Comment gérer les émotions ?

Ne pas écouter une émotion aura la fâcheuse conséquence de l’amplifier. Elle se comporte parfois comme un enfant que l’on n’écoute pas et « qui sait qu’il doit parler toujours plus fort » s’il veut être entendu. Si vous saviez, à ce moment, quels éléments ont appelé cette émotion, vous pourriez utiliser toute cette information soit pour vous rendre compte que votre cerveau a trop anticipé soit, tout simplement, pour agir de manière adéquate.
Un peu comme le recommandé postal, l’information délivrée est très souvent utile. L’émotion nous délivre un message. Rien que le fait de le réceptionner sans jugement agit déjà comme une soupape de sécurité qui permet de lâcher la pression et permet d’agir avec beaucoup plus de ressources. Comme la peur en haut du plongeoir de 10 mètres, qui nous rappelle quand même qu’une erreur peut être relativement douloureuse… signal qui retiendra probablement quelques-uns d’entre nous pas assez entrainés.
Difficile d’en avoir conscience, mais les actions que l’on décide de mettre en place sont fortement liées à l’état émotionnel dans lequel on prend les décisions. Difficile d’inspirer et de créer lorsqu’on est triste ou en colère, difficile de sourire lorsque l’on est dégouté. Rappelez-vous ces décisions prises sous l’effet euphorisant ou abrutissant de l’alcool et qui se révèlent tout aussi douloureuses que le mal de tête au réveil. Vous voulez prendre du contrôle sur votre vie ? Il est important de bien gérer l’état dans lequel vous prenez vos décisions.
Faut-il se laisser guider et laisser les autres nous utiliser par nos émotions ou s’en servir pour reprendre le contrôle et nous fournir l’énergie nécessaire pour atteindre nos objectifs ? Si vous choisissez la deuxième option, voilà une marche à suivre qui vous permettra d’avancer un peu plus rapidement.
3 étapes:
1. Face IT /accepter et ressentir l’émotion sans jugement
2. Express IT /Exprimer ses émotions
3. Explore
« Est-ce que vous vous sentez suffisamment mal à l’aise pour changer tout de suite, ou est-ce que vous préférez attendre encore un peu, jusqu’à ce que vous vous sentiez encore plus mal ? » Shelle Rose Charvet
La vie est une succession de hauts et de bas… et de hauts 😊. Certains événements comme des difficultés financières, la récession, le décès d’un proche, une présentation, un examen, une dispute, une agression… provoquent de l’anxiété, de la peur, de la colère. En voulant les ignorer, il sera impossible de s’en libérer.
Les émotions positives non conscientes peuvent également nous amener à n’être pas assez critiques. Un jeu, un film nous donnent l’impression d’être invincibles. Un vendeur, en nous baratinant, nous met dans un état positif et plein de ressources pour acheter un modèle avec toutes les options qui ne serviront réellement qu’à faire grossir la facture. Il ne s’agit pas de lutter contre les sensations, mais bel et bien de les accepter et de les lire.
Vous ressentez de la colère ou de la joie ? C’est ok. À partir du moment où vous avez accueilli l’émotion, c’est un peu comme si vous aviez, par l’accueil, ouvert la soupape de sécurité : la pression diminue, et automatiquement, vous retrouvez un état émotionnel qui sera aidant pour prendre les bonnes décisions.
Reprenez les 6 émotions de base (la colère, la peur, la joie, le dégoût, la tristesse et la surprise) et dites laquelle ou lesquelles d’entre elles sont en jeu actuellement. Pour développer cette capacité, observez et décrivez les éléments qui accompagnent le développement de l’émotion. Souvenez-vous, chacun exprime de manière unique ses émotions. Vous avez besoin d’un peu d’aide ? Reprenez la carte des émotions.
Vous ressentez de la colère ou de la joie ? C’est ok. À partir du moment où vous avez accueilli l’émotion, c’est un peu comme si vous aviez, par l’accueil, ouvert la soupape de sécurité : la pression diminue, et automatiquement, vous retrouvez un état émotionnel qui sera aidant pour prendre les bonnes décisions.
Reprenez les 6 émotions de base (la colère, la peur, la joie, le dégoût, la tristesse et la surprise) et dites laquelle ou lesquelles d’entre elles sont en jeu actuellement. Pour développer cette capacité, observez et décrivez les éléments qui accompagnent le développement de l’émotion. Souvenez-vous, chacun exprime de manière unique ses émotions. Vous avez besoin d’un peu d’aide ? Reprenez la carte des émotions.
« Se mettre en colère : c’est facile. Mais se mettre en colère avec la bonne personne, au bon moment, pour la bonne raison et de la bonne manière, ça, c’est difficile. » Aristote.
Exprimez-les en direct
Vous avez reconnu une émotion et vous l’avez déjà identifiée ? Pour certains, ce premier pas permettra de prendre plus de contrôle sur la manière dont cette émotion s’exprimera. L’important, c’est de ne pas la refouler, mais de la verbaliser (en interne ou alors à haute voix) ou de l’écrire. Les plus assidus développeront un vocabulaire qui permettra de décrire au mieux la situation. L’émotion est quelque chose de parfois brutal et elle s’étend rapidement comme un incendie. Plus on s’en rend compte rapidement, plus il sera possible de contrôler son amplitude. Et il ne s’agira pas forcément de l’éteindre : une émotion de joie lors d’une fête et qui est appropriée n’a aucune raison d’être éteinte. Poser le juste mot sur une émotion qui est parfois difficile à décrire agit comme un levier. C’est le même soulagement que l’on peut ressentir lorsque l’on se sent enfin compris après de vaines explications. Apprendre à exprimer ses émotions et de manière adaptée au contexte, c’est l’une des compétences qui vous permettra de vous différencier.
Partager une joie, une douleur, une colère ou une mauvaise humeur et avoir la capacité de l’exprimer de manière appropriée au sein d’un groupe permettent de mettre des mots sur un état dont, finalement, peu prennent conscience. Le fait de simplement mentionner dans un groupe que, par exemple : « je me sens en colère et triste à la fois de cette décision qui implique ceci ou cela », va permettre aux personnes de se reconnaitre et de renforcer les liens. Et si vous continuez par « ce qui est normal étant donné la situation, et maintenant je m’autorise à regarder vers le futur et à travailler sur les solutions qui permettront… », vous aurez, en plus, directement redonné du contrôle à tout le monde. La verbalisation pour soi ou en groupe permettra de diminuer les tensions.
Regardez autour de vous et observez les personnes que vous jugez les plus authentiques. Pourquoi ces personnes sont-elles authentiques ? Parce que l’on reconnait une forte capacité à faire ressentir de manière adéquate l’émotion présente. L’authenticité, c’est la capacité à traduire une situation, une émotion avec des mots adaptés au contexte. La personne qui, dans une situation de tristesse, commence par exprimer : « Certains d’entre nous pleurent, d’autres ressentent une douleur et pleurent intérieurement, c’est pourquoi… ». Cette personne exprimera, en une courte phrase, ce que tous ressentent. Elle parviendra probablement à capter toute l’attention. Le choix des mots et des expressions démontre que la personne « a écouté » le langage non verbal de l’assemblée.
Il n’est pas toujours aisé d’exprimer ses émotions et ce n’est pas toujours facile en fonction des personnes qui sont présentes. Et parfois, on a besoin d’un peu de recul et de temps. Lorsque l’émotion a été reconnue, on peut simplement se féliciter de l’avoir reconnue, puis se fixer un moment plus approprié où l’on pourra, seul ou avec quelqu’un, regarder de quoi il s’agissait. Dans certains cas, et lorsque l’émotion concerne des choses importantes, il peut être aidant de pouvoir échanger avec quelqu’un : une personne proche, un ami, un coach…
Vous ressentez de la colère ou de la joie ? C’est ok. À partir du moment où vous avez accueilli l’émotion, c’est un peu comme si vous aviez, par l’accueil, ouvert la soupape de sécurité : la pression diminue, et automatiquement, vous retrouvez un état émotionnel qui sera aidant pour prendre les bonnes décisions.
Comprendre pour mieux désamorcer
Parfois, il est difficile de comprendre ce qui se passe. Se concentrer sur la bonne question à poser permet de prendre un peu de recul. Une fois la bonne question trouvée, la réponse viendra en général plus facilement. Ci-dessous quelques exemples de questions, pour clarifier la situation :
On remarque un changement physiologique : en restant attentif au changement physiologique, on remarque relativement souvent une émotion à la base. Se poser la question permet aussi de différencier une émotion de, par exemple, un problème de posture ponctuel.
Approfondissement
Les questions permettent de prendre du recul, de sortir de l’émotion pour comprendre ce qui est en train de se passer. Pour pratiquer l’excellence, faites ce que les Orientaux font depuis des millénaires en pratiquant cette exploration en relaxation auto-concentrative. Créez les conditions qui permettent de vous relaxer et explorez l’émotion sans jugement et à distance, allez chercher la source. Le cadre relaxant permettra d’accueillir plus en douceur les émotions et d’avoir les ressources nécessaires pour en chercher les origines.
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