprimez votre refus en termes de vos propres besoins et limites, plutôt que de blâmer les autres ou les circonstances.
  3. Proposez une alternative : Si possible, proposez une solution alternative ou un compromis pour montrer votre volonté de coopérer tout en respectant vos limites.
  4. Restez calme et respectueux : Abordez la situation avec calme et respect, même si l’autre partie est insistante ou émotionnelle.
  5. Pratiquez : Comme pour toute compétence, apprendre à dire non de manière assertive nécessite de la pratique. Essayez de vous entraîner dans des situations à faible enjeu pour renforcer votre confiance et votre aisance.

En maîtrisant l’art de dire non de manière respectueuse et assertive, vous vous affirmerez en tant que leader et protégerez votre temps, vos priorités et vos limites. Cette compétence vous permettra de mieux gérer les défis professionnels et d’établir des relations plus saines et équilibrées avec vos collègues et votre équipe.

6. Ateliers de pratique assertive

Pour améliorer les compétences de communication assertive, l’apprentissage en faisant est la méthode la plus efficace. Les ateliers de pratique assertive permettent aux participants de mettre en pratique leurs compétences dans des situations réelles ou simulées tout en recevant des commentaires constructifs et des conseils pratiques. Des études, telles que York et Bridges (2017), ont montré que l’apprentissage expérientiel améliore significativement les compétences de communication, y compris l’écoute active, l’empathie et la capacité à donner et à recevoir des commentaires constructifs.

Conseils pour organiser et animer un atelier de pratique assertive

  • Définissez des objectifs clairs : Établissez les compétences que vous souhaitez développer lors de l’atelier (par exemple, dire non, écoute active, gestion des émotions) et assurez-vous que les participants sont conscients de ces objectifs.
  • Créez un environnement sûr et bienveillant : Encouragez l’ouverture et la vulnérabilité en créant un climat de confiance et de soutien entre les participants. Établissez des règles de confidentialité et de respect mutuel dès le début de l’atelier.
  • Utilisez des exercices pratiques et interactifs : Proposez des activités de groupe, des jeux de rôle et des mises en situation pour permettre aux participants de mettre en pratique leurs compétences assertives. Offrez des feedbacks constructifs et encouragez l’échange entre les participants.
  • Incorporez la théorie et la réflexion personnelle : Présentez des concepts clés liés à l’assertivité et encouragez les participants à réfléchir sur leurs propres expériences et comportements. Fournissez des ressources pour approfondir leurs connaissances après l’atelier.
  • Assurez un suivi et un soutien continu : Proposez des séances de coaching individuel ou des groupes de soutien pour aider les participants à intégrer et à maintenir les compétences acquises lors de l’atelier dans leur vie professionnelle.

En organisant et en animant des ateliers de pratique assertive, vous offrez aux participants l’opportunité de développer leurs compétences en communication et en leadership de manière concrète et efficace. Ces ateliers constituent un outil précieux pour renforcer l’assertivité au sein de votre organisation et favoriser une culture de respect, de coopération et de performance. Vous êtes motivé pour améliorer votre communication assertive, mais vous ne pouvez pas participer à un atelier organisé ? Ne vous inquiétez pas, vous pouvez organiser vos propres ateliers en pratiquant la communication assertive dans toutes les situations de la vie courante, que ce soit à la maison, au travail, ou même lors de vos sorties entre amis. Avec un peu d’effort, vous pouvez mettre en place des exercices pratiques tels que dire non, écouter activement, ou gérer vos émotions. En vous concentrant sur une technique d’assertivité par jour, vous pouvez progresser rapidement et renforcer votre confiance en vous-même. Alors, n’hésitez pas à vous lancer et à vous entraîner, vous serez surpris des résultats !

7. Le pouvoir des mots assertifs

La communication assertive est une compétence essentielle pour les cadres qui cherchent à établir des relations positives et productives avec leurs collègues, leurs clients et leurs partenaires. L’utilisation des bons mots et des formulations appropriées peut avoir un impact significatif sur la qualité de vos interactions professionnelles.

Lexique pour une communication assertive

Voici quelques exemples de phrases assertives que vous pouvez utiliser pour exprimer vos opinions, vos besoins et vos limites :

  • “Je pense que…” ou “Je ressens que…” : En utilisant des phrases à la première personne, vous évitez d’imposer vos opinions aux autres tout en exprimant clairement votre point de vue.
  • “Je suis d’accord avec toi sur certains points, mais je pense que…” : Cette formulation montre que vous êtes disposé à écouter les autres tout en affirmant votre propre opinion.
  • “Je ne suis pas d’accord avec toi, mais je comprends ton point de vue.” : Cette phrase montre que vous respectez les opinions des autres même si vous ne les partagez pas.
  • “Je préférerais…” ou “Je suggère que…” : Ces formulations sont plus douces que les “il faut” et permettent d’exprimer vos préférences sans imposer vos opinions.
  • “Je suis capable de…” ou “Je ne suis pas capable de…” : Utilisez ces formulations pour exprimer vos limites et vos capacités de manière claire et respectueuse.

Conseils pour éviter les formulations passives ou agressives

Voici quelques exemples de formulations à éviter pour une communication assertive :

  • “Il faut que tu…” : Cette formulation peut être perçue comme autoritaire et imposante. Utilisez plutôt des formulations telles que “Je préférerais que tu…” ou “Je suggère que tu…”
  • “Tu ne comprends jamais” ou “Tu fais toujours ça” : Ces formulations sont accusatrices et généralisent le comportement de l’autre personne. Utilisez plutôt des formulations précises telles que “La dernière fois, tu as fait ça et j’ai ressenti…” ou “Parfois, j’ai l’impression que tu ne comprends pas…”
  • “C’est pas grave” ou “Je m’en fiche” : Ces formulations minimisent vos propres besoins et émotions. Utilisez plutôt des formulations plus assertives telles que “C’est important pour moi” ou “Je suis concerné par cette situation”.

En adoptant un langage assertif, vous êtes mieux en mesure de communiquer vos besoins et vos opinions de manière claire et respectueuse, tout en favorisant des relations positives et productives avec les autres.

Et voici une liste de 10 expressions qui aident à une communication assertive et de 10 expressions à éviter :

10 expressions qui aident à une communication assertive :

  1. “Je suis d’accord avec toi sur certains points, mais je pense que…”
  2. “Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas d’accord.”
  3. “Je préférerais que nous examinions d’autres options.”
  4. “Je suis disposé à discuter de ce sujet, mais nous devons rester respectueux.”
  5. “Je suis capable de…” ou “Je ne suis pas capable de…” (pour exprimer vos limites)
  6. “J’ai besoin de…” (pour exprimer vos besoins)
  7. “Je suis reconnaissant pour ton aide, mais je préférerais…” (pour exprimer une préférence)
  8. “Je me sens mal à l’aise avec cette situation, et j’aimerais en discuter.”
  9. “Je suis disponible pour discuter de ce sujet plus tard, mais pour l’instant, je dois…”
  10. “Je pense que nous pourrions trouver un compromis qui satisfait les deux parties.”

10 expressions à éviter pour une communication assertive :

  1. “Il faut que tu…” ou “Tu devrais…” (pour éviter d’imposer vos opinions)
  2. “Tu ne comprends jamais” ou “Tu fais toujours ça” (pour éviter de généraliser le comportement de l’autre personne)
  3. “C’est pas grave” ou “Je m’en fiche” (pour éviter de minimiser vos propres besoins et émotions)
  4. “Je suis désolé” (pour éviter de s’excuser pour des choses qui ne sont pas de votre faute)
  5. “Je pense que tu as tort” (pour éviter de critiquer directement les opinions des autres)
  6. “Je suis sûr que tu ne comprends pas” (pour éviter de présumer les intentions des autres)
  7. “C’est toujours la même chose avec toi” (pour éviter les généralisations négatives)
  8. “Je ne sais pas si je suis assez bon pour ça” (pour éviter de vous sous-estimer)
  9. “Je ne veux pas te déranger” (pour éviter de minimiser votre importance)
  10. “Je vais essayer…” (pour éviter de suggérer que vous pourriez échouer)

 

8. Maîtriser l’art du silence

Dans les conversations professionnelles, il est facile de se sentir obligé de parler pour remplir les vides ou pour exprimer votre opinion sur chaque sujet. Cependant, l’art du silence consiste à savoir quand parler et quand écouter. Maîtriser l’art du silence peut vous aider à améliorer votre écoute active, à mieux comprendre les perspectives des autres et à vous exprimer de manière plus efficace.

Imaginez être dans une situation de communication importante avec un collègue, un supérieur ou un client. Vous avez quelque chose d’important à dire, mais vous n’êtes pas sûr de la façon de le formuler. Vous commencez à parler, mais vous avez l’impression que vos mots ne sont pas tout à fait justes. Vous sentez que vous pourriez dire quelque chose de maladroit ou que vous pourriez être mal compris.

C’est alors que vous décidez de faire une pause et de vous taire pendant quelques instants. Le silence s’installe. Vous pouvez presque entendre les pensées des autres dans la pièce. Mais ce silence peut être un outil puissant dans la communication, car il peut permettre de :

  • Accroître l’attention : Le silence peut aider à capter l’attention des autres et à les inciter à se concentrer sur ce qui est dit ensuite.
  • Permettre la réflexion : Le silence peut donner aux gens le temps de réfléchir et de réorganiser leurs idées avant de s’exprimer à nouveau.
  • Éviter les malentendus : Le silence peut donner aux gens le temps de bien comprendre ce qui est dit avant de répondre, ce qui peut éviter les malentendus ou les réactions impulsives.

Le silence peut également aider à créer un espace sûr et confortable pour la discussion. Les gens peuvent se sentir plus à l’aise pour partager leurs pensées et leurs sentiments lorsqu’il y a des pauses dans la conversation, plutôt que d’avoir l’impression d’être constamment sous pression pour répondre rapidement.

Comment maîtriser l’art du silence

Voici quelques conseils pour maîtriser l’art du silence dans les conversations professionnelles :

  1. Prenez le temps d’écouter : Écoutez attentivement ce que les autres ont à dire avant de répondre. Ne vous précipitez pas pour remplir les vides ou pour donner votre opinion immédiatement. Prenez quelques instants pour réfléchir à votre réponse.
  2. Utilisez des signaux non verbaux : Utilisez des signaux non verbaux pour montrer que vous êtes à l’écoute, comme le contact visuel, les hochements de tête ou les sourires appropriés. Cela peut aider à encourager les autres à poursuivre leur discours.
  3. Posez des questions : Posez des questions pour clarifier ou approfondir les points que les autres ont soulevés. Les questions peuvent également aider à encourager les autres à poursuivre leur discours.
  4. Évitez les interruptions : Évitez d’interrompre les autres ou de les couper dans leur élan. Attendez qu’ils aient fini de parler avant de répondre.
  5. Soyez à l’aise avec les pauses : Soyez à l’aise avec les pauses et les silences. Ne vous précipitez pas pour combler les vides avec des mots ou des expressions inutiles.
  6. Réfléchissez à votre réponse : Prenez le temps de réfléchir à votre réponse avant de parler. Cela peut vous aider à formuler vos idées de manière claire et efficace.
  7. Soyez conscient de votre langage corporel : Soyez conscient de votre langage corporel et de l’effet qu’il peut avoir sur les autres. Évitez de paraître trop fermé ou hostile en croisant les bras ou en évitant le contact visuel.
  8. Respectez les autres : Respectez les autres en leur donnant le temps de parler et en écoutant attentivement ce qu’ils ont à dire. Cela peut aider à renforcer les relations professionnelles et à établir la confiance.

En maîtrisant l’art du silence, vous pouvez également améliorer votre capacité à écouter les autres et à comprendre leurs perspectives. Cela peut être particulièrement utile lorsqu’il s’agit de gérer les conflits ou les situations difficiles. En écoutant attentivement les points de vue des autres, vous pouvez mieux comprendre leurs préoccupations et leurs besoins, ce qui peut vous aider à trouver des solutions plus efficaces.

L’art du silence dans les négociations

L’art du silence peut également être particulièrement utile lors des négociations. En maîtrisant l’art du silence, vous pouvez :

  • Éviter de révéler vos intentions : En gardant le silence, vous pouvez éviter de révéler vos intentions ou vos limites trop rapidement.
  • Mettre la pression sur l’autre partie : En gardant le silence, vous pouvez mettre la pression sur l’autre partie pour qu’elle prenne une décision ou qu’elle fasse une offre.
  • Éviter les concessions prématurées : En gardant le silence, vous pouvez éviter de faire des concessions prématurées ou de vous engager trop rapidement.

Cependant, il est important de veiller à ne pas utiliser l’art du silence de manière excessive ou à des fins manipulatrices. Le silence doit être utilisé avec respect et dans le cadre d’une communication assertive. Maîtriser l’art du silence peut vous aider à améliorer votre communication assertive en vous permettant de mieux écouter les autres, de mieux comprendre leurs perspectives et de mieux exprimer vos idées. En utilisant les conseils mentionnés ci-dessus, vous pouvez améliorer vos compétences en communication et renforcer vos relations professionnelles.

Conclusion

Le développement de compétences en communication assertive est essentiel pour renforcer votre leadership et votre impact professionnel. En maîtrisant le langage corporel assertif, la méthode DESC, l’écoute active et empathique, la gestion des émotions, l’art de dire non, la mise en place d’ateliers de pratique assertive, le choix des mots assertifs et l’utilisation efficace du silence, vous serez en mesure de vous affirmer avec confiance et respect dans diverses situations professionnelles.

En appliquant ces huit clés pour une communication assertive et impactante, vous développerez non seulement vos compétences en leadership, mais vous améliorerez également vos relations avec vos collègues et votre équipe. La pratique régulière et l’auto-réflexion sont essentielles pour intégrer ces compétences dans votre quotidien professionnel.

Pour approfondir certaines thématiques et offrir une expérience d’apprentissage complète et engageante, n’hésitez pas à consulter des ressources complémentaires, telles que des vidéos, des podcasts ou des formations en ligne. Le développement continu de vos compétences en communication assertive vous permettra de mieux gérer votre temps et vos priorités, de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et d’atteindre un niveau de leadership impactant et inspirant.

Alors, qu’attendez-vous pour booster votre leadership et faire le pas vers une communication assertive et impactante ?

“Être assertif ne signifie pas être agressif. Cela signifie simplement être capable de communiquer de manière claire, directe et respectueuse. Cela peut être un défi, mais c’est une compétence essentielle pour réussir dans tous les domaines de la vie.” – Amy Cuddy, psychologue sociale et auteure.

Bibliographie

  1. “La communication assertive” de François Jouffa
  2. “Oser s’affirmer : Pour mieux vivre sa vie” de Frédéric Fanget
  3. “L’art de dire non” de Manuel J. Smith
  4. “Assertivité : L’ultime guide pour devenir assertif et atteindre vos objectifs” de Michal Stawicki
  5. “Je sais dire non ! : Conseils, astuces, techniques pour exprimer avec tact et efficacité votre refus” de Christophe André
  6. “S’affirmer et communiquer” de Dominique Chalvin
  7. “Le guide de l’assertivité : Développer sa confiance en soi pour mieux s’affirmer au quotidien” de Nathalie Lapeyre et François Martinent
  8. “L’art de l’assertivité : S’affirmer en toute sérénité” de Béatrice Millêtre
  9. “Oser parler et savoir dire : Découvrez les secrets de l’assertivité” de Sophie Cadalen
  10. “S’affirmer en toutes circonstances” de Robert Alberti et Michael Emmons

Images

Les illustrations ont été créés via Midjourney

Rebondir pour réussir : Comment surmonter les critiques et les échecs professionnels

Rebondir pour réussir : Comment surmonter les critiques et les échecs professionnels

Nous sommes tous confrontés à des moments difficiles dans notre carrière professionnelle, comme des refus de candidature, des commentaires négatifs lors d’une évaluation de performance, des échecs de projets, des pertes d’emploi ou des conflits avec des supérieurs. Ces situations peuvent avoir un impact négatif sur notre confiance en nous-mêmes. Cependant, savoir rebondir face à ces obstacles est essentiel pour réussir professionnellement. Dans cet article, nous allons explorer des méthodes éprouvées pour rebondir après une critique ou un échec professionnel, afin de développer notre résilience, notre confiance en nous-mêmes et notre réussite. 

La résilience, la clé de la réussite dans un monde VUCA

Dans un monde en constante évolution, caractérisé par la Volatilité, l’Incertitude, la Complexité et l’Ambiguïté (VUCA), la capacité d’adaptation est devenue une compétence essentielle pour réussir dans tous les domaines de la vie. Les changements rapides et imprévisibles qui se produisent dans le monde VUCA exigent que nous soyons flexibles et réactifs, capables de nous adapter rapidement aux nouvelles situations et aux nouvelles exigences.

L’une des compétences clés pour développer notre capacité d’adaptation est la capacité de rebondir après un rejet ou une critique. Les rejets et les critiques peuvent être difficiles à accepter, mais apprendre à les gérer de manière constructive est essentiel pour développer notre résilience et notre estime de soi. Savoir rebondir après un rejet ou une critique peut également nous aider à développer notre confiance en nous-mêmes et à rester motivés face aux défis qui se présentent.

Dans cet article, nous allons explorer des méthodes et des références reconnues pour rebondir après un rejet ou une critique, et comment cela peut nous aider à développer notre capacité d’adaptation et à réussir dans un monde VUCA. Nous verrons comment identifier nos valeurs personnelles, fixer des objectifs réalistes, planifier notre temps, éliminer les distractions, apprendre à dire non et faire des choix conscients peut nous aider à rebondir après un rejet ou une critique et à développer notre santé mentale positive.

Comment les personnalités inspirantes ont su rebondir face aux critiques et aux échecs

Nous ne sommes pas seuls à faire face aux critiques et aux échecs dans notre vie professionnelle. Les personnalités comme J.K. Rowling, Arianna Huffington, Richard Branson, Rafael Nadal ou Steve Jobs ont toutes surmonté des obstacles pour réussir.

  • Rowling a persévéré malgré la pauvreté, le chômage et la dépression pour devenir l’une des auteurs les plus vendues de l’histoire. Après la vente de son entreprise, Huffington Post, à AOL en 2011, Arianna Huffington a commencé à ressentir les effets négatifs de son style de vie frénétique et de sa négligence de sa santé mentale. Elle a réalisé que l’obsession de la réussite et la culture de la productivité constante qui prévalent dans de nombreuses entreprises pouvaient être toxiques pour la santé mentale. Elle a décidé de fonder une nouvelle entreprise, Thrive Global, qui promeut le bien-être et la santé mentale.
  • Richard Branson a utilisé ses échecs pour se réinventer et lancer de nouvelles entreprises à succès. Après l’échec de Virgin Cola, il a décidé de se concentrer sur les industries où il avait une expertise, comme l’aérien et les télécommunications.
  • Rafael Nadal a travaillé dur pour devenir l’un des plus grands joueurs de tennis de tous les temps. Ces blessures ont parfois mis en péril sa carrière, mais il a su rebondir en travaillant dur pour retrouver sa forme physique et en utilisant une attitude positive.
  • Steve Jobs, co-fondateur d’Apple, a également connu de nombreux échecs et critiques tout au long de sa carrière, y compris d’être licencié de sa propre entreprise. Cependant, il a su rebondir et se réinventer en lançant de nouveaux produits innovants, qui ont finalement fait d’Apple l’une des entreprises les plus prospères au monde.

Inspirons-nous de ces exemples pour faire face aux défis professionnels et savoir rebondir après un échec ou une critique. Nous pouvons tous apprendre de ces personnalités et utiliser leur résilience pour réussir dans nos propres carrières. Mais comment faire pour rebondir après un échec ou une critique ?

Sept techniques simples pour rebondir avec assurance techniques simples pour rebondir avec assurance

Voici sept pistes pour vous aider à faire face à ce challenge et réussir professionnellement :

  1. Identifiez vos valeurs : L’identification de vos valeurs est un premier pas important pour trouver un sens et une direction dans votre vie. Selon une étude publiée dans la revue Journal of Personality and Social Psychology, la clarification de vos valeurs peut aider à renforcer votre résilience et votre estime de soi. En identifiant vos valeurs personnelles, vous pouvez vous rappeler que votre valeur ne dépend pas de ce que les autres pensent de vous.
  2. Fixez des objectifs : La fixation d’objectifs est une méthode éprouvée pour vous aider à vous concentrer sur l’avenir et à vous motiver. Si vous avez subi un rejet ou une critique, fixez-vous des objectifs pour rebondir et vous remettre en selle. Établissez des objectifs réalistes pour éviter de vous décourager, et n’oubliez pas de prendre soin de votre santé mentale en fixant des objectifs liés à la relaxation ou à la réduction du stress. Selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology, la fixation d’objectifs peut aider à améliorer la confiance en soi et à réduire les niveaux de stress.
  3. Planifiez votre temps : Accordez du temps à la réflexion et à la récupération après avoir subi un rejet ou une critique, plutôt que de vous précipiter pour passer à autre chose. Consacrez du temps à la santé mentale en planifiant des activités régulières qui vous aident à vous détendre et à vous ressourcer, comme une promenade dans la nature ou un bain relaxant. La planification de votre temps peut vous aider à mieux gérer votre vie et à éviter la surcharge de travail. Selon une étude publiée dans la revue BMC Public Health, la planification du temps peut aider à réduire les niveaux de stress et à améliorer la qualité de vie.
  4. Éliminez les distractions : Évitez de vous laisser distraire par les pensées négatives ou les critiques en vous concentrant sur les aspects positifs de vous-même et de votre vie. Utilisez des techniques de relaxation ou de méditation pour vous aider à vous concentrer et à vous recentrer sur vous-même. Selon une étude publiée dans la revue Computers in Human Behavior, les médias sociaux peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale en augmentant les niveaux de stress et en réduisant la qualité du sommeil.
  5. Apprenez à dire non : L’apprentissage de la capacité à dire non peut vous aider à préserver votre estime de soi et à éviter de vous laisser submerger par les critiques ou les attentes des autres. Selon une étude publiée dans la revue Journal of Personality and Social Psychology, la capacité à dire non est liée à une meilleure santé mentale et à une plus grande satisfaction de vie. N’hésitez pas à demander de l’aide ou à vous entourer de personnes positives et encourageantes.
  6. Faites des choix conscients : Soyez conscient de l’impact des rejets et des critiques sur votre santé mentale et votre estime de soi. Prenez des décisions qui renforcent votre confiance en vous et votre résilience plutôt que de vous décourager ou de vous faire douter de vous-même. Faire des choix conscients est important pour renforcer votre confiance en vous et votre résilience. Selon une étude publiée dans la revue Psychological Science, la prise de décision consciente est liée à une meilleure santé mentale et à une plus grande satisfaction de vie.
  7. Utilisez la visualisation : En visualisant régulièrement votre réussite, vous pouvez renforcer votre résilience et votre estime de soi, ce qui peut vous aider à rebondir après un rejet ou une critique. La visualisation est une technique utilisée en coaching pour aider à renforcer la confiance en soi et la résilience. La visualisation consiste à imaginer une situation dans laquelle vous réussissez, que ce soit une présentation professionnelle réussie ou un projet achevé avec succès. Selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology, la visualisation peut aider à améliorer la confiance en soi, la motivation et la performance.

    Les principes scientifiques

    Ces éléments nous permettent de reprendre du contrôle et de la confiance pour progresser en utilisant des principes scientifiques. Identifier nos valeurs personnelles nous aide à établir des objectifs alignés sur nos valeurs, ce qui renforce notre motivation intrinsèque et notre engagement envers notre travail. Fixer des objectifs concrets et réalisables stimule la dopamine, un neurotransmetteur du cerveau associé à la motivation et au plaisir, ce qui augmente notre confiance en nous-mêmes et notre motivation. Planifier notre temps et éliminer les distractions nous aide à réduire le stress et à maintenir notre concentration, en favorisant la production de noradrénaline, un neurotransmetteur du cerveau associé à l’attention et à la concentration. Éliminer les distractions en prenant des pauses régulières pour se détendre et se ressourcer peut également favoriser la production de dopamine et d’ocytocine, des neurotransmetteurs du cerveau associés au bien-être et au plaisir.

    Apprendre à dire non nous aide à maintenir une charge de travail gérable, ce qui favorise notre équilibre travail-vie personnelle et notre santé mentale. Enfin, faire des choix conscients en se rappelant régulièrement nos valeurs personnelles et en prenant des décisions qui renforcent notre confiance en nous-mêmes et notre résilience stimule la production de sérotonine, un neurotransmetteur du cerveau associé à l’humeur positive et à la confiance en soi.

    Savoir rebondir après un rejet ou une critique est une compétence essentielle

    En utilisant les méthodes et les références que nous avons explorées, comme l’identification de nos valeurs personnelles, la fixation d’objectifs réalistes, la planification du temps, l’élimination des distractions, l’apprentissage à dire non et à faire des choix conscients, nous pouvons renforcer notre résilience et notre estime de soi, tout en développant notre santé mentale positive.

    L’apprentissage de cette compétence peut prendre du temps et nécessiter de la pratique, mais il est essentiel pour réussir professionnellement et personnellement. Nous ne sommes pas seuls dans nos défis professionnels et de nombreuses personnalités célèbres ont su rebondir après des échecs et des critiques, comme J.K. Rowling, Arianna Huffington, Richard Branson, Rafael Nadal et Steve Jobs.

    Enfin, il est important de souligner que la santé mentale est étroitement liée à notre capacité de rebondir après un rejet ou une critique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé mentale est une composante essentielle du bien-être global et de la réussite professionnelle. En utilisant les méthodes et les références que nous avons explorées, nous pouvons renforcer notre santé mentale positive et améliorer notre capacité de rebondir face aux défis professionnels.

    Références :

    • “World Health Organization. (2001). Mental health: A state of well-being. Geneva, Switzerland: World Health Organization.”
    • Peterson, C., & Seligman, M. E. P. (2004). Character strengths and virtues: A handbook and classification. New York: Oxford University Press.
    • Langer, E. J. (1989). Mindfulness. Reading, MA: Addison-Wesley.
    • Seligman, M. E. P. (1990). Learned optimism. New York: Knopf.

    Photo générée via Midjourney

    Voici quelques astuces pour intégrer facilement les techniques pour rebondir après un rejet ou une critique dans votre journée de travail :

    • Identifiez vos valeurs : Prenez quelques minutes chaque matin pour réfléchir à vos valeurs personnelles et comment elles se reflètent dans votre travail. Par exemple, si l’une de vos valeurs est l’honnêteté, réfléchissez à la manière dont vous pouvez intégrer cette valeur dans votre travail quotidien en étant transparent avec vos collègues ou clients.
    • Fixez des objectifs : Écrivez vos objectifs sur un post-it et collez-le sur votre ordinateur ou votre bureau pour vous rappeler constamment ce que vous voulez accomplir. Par exemple, si votre objectif est de terminer un projet important cette semaine, décomposez-le en petites tâches quotidiennes et notez-les dans votre agenda.
    • Planifiez votre temps en utilisant des outils tels que des listes de tâches et des calendriers pour vous aider à rester organisé et à éviter de vous laisser submerger par le stress et les distractions. Par exemple, si votre objectif est de terminer un projet important cette semaine, décomposez-le en petites tâches quotidiennes et notez-les dans votre agenda.
    • Éliminez les distractions en prenant des pauses régulières pour vous détendre et vous ressourcer, en éloignant les appareils électroniques et en évitant de consulter les médias sociaux pendant les périodes de travail intense. Évitez également de consulter vos e-mails ou les médias sociaux pendant ces périodes. Par exemple, vous pouvez utiliser des applications comme “Freedom” pour bloquer l’accès à certains sites pendant une période de temps déterminée.
    • Apprenez à dire non en sachant quand vous avez atteint vos limites et en demandant de l’aide lorsque vous en avez besoin. Si vous êtes débordé ou si vous avez déjà trop de projets en cours, n’hésitez pas à dire non à de nouvelles demandes ou tâches. Par exemple, si un collègue vous demande de l’aide pour un projet qui n’est pas de votre domaine de compétence, expliquez-lui poliment que vous n’êtes pas disponible pour l’aider.
    • Faites des choix conscients en vous rappelant régulièrement vos valeurs personnelles et en prenant des décisions qui renforcent votre confiance en vous et votre résilience. Par exemple, si nous avons échoué dans un projet, nous pouvons nous rappeler nos valeurs d’apprentissage et de croissance, et prendre la décision consciente de chercher des feedbacks constructifs pour mieux comprendre nos erreurs et comment nous améliorer pour le prochain projet. Nous pouvons également prendre la décision consciente de ne pas nous laisser submerger par les émotions négatives et les pensées de faible estime de soi, mais plutôt de nous concentrer sur les aspects positifs de nos compétences et de nos réalisations, et de chercher des solutions créatives pour rebondir et avancer. 

    En intégrant ces techniques dans votre journée de travail, vous pouvez développer votre capacité à rebondir après un rejet ou une critique et à réussir professionnellement.

    Le piège des résolutions et des objectifs à court terme

    Le piège des résolutions et des objectifs à court terme

    Vous êtes-vous déjà fixé une résolution sans réussir à l’atteindre ? Beaucoup d’entre nous ont fait l’expérience de ne pas accomplir une résolution qu’ils avaient prise. Il est fréquent de se retrouver coincé, freiné par un manque de motivation et nous abandonnons et n’accomplissons rien du tout. Pourquoi agissons-nous ainsi ? L’une des principales raisons est le manque d’engagement, le manque de lien entre un objectif à court et moyen terme et nos valeurs, notre identité ou l’identité à laquelle nous aspirons. Si nous prenons un engagement sérieux et que nous nous le rappelons constamment, nous aurons beaucoup plus de chances de persévérer et d’atteindre notre objectif. Mais pour qu’un engagement soit sérieux, il doit être authentique, il doit correspondre à vos valeurs.

    Avant de se tourner vers quelques solutions, regardons un environnement dans lequel nous avons l’habitude de fixer et d’atteindre des objectifs. Ils ne sont pas toujours motivants, mais les objectifs font partie d’un processus bien établi. Et il est important de reconnaître que ces processus, dans cet environnement, fonctionnent malgré tout beaucoup mieux que ceux qui accompagnent nos objectifs et nos résolutions personnelles de fin d’année. Vous l’avez deviné ? Il s’agit du monde de l’entreprise. Ce qui fait la différence dans le contexte de l’entreprise, c’est qu’en général, les objectifs sont liés à une vision et à une mission de l’entreprise. Le lien entre un objectif à court terme et les objectifs à long terme de l’entreprise est même un garant du succès de celle-ci, en tout cas pour les entreprises visionnaires.

    Travailler des objectifs qui ne correspondraient pas à la vision de l’entreprise, des objectifs qui n’ont aucun lien avec le pourquoi de la société pour laquelle on travaille, n’a pas de sens. Et le manque de sens est une des raisons principales du désengagement du collaborateur.

    Le stress de fin d’année, l’idée de refaire une nouvelle année avec les mêmes mauvaises habitudes ou dans le même environnement, nous pousse à formuler des résolutions. L’occasion d’exprimer un ras-le-bol général. Seulement, une fois le passage rituel dans la nouvelle année effectué, nous constatons que notre bonne intention de fin d’année n’est souvent pas suffisante pour mettre en place ce changement.Cette fois, ce sera peut-être différent. Je vous propose 2 réflexions pour renforcer vos objectifs et vos résolutions:

    1. Connectons nos résolutions à nos valeurs, à notre identité ou celle à laquelle on aspire.

    Vous voulez arrêter de fumer, très bien, mais à côté de l’amélioration de votre santé, pourquoi faites-vous cela ? Et surtout, en quoi le fait d’arrêter de fumer est-il en lien avec votre vision personnelle ? Bon nombre de personnes ont de la peine à changer leurs mauvaises habitudes. C’est normal, qu’on le veuille ou non, ce sont aussi nos mauvaises habitudes qui nous définissent. Prenons un deuxième exemple, l’envie de changer d’emploi et de retrouver une autre qualité de vie. Et si nous commencions par décrire la personne que nous aimerions être, les valeurs qui nous animent et qui devraient aussi définir l’entreprise ? Ce sera dès lors plus facile de trouver l’énergie pour rédiger un CV ou pour commencer à se positionner en interne pour un autre poste. Nous voulons augmenter nos chances de changement, essayons de connecter ce changement à une vision personnelle. Pour définir une vision personnelle, essayons de répondre à ces deux questions : quelles valeurs nous animent et nous motivent ? Qui aimerions-nous être ou continuer à être ?

    2. Formulons un objectif de progression.

    Vous voulez instaurer une meilleure communication au sein de votre équipe et vous avez décidé de devenir un meilleur leader ? C’est une pensée et un objectif de progression qui vous donnent de l’énergie. Par conséquent, il vous sera plus facile de vous fixer ensuite des objectifs à court terme tels que la formation, le coaching ou la réflexion sur vos méthodes de leadership.

    Si vous aspirez à être une personne pleine d’énergie, en bonne santé et disponible pour votre famille, une résolution visant à arrêter de fumer ou à faire un peu plus de sport sera plus facile à mettre en place. Surtout, cela vous permettra de changer et d’adapter vos objectifs. Si vous réalisez qu’il est plus efficace de modifier votre alimentation ou de mieux gérer votre sommeil dans un premier temps, rien ne vous en empêche. Vous restez toujours en phase avec votre objectif de progression.

    3. Objectif de progression ?

    Un objectif formulé de manière SMART est par définition fixe et plutôt orienté court terme. Il ne permet pas de tenir compte de la dynamique extrêmement rapide de notre environnement. Un objectif de progression ou d’excellence est plus flexible, il vous laisse toute autorité pour réadapter vos objectifs à court terme si votre environnement évolue rapidement.

    Les objectifs SMART sont également considérés comme des objectifs fixes. Selon les travaux de Carol S. Dweck[1], avec les contraintes de mesures et de temps, ils peuvent activer un état d’esprit fixe. Les objectifs de progression permettent quant à eux une interaction avec les problèmes qui peuvent surgir, favorisant l’apprentissage et la capacité à trouver des solutions tout en restant aligné avec son objectif de croissance. Ainsi, les individus orientés vers la progression ont tendance à rester optimistes, à avoir des stratégies de résolution de problèmes plus efficaces et à persister face aux défis tout en poursuivant leurs objectifs.

    Un objectif de croissance a pour avantage de stimuler plus efficacement notre niveau de dopamine qu’un objectif fixe. Panksepp, l’un des grands contributeurs aux neurosciences affectives, propose que la stimulation du système de recherche incite un animal à adopter une stratégie de recherche appétitive. Le système de recherche incite à la curiosité, facilite l’apprentissage et sous-tend l’idée de travailler plutôt avec des objectifs de progression. Lorsque nous sommes dans un état de recherche appétitive ou de désir de gratification, les niveaux de dopamine augmentent, puis ils diminuent lorsque nous sommes dans un état de consommation.

    Ce sont les petites alarmes de notification qui font monter notre niveau de dopamine et qui nous incitent à l’action. Une fois le message ouvert, le niveau de dopamine diminue. Un objectif de progression qui nous impose une posture de recherche d’excellence pourra ainsi s’appuyer sur des niveaux de dopamine plus importants.

    Vous trouverez d’autres réflexions pour atteindre vos objectifs sous ce lien,

     Références:

    Comment performer, se sentir plein d’énergie et moins fatigué ?

    Comment performer, se sentir plein d’énergie et moins fatigué ?

    Nous voulons tous progresser, mettre plus de qualité dans nos vies, améliorer l’ordinaire de nos vies ou de nos familles. Et pourtant beaucoup d’entre nous en restent au niveau de l’intention, mais ne se mettent pas en mouvement. Une des raisons qui explique très souvent la difficulté de mettre des objectifs en place, c’est tout simplement que nous n’avons pas suffisamment prêté attention au niveau d’énergie à disposition et probablement que l’on a oublié de réfléchir à celui nécessaire à la mise en œuvre de nos objectifs. Et pourtant nous savons que ça ne fait aucun sens de s’engager sur un voyage même passionnant, si les batteries sont à plat.

    Toutes les bonnes choses de la vie, tous les objectifs que l’on aimerait se fixer ne pourront être atteints sans une bonne gestion de l’énergie. Parfois nous dépensons (ou nous gâchons) toute notre vitalité dans des tâches répétitive et nous n’avons plus alors d’énergie à travailler ce qui pourrait nous rendre la vie plus facile. Comme le grenier, la cave ou le classeur dans lesquels nous perdons beaucoup d’énergie à rechercher un objet ou une information, parce que nous n’avons pas pris une bonne fois pour tout le temps de structurer, ranger et trier.

    Certains pensent améliorer leur gestion du temps en ajoutant des activités supplémentaires à une journée déjà bien remplie. Oubliant de remettre en question les tâches existantes ou la manière de les effectuer. Et puis le niveau d’énergie est déterminant lorsque vous devez prendre la décision de vous mettre en action. Vous est-il déjà arrivé, le matin, avant de sortir du lit de vous poser la question “Est-ce que je me lève maintenant ou dans 10 minutes?” et tout d’un coup de vous apercevoir que cette décision vous a pris 20-30 ou même 40 minutes ? Nos décisions se prennent beaucoup plus facilement lorsque nous avons un bon niveau d’énergie. Elles nous coûtent énormément de temps lorsque nous sommes fatigués ou que notre niveau d’énergie est au plus bas. Il est plus facile de décider le matin entre 10.00 heures et la pause de midi que le soir, éreinté après une journée de travail. Difficile de privilégier la décision de faire du sport lorsqu’après une journée harassante le sofa nous tend les bras. Sauf si cette décision a été anticipée quelques heures auparavant.

    Un manque d’énergie ralentit la prise de décision et en diminue sa qualité. Que vous soyez en groupe ou en séance au travail lorsque la fatigue s’installe, l’efficacité diminue et le temps indispensable pour effectuer vos tâches s’allonge.

    Les routines vous permettent d’économiser de l’énergie : automatisez toutes les actions répétitives qui demandent de l’énergie.

    Les routines sont là pour nous décharger de décision à prendre. L’apprentissage de la conduite demande une énergie énorme et au fur et à mesure que les routines s’installent, on a suffisamment d’énergie pour se concentrer sur la route et même écouter la radio (voir même chanter 😊).

    Les prises de décision nous coûtent de l’énergie, donc autant l’économiser ou l’anticiper quand on n’en a pas besoin. Un petit exemple : fort du trend de la routine matinale, je me suis dit que j’allais adopter un départ de la journée plus sain en essayant d’y intégrer du sport, de la lecture et de l’écriture ainsi qu’un peu de méditation en pleine conscience. Les premières fois je n’ai pas réellement réussi. Chaque décision que je devais prendre le matin me faisait prendre un retard important sur toute ma routine. À chaque fois que je me posais la question “OK, qu’est-ce que je fais comme exercice ?” ou “quel livre vais-je lire?” me “coûtait” à chaque fois un temps incroyable. Jusqu’à ce que je décide de tout organiser le soir avant. Au lever du lit la prise de décision prend du temps. Pourquoi ? Parce que la prise de décision demande de l’énergie et au sortir du lit, elle est relativement basse. Un facteur décisif est de réduire à un minimum le nombre de décisions à prendre le matin en les prenant le soir avant. Je prépare dorénavant tous les détails, mes affaires, la bouteille d’eau, la Playlist, la tenue de sport le soir avant. Cette habitude m’a permis d’être beaucoup plus efficace et de profiter plus intensément et plus efficacement de ces moments que je m’octroie le matin. L’optimisation et la préparation systématique a permis d’installer cette nouvelle routine plus facilement. J’ai d’ailleurs fait un article qui présente une méthode systématique pour faciliter la mise en place de routine.

    Activez les boosters d’énergie : mettez de la passion et donnez du sens à ce que vous faites !

    Vous connaissez sûrement des personnalités qui semblent être comme des extra-terrestres : Elon Musk, Arnold Schwarzenegger, Steve Jobs, Bill Gates, Warren Buffet, Jeff Bezos, etc. On se demande où ils trouvent l’énergie d’effectuer tous leurs projets. Qu’ont-ils en commun ? Ils s’identifient fortement avec ce qu’ils font. “Aimer ce que l’on fait” et “faire ce que l’on aime”, ces 2 principes résument assez bien ce qui les relie. On peut y ajouter “apprendre à aimer ce que l’on fait”. Il s’agit de donner du sens à ce que l’on fait. Cela n’est pas gratuit et demande de la réflexion et de l’analyse en répondant d’abord aux questions suivantes : qu’est-ce qui vous fait rêver ? Quels sont les modèles, les personnalités qui vous inspirent ? Pour quelles raisons ? Recherchez dans vos expériences, celles qui vous ont le plus marquée ? Celles avec lesquelles vous avez ressenti l’impression de vous réaliser. Et si l’on n’a toujours aucune idée, c’est le moment idéal pour expérimenter et planifier tout plein de nouvelles choses, afin de rechercher ce qui vous fait vibrer. Une formation en ligne, une activité entre amis que l’on n’a jamais faite. Quels sont les éléments dans ces activités qui vous motivent, qui vous intriguent ?

    Une fois les éléments trouvés, travaillez sur une journée idéale dans 5 ans. Faites un tableau de vue d’ensemble (visionsboard) et intégrez dans votre journée tout ce qui vous permettra de vous rapprocher le plus de votre objectif. Cela peut-être le développement de compétences, comme s’engager dans un projet avec le rôle de coordinateur, parce que l’on aimerait dans 5 ans travailler comme coordinateur dans une troupe de théâtre. Cela pourrait être de s’intégrer dans une association et de s’engager pour rechercher de nouveaux fonds, parce que l’on a besoin d’un réseau élargi et de travailler sur ses compétences de communication pour un projet de vie spécifique.

    Vivez l’instant présent et apprenez à reprendre le contrôle en éliminant toutes les pensées qui ne vous font pas avancer.

    Concilier « faire plus avec moins » et « faites moins et soyez plus » nous reporte à notre responsabilité de trouver un équilibre entre l’activité et le repos qui nous rend plus productifs et plus détendus. Si nous n’arrivons pas atteindre cet équilibre, c’est que nous en sommes la cause, rien ni personne d’autre. La méditation, la sophrologie, l’autohypnose, la méditation en pleine conscience sont des méthodes qui permettent de mieux ancrer le présent et la récupération mentale et physique dans la performance. Comme le sportif de haut niveau qui cultive la capacité de performer de manière détendue.

    Pour éviter de ruminer, j’ai appris à faire la distinction entre un vrai problème, un problème sur lequel je n’ai que peu de contrôle et une interprétation sans beaucoup de fondement. Pour distinguer une interprétation d’un problème, je repère tous les mots qui ne sont pas précis afin d’en sortir les faits. Lorsque la pensée « Je n’arriverais pas à terminer dans les temps » me traverse l’esprit je me pose alors les questions suivantes « Qu’est-ce que tu n’arriveras pas terminer à temps ? » et « Quand est-ce que ces tâches doivent être terminées » et dans ce cas encore les 2 options suivantes : «Quelles pourraient être les pires conséquences d’un retard ? » et « Quelles options ai-je pour les effectuer plus rapidement et avec moins de ressources ? ». J’essaie avec les 2 premières questions de sortir les faits, puis je réponds aux les questions suivantes pour faire ressortir les problèmes sur lesquels je peux influer « Quelle est ma marge de manœuvre ? », « Quelle est mon influence ?”, ” Est-ce que la résolution dépend de moi ou de quelqu’un d’autre ? “. Lorsque j’ai bien vérifié que la résolution du problème est sous mon contrôle, et que je peux y faire quelque chose, je l’adresse assez rapidement. À chaque fois qu’il y a un élément qui présente un challenge, je sais qu’il va me travailler jusqu’à ce que j’aie trouvé une réponse adéquate. À force j’ai intégré une routine de travail qui m’aide assez efficacement et qui se traduit par : “Clarifier et planifier avant de tenter de résoudre” (de toute façon ce qui se résout assez rapidement ne me pose en général pas de problème) :

    1. Clarifier : ma routine commence par répondre aux questions suivantes “Qu’est-ce qui me pose problème ?”, “Qu’est-ce que je ressens et pourquoi ce ressenti est lié à ce problème ?” et “Est-ce que j’ai besoin d’informations supplémentaires qui m’aideront à faire cette tâche ?”
    2. Planifier : et après avoir répondu aux questions, je bloque assez rapidement un créneau dans mon calendrier en me posant la question suivante : “Quand traiter ce problème et avec qui ?”. Si je n’arrive pas à effectuer la clarification facilement alors, je me planifie dans mon calendrier un moment où je peux l’effectuer sans la pression du temps.

    J’ai appris à faire ces 2 étapes le plus rapidement possible, mais on peut également les faire en fin de journée avant de rentrer du travail. En tous les cas avant de se coucher. Sinon les pensées négatives sont un peu comme ces applications qui restent ouvertes sur le mobile et qui ne font que consommer de l’énergie inutilement.

    Lorsque j’ai des pensées qui ne font pas partie des catégories qui précèdent, mais qui s’apparentent plus à des jugements ou des interprétations sur le futur, je me pose les questions suivantes : « Comment est-ce que je me sens lorsque j’ai cette pensée en tête ? » et ensuite « Comment trouver une formulation qui me permette de me sentir mieux ? ». La pensée par exemple « Ils ne m’écoutent pas » pourrait se transformer en «lls m’écouteront plus facilement lors d’entretien individuel et je vais prendre du temps à trouver le moyen de me faire entendre en séance de team ». Pour approfondir ou aller plus loin avec le travail sur les jugements et les pensées négatives, je vous recommande la méthode « The Work » de Katie Byron, qui peut se faire seul ou avec l’aide d’un coach. D’autres pistes pour lutter contre les pensées négatives sur le site wiki-how.

    Le sommeil un pilier de la balance énergétique.

    Le corps a besoin d’un certain nombre d’heures de repos pour récupérer. Le cerveau utilise le sommeil pour travailler certains processus mentaux. Le sommeil est donc essentiel pour assurer le bon fonctionnement du système nerveux central. Il participe activement aux processus de mémorisation, de traitement de l’information et dans l’apprentissage de nouvelles tâches. Un adulte a besoin d’environ 6 à 9 heures de sommeil par nuit. Il n’y a pas de règle, chacun a un besoin spécifique de sommeil qui variera également en fonction de la récupération que l’on n’a pu ou pas pu avoir les jours précédents. Trouvez votre temps de sommeil adéquat ! Je pense qu’en dessous de 6 heures, même si l’on n’a pas de gestion pointue de l’énergie durant la journée, c’est définitivement trop bas. Les spécialistes [1] préconisent également un sommeil de qualité, continu plus qu’un sommeil prolongé. J’ai résumé ci-dessous quelques conseils [1] :

    1. Les heures de coucher et de lever qui doivent être constantes la semaine comme le Week-End. Se lever tard le matin ne fera que retarder l’heure du coucher de la nuit suivante. Trouver son heure de réveil idéale ! Personnellement je préfère aller me coucher plus tôt pour me réveiller entre 4.30 et 5.00 heures du matin. Ce que je n’arrive pas faire, si je me couche après 23h00. J’ai besoin actuellement d’environ 6 à 6.30 heures de sommeil.
    2. Éviter d’associer le lit à toute activité non compatible avec le sommeil comme lire, regarder la télévision ou sa tablette, manger, etc. Au cours de vos réveils nocturnes, si vous ne parvenez pas à vous rendormir, il vaut mieux vous relever, quitter la chambre et s’occuper jusqu’à l’arrivée du prochain cycle de sommeil en se livrant à quelques occupations délassantes (lecture, musique, etc.). -> parfois une méditation ou un exercice de respiration peuvent-être aidants.
    3. Si durant la journée on ressent une grande fatigue, une sieste limitée à 15 minutes fera l’affaire. Si vous avez des problèmes de somnolence, les grandes siestes sont déconseillées. Bon pour ma part, si je peux faire une pause de 15 minutes en mode méditation durant la journée c’est parfait. Cela me redonne de l’énergie pour l’après-midi, et me permet de faire comme si l’on appuyait sur le bouton “reset”, un peu comme si l’on retrouve la vitalité du matin.
    4. Éviter le soir tout ce qui va augmenter la température du corps avant de vous coucher, les bains trop chauds ou une activité intellectuelle intense jusque tard. Si vous aimez la lecture, lisez avant d’aller vous mettre au lit. Et pour diminuer un peu la température du corps pourquoi ne pas essayer la douche froide ?
    5. Éviter les repas trop lourds et les excitants comme le café, les boissons au cola, les cigarettes, et bien sûr l’alcool. L’alcool est utilisé par certaines personnes pour faciliter l’endormissement. Mais il provoque alors un sommeil de mauvaise qualité, peu réparateur. Il est préférable de prendre une tisane (ou un verre de lait).
    6. Il faut également créer des conditions propices à l’endormissement : éviter le bruit, une chambre trop chaude ou trop froide, choisir un lit confortable. On s’endort évidemment bien mieux dans de bonnes conditions de confort, de tranquillité et d’obscurité plus ou moins complète.

    Sachez aussi éviter la « rumination » au lit. Apprenez à vous relaxer avant de vous coucher et surtout tentez de résoudre vos problèmes avant de vous endormir. Comme expliqué précédemment : les problèmes qui ne sont pas adressés ne peuvent que provoquer une anxiété et une tension nerveuse qui vous donneront des difficultés à l’endormissement et provoqueront une insomnie.

    Le sport, l’activité physique qui booste notre cerveau et notre niveau d’énergie [2]

    Quand nous sommes fatigués, la dernière chose que nous voulons faire c’est de l’exercice. Mais je suis sûr qu’il vous est déjà arrivé de vous retrouver sans énergie à devoir faire une activité sportive. Et étonnamment lorsque l’on a réussi à passer par-dessus cette barrière mentale, on oublie rapidement dans l’effort la fatigue qui accaparait notre motivation. Dans le cas d’une fatigue mentale, c’est encore plus flagrant. Le sport nous donne l’occasion de nous concentrer sur autre chose et ainsi de soulager tout notre système nerveux.

    Des chercheurs ont analysé les données de 70 recherches [2]. À plus de 90%, celles-ci montrent que les personnes sédentaires qui entreprennent des exercices réguliers, qu’elles soient en bonne santé ou qu’elles souffrent de maladies comme le cancer, le diabète ou des maladies cardiaques, améliorent la fatigue comparativement aux groupes de comparaison.

    Les chercheurs ont quantifié l’effet de l’exercice et estiment qu’il est plus bénéfique comme traitement contre la fatigue que des médicaments. Des études ont déjà montré de nettes augmentations des neurotransmetteurs qui influencent l’énergie et l’humeur telles que la noradrénaline, la dopamine et la sérotonine chez des animaux mis en conditions d’exercice régulier.

    Également dans les mêmes sources les études ont démontré que plus les gens marchent, plus ils se sentent énergiques et plus leur humeur est bonne. Les résultats montrent, toujours selon les chercheurs, une relation claire et forte entre le nombre de pas effectués dans une journée et le niveau général d’humeur et d’énergie. À la fin de chaque journée, les participants évaluaient, au moyen d’échelles, leur estime de soi, leur sentiment d’être heureux, leur humeur générale, leur niveau de dépression, d’énergie et de tension. Plus les gens sont déprimés, moins ils veulent faire de l’exercice, même si c’était la meilleure chose pour eux.

    L’activité physique est bonne pour le cerveau, elle participe à la neuroplasticité et donc à notre capacité à apprendre et à aborder le changement. Des chercheurs finlandais ont démontré que le volume de la matière grise augmente significativement en fonction de l’activité physique. On conseille au moins 30 minutes d’activités physiques par jour 4 fois par semaine. Une promenade ou une marche d’un bon pas au début peut faire l’affaire et permettra de reprendre pied de manière un peu plus douce en cas de baisse d’énergie importante. Les sportifs qui pratiquent au moins 1 heure de course à pied par semaine sont moins déprimés et plus extravertis que ceux qui n’en font pas.

    Les boosters immédiats : La physiologie

    Il est difficile de sourire et d’avoir une émotion positive avec une posture recourbée, c’est physiologique. Alors, prenez une posture plus droite et concentrez-vous sur votre respiration. Prenez un modèle, quelqu’un qui symbolise pour vous la confiance. Regardez-le, observez et essayez de prendre sa posture, son phrasé, avec le même rythme et observez ce qui change. Pour plus d’informations sur le renforcement de la confiance par la posture je vous recommande également la vidéo de la psychologue Amy Cuddy. Elle a démontré qu’après 2 minutes dans une posture de «pouvoir» le taux de testostérone (hormone de dominance) avait augmenté et le taux de cortisol (hormone du stress) diminué. A contrario les personnes ayant adopté une posture non confiante (recroquevillées, épaules rentrées) ont vu leurs valeurs s’inverser ! Pour d’autres infos concernant la confiance, je vous recommande mon article sur la confiance.

    L’alimentation, source d’énergie de qualité… ou pas.

    Des repas trop chargés, des doses de sucres trop importantes, l’alcool, le tabac, je pense que rien ne vous surprendra dans ce que je vous cite. Pour se persuader qu’il vaut la peine d’abandonner une habitude, il est important de prendre conscience des effets de tel ou tel aliment sur son niveau d’énergie. Non seulement il est propre à chacun, mais en plus il évolue dans le temps. Je ne bois plus de lait comme lorsque j’avais 20 ans. Par contre de boire plus régulièrement de l’eau me donne de l’énergie. Le pain complet me provoque moins de problèmes que le pain blanc, qui ne me posait aucun problème à 20 ans. Je me suis aperçu que de manger trop de sucre trop tard le soir (les 2 lignes de chocolat .. ou 3 😊) ne m’aidait pas vraiment à m’endormir et que systématiquement le réveil était plus compliqué. J’aime bien ce principe qui dit « je suis ce que je mange ». Améliorer ses habitudes alimentaires nécessite de conscrire ses progrès, mais surtout mettre un programme en place vous permettra d’aborder de manière plus structurée un combat qui n’est pas pour toujours facile. Il est plus facile de se construire une habitude que de se désaccoutumer d’une autre. Si vous devez vous défaire d’une habitude, n’hésitez pas à lire mon article dédié à cette thématique, avec une procédure à suivre afin de vous aider dans cette démarche.

    Avez-vous vérifié votre consommation d’eau ? La plupart des baisses de régimes sont parfois simplement dues à une insuffisance dans l’hydratation. En vous levant le matin, pour vous réhydrater, n’hésitez pas à boire 5 dl voir plus et durant la journée au minimum 2 litres. Pour vous convaincre, faites un test durant une journée. Forcez-vous à boire toutes les 2 heures 5 dl d’eau et faites un bilan à la fin de la journée. La sensation de faim peut également être en fait un message de déshydratation. Puis il y a des boosters d’énergie comme le ginseng, l’huile essentielle de menthe poivrée et enfin la gelée royale. On peut également stimuler ses glandes surrénales avec des bourgeons de cassis. Je ne suis pas un spécialiste, mais vous trouverez facilement bons nombres de conseils sur internet ou pour les personnes qui veulent avancer plus rapidement pourquoi ne pas prendre contact avec un(e) diététicien ou un(e) nutritionniste.

    La fatigue chronique

    Le syndrome de ce siècle (et du siècle passé…). Appelée aussi fatigue surrénale, parce que dans la plupart des cas il s’agit d’une « fatigue » des glandes surrénales qui ont la fonction de produire du cortisol. Dans des phases de stress, le taux de cortisol monte plus haut que ce qui est nécessaire afin de générer suffisamment d’énergie. Lorsqu’une personne est exposée trop longtemps à des facteurs de stress, ses glandes n’ont plus l’énergie de produire suffisamment de cortisol. Le niveau de cortisol diminue en dessous du niveau de fonctionnement optimal et il en résulte une baisse d’énergie. J’aime à penser qu’elles arrêtent de produire de l’énergie pour envoyer un signal, qui est celui de changer quelque chose dans son mode de vie. Les causes de la fatigue chronique peuvent être le stress, la maladie, le manque de sommeil ou alors suite un traumatisme. Travailler sur les premiers points de cet article pourrait vous aider à trouver une réponse, même s’il est fortement recommandé d’aller voir un médecin en cas de persistance de la fatigue.

    Voilà quelques directions à prendre pour se remettre en piste. Beaucoup de personnes ont des projets, mais n’arrivent pas se mettre en route. Et pour certaines c’est parce qu’elles n’ont pas pensé à recharger suffisamment les batteries. L’énergie c’est le carburant qui vous aide à prendre des décisions. Sans énergie difficile de mettre des changements en place, d’avancer vers ses objectifs. Activités physiques, travail sur ses pensées négatives, alimentation, posture, ou donner du sens aux activités que l’on fait : n’hésitez pas à me faire part de ce qui vous parle le plus, par le biais des commentaires. Un bon niveau d’énergie, c’est peut-être déjà un changement, mais c’est surtout la base nécessaire pour mettre en place d’autres changements. Si vous voulez prendre du contrôle sur votre vie, y mettre plus de qualité, c’est par là qu’il faut commencer.

    Références:

    Comment atteindre le prochain niveau? 7 stratégies pour progresser efficacement les 6 prochains mois

    Comment atteindre le prochain niveau? 7 stratégies pour progresser efficacement les 6 prochains mois

    Il y a une année, je me suis lancé le défi de professionnaliser mes compétences de coach et en même temps de m’essayer à la communication digitale. À la fin de cette année, j’ai construit un site internet, une page Facebook, une page Instagram, j’ai écrit une quinzaine d’articles, fait tout autant de vidéos et j’ai eu la chance également, d’exercer et de professionnaliser ma pratique du coaching et de la PNL avec des coachés extraordinaires. J’ai appris le montage vidéo, j’ai appris également à écrire des blogs. Je partage dans cet articles sept stratégies qui m’ont permis de transformer ce défi en réalité et de rendre le chemin tout aussi désirable que les objectifs que je m’étais fixé.

    Je reste assez lucide de la marge de progression qu’il me reste, et en même temps, je n’aurais pas pensé pouvoir atteindre ce résultat en seulement 12 mois. Vous me direz « OK, pour une année c’est jouable », si ce n’est que ces nouveaux objectifs, se sont ajoutés ou ont complétés d’autres activités professionnelles existantes. J’ai remplacé et fait évoluer des habitudes et réorganisé ma gestion du temps. Et même si parfois l’énergie et l’enthousiasme ont aussi eu leur baisse de régime, ces instants m’ont permis de remettre en question ma manière de travailler et la priorisation de certaines de mes activités.

    Je me rappelle que je débutais l’année passée par un premier article avec moins d’une centaine de vues, et qui traitait des résolutions de la nouvelle année. Là, j’ai plutôt envie de parler de ce qui fait la différence entre le vœu pieux de mettre du changement dans sa vie et finalement le projet qui va prendre forme. J’ai identifié 7 stratégies qui ont toutes bien fonctionné dans ma situation. Ces stratégies m’ont permis de rendre le chemin aussi désirable que les objectifs que je m’étais fixé. Je les partage volontiers avec vous, peut-être en reconnaitrez-vous quelques-unes qui vous parleront :

    1. Think big : connectez votre objectif à une vision à long terme

    Les nouveaux objectifs, comme les résolutions du Nouvel An sont des approches excitantes. Le problème est que ce type d’objectifs spontanés n’exige généralement pas beaucoup de planification. C’est généralement pour cette raison que la grande majorité des résolutions ne sera pas concrétisée. Une représentation précise de ce que vous voulez être et de ce que vous voulez atteindre durant les 3 à 5 prochaines années, vous permettra de faire une connexion forte du présent avec le futur. Définissez l’objectif en l’intégrant dans un programme plus grand et plus inspirant. Vous avez un objectif de santé et vous avez décidé de courir plus régulièrement ? Réaliser un semi-marathon ou même courir le marathon de New-York une fois dans votre vie vous fait rêver ? Fixez-vous dans ce cadre un objectif pour les 6 prochains mois. Celui par exemple de courir régulièrement 2 à 3 fois par semaine. Vous commencez par de petits pas qui eux vous donneront la force de faire de plus grands sauts dans quelques mois. Une chose importante : lorsque vous pensez à votre vie dans 3 à 5 ans pensez grand, « Think big ».

    2. Engagez-vous : enclenchez le mode coaching pour avancer efficacement et parlez de votre projet à votre entourage

    Eh oui, un coach utilise aussi le coaching pour avancer. Surtout au début, lors de la clarification de l’objectif et des étapes intermédiaires. Il est aussi possible de vous faire accompagner par un proche. L’avantage de faire appel à un coach professionnel, c’est d’avoir un accompagnement neutre, sans jugement. Le coach fera appel à toute une panoplie de techniques pour vous aider à découvrir et développer vous-même vos propres solutions. La qualité de son questionnement vous permettra très rapidement de vous poser les bonnes questions afin d’assurer un départ réussi. Après tout j’ai rarement vu un grand sportif ne pas se faire accompagner au début d’un nouveau challenge. Je sais, venant d’un coach, cela fait un peu vendeur, mais finalement lorsque l’on connait tous les bienfaits du coaching pourquoi ne pas y faire appel ? Avoir une personne qui va tout faire pour vous aider à avancer et en plus se mettre pour une fois dans le rôle du client, ce n’est pas mal non plus.

    Parlez de votre projet, intégrez les proches qui vont vous soutenir. On doute parfois de soi, les retours vous permettront de faire le tri entre les personnes qui vont pouvoir vous amener du support et celles pour lesquelles certains changements ne sont pas concevables. Mais n’ayez pas peur non plus des critiques négatives, celles qui sont là pour vous faire avancer. Parler de votre projet à votre entourage va vous faire améliorer votre idée, votre « pitch ». Vous repérerez à coup sûr les parties qui enthousiasment et celles qu’il va falloir retravailler.

    3. La bonne formulation : prenez du temps à bien formuler votre objectif

    La grande majorité des personnes qui viennent me voir sont surprises de la rapidité avec laquelle on peut procéder à la clarification des objectifs. Très souvent le coaching permet de dissiper un brouillard né des conflits intérieurs entre ce que l’on aimerait voir changer et les sentiments que l’on ressent au même moment. Comme l’exemple de ce coaché qui aimerait changer de travail et qui en même temps ressent de la déception et de la frustration. Ses sentiments qui apparaissaient à chaque fois qu’il pensait à changer de travail lui ont mis des bâtons dans les roues et l’empêchaient de se projeter dans le futur. La clarification a permis de mettre à jour les conflits intérieurs et dans ce cas cela a été suffisant pour redonner de l’énergie et avancer.

    En fixant votre objectif, vous investissez une bonne partie de votre capital temps. Prendre régulièrement une partie de ce capital afin de vérifier votre objectif, vous évitera de partir dans la mauvaise direction ou de vous décourager avant même d’avoir commencé. La vérification et la formulation de vos objectifs ne vous « coûtera » que 2 à 3 heures, mais elle vous économisera bien du temps en vous faisant réaliser qu’il existe certains raccourcis. Surtout elle vous permettra de mettre noir sur blanc votre objectif et toutes les ressources et contraintes avec lesquelles vous pourrez composer. Je vous ai mis en lien 10 questions qui vous aideront durant cette étape. Vous trouverez également sur mon site un questionnaire à télécharger.

    Ne soyez pas parfait, soyez pragmatique, si vous n’êtes pas satisfait de la formulation de votre objectif, ne retenez que la partie qui va vous faire avancer. Par exemple si « Je décide de changer de travail en 2019 » ne vous met pas à l’aise, vous pourriez transformer cette phrase de la façon suivante « Je vais faire un bilan de mes compétences d’ici avril » ou alors « Je travaille sur les 10 raisons de changer de job avec mon coach d’ici mars ». Vous aurez toujours la possibilité de reformuler dans 3 ou 4 mois un nouvel objectif qui pourra être « Je fais mes offres d’emploi dans 4 entreprises » ou alors « Je travaille sur les 4 manières d’améliorer la qualité de mes journées dans mon environnement professionnel ».

    4. Le contexte avant le contenu : choisir la bonne recette pour un plat de choix

    Au début, réfléchissez au « comment » c.-à-d. plus à la manière dont vous allez atteindre l’objectif qu’à l’objectif lui-même. Parfois, nos objectifs nous impressionnent tellement, qu’ils nous bloquent, comme la montagne majestueuse que l’on aimerait tant franchir, mais qui est décidément trop imposante. Si vous vous trouvez dans ce genre de situation et que votre réflexion se trouve comme devant un mur, oubliez pour un instant l’objectif. Songez à tout ce qui va vous permettre de l’atteindre plus facilement. Cela pourrait être, dans le cas d’un challenge :

    • Rencontrer un expert,
    • Établir avec lui un programme d’entraînement
    • Rencontrer des personnes qui ont eu le même challenge
    • Se fixer des objectifs intermédiaires, comme d’autres sommets un peu plus à notre portée
    • Développer dans les prochaines semaines une compétence qui servira au défi
    • Etc.

    5. Anticipez les vents contraires

    Quand ça ne va pas et que les vents sont contraires, préparez votre stratégie pour lutter contre les démotivateurs. Qu’il s’agisse de vos proches, de la fatigue, d’un échec, de vos pensées, réfléchissez à tout ce qui pourrait se mettre sur votre chemin et essayez de développer des stratégies de contre-attaque qui vous sont propres. Ancrez les générateurs d’énergie : rappelez-vous pourquoi vous vous êtes engagé sur ce chemin, regardez les progrès que vous avez faits. Pour les pensées négatives : prenez-en conscience et reformulez-les pour qu’elles vous fassent avancer. Une émotion qui vous tire en arrière ? Réfléchissez à l’intention positive, peut-être s’agit-il d’un indice qui vous demande un peu de créativité pour contourner le problème. Quand ça ne va pas, mettez-vous en mouvement, faites une marche ou alors même une petite tâche que vous aimez faire et qui vous rapproche de votre objectif.

    6. Engagez-vous dans des actions futures que vous ne pourrez pas facilement annuler

    Mettez-vous de petits défis qui vous obligeront à vous mettre en action. Pour approfondir un thème, il m’arrive d’organiser un Workshop ou une séance d’information. Lorsque je fixe le rendez-vous, je sais que je n’ai pas encore tout préparé. L’échéance et la confrontation de mon travail à plusieurs publics différents me permettront à chaque fois de l’améliorer.

    Vous avez un grand objectif ? Réfléchissez à l’axe du temps, partez plutôt lentement quitte à accélérer en cours de route. Comme pour une course d’endurance, si vous partez trop vite, vous risquez de vous essouffler, vous prenez alors le risque de mettre trop d’énergie sur des résultats qui ne vont pas vous convaincre.

    7. Questionnez systématiquement votre gestion du temps

    Repensez votre journée

    Travailler sur un objectif demande du temps et du travail. Par exemple durant l’année écoulée écrire des articles, tourner des vidéos et faire du montage sont probablement les activités qui m’ont demandé le plus d’énergie. Pour ce type de tâches, il a été nécessaire de reprioriser certaines activités. Pour l’écriture, j’y consacre le dimanche matin ou le vendredi en fin de journée. J’ai également modifié ma routine du matin. Je me lève assez tôt ce qui me donne la possibilité soit d’écrire 1 à 2 heures soit de faire du sport. Ce temps de gagné, l’est surtout le soir, je me couche 1 heure plus tôt (1 heure de télé en moins). Pour la construction du site internet, j’ai fait le choix de prendre une solution rapide. J’ai fait le compromis d’un site préconfiguré afin de me concentrer sur le contenu.

    Automatisez et trouvez des synergies

    Trouvez les synergies entre les différentes tâches qui meublent votre journée. Pour tourner des vidéos, j’ai dû prioriser au début sur d’autres activités. Pour les scripts, j’ai trouvé une optimisation facile puisque j’ai synchronisé les thèmes avec les thèmes des blogs qui me fournissent 99% du contenu. Pour le tournage, j’ai mis au point à chaque fois des améliorations pour réduire le temps de préparation et puis j’ai commencé à faire 2 vidéos en même temps. Et si au début le tournage me coûtait beaucoup d’énergie, qu’on dira plus émotionnelle, ma diction, ma présence étant bien loin de ce que j’avais en tête. Le fait de savoir que tourner des vidéos me permettait d’améliorer ma présence et ma manière de formuler les phrases a été pour moi déterminante. Tourner des vidéos m’a permis de prendre un peu plus d’assurance face à un objectif. J’ai également appris à me familiariser au matériel de tournage. Ce qui m’a fait accessoirement découvrir en peu plus en profondeur le monde de la photographie, une très belle découverte. Prenez régulièrement du temps pour automatiser et simplifier les séquences de travail qui sont gourmandes en temps et en énergie.

    Trouvez les dénominateurs communs avec les activités existantes

    Certains thèmes abordés sur mon site sont également des thèmes que j’ai abordés durant cette année dans ma fonction de manager. Il a été relativement simple grâce à cette synergie de libérer du temps supplémentaire pour écrire un article et développer une vidéo. À chaque fois que vous désirez développer quelque chose de nouveau, regardez comment vous pouvez augmenter votre motivation en y donnant une utilité dans vos activités actuelles. Tourner des vidéos m’a servi clairement à développer plus d’assurance en public pour mon activité actuelle (…et il y a encore du potentiel 😊). Développer certains sujets m’a permis d’enrichir mes connaissances et de renforcer mes compétences de coach et de manager.

    Voilà quelques pistes pour faire de cette année une de vos meilleures années. Vous êtes convaincu, alors bloquez tout de suite du temps pour y travailler. Vous avez vraiment envie, mais la confiance n’est pas encore là, focalisez-vous sur la prochaine petite action où vous êtes sûr de vous engager. De quoi avez-vous besoin pour vous sentir plus en confiance et démarrer votre projet ? Et n’oubliez pas que la plus petite mesure peut-être de prendre rendez-vous avec un professionnel qui peut vous accompagner afin de vous faire avancer efficacement vers votre objectif.

     

    Pin It on Pinterest

    Shares
    Share This