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Boostez votre Leadership: 8 clés pour une communication assertive et impactante

L’assertivité est une compétence essentielle pour les cadres qui cherchent à exceller dans leur carrière, à mieux gérer leur temps et à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle. Dans cet article, nous explorerons huit clés pour développer une communication assertive et impactante. Préparez-vous à booster votre leadership et à vous démarquer parmi vos pairs.

“Être assertif, c’est avoir la capacité de s’exprimer clairement et de défendre ses intérêts sans empiéter sur les droits des autres. Cela permet de construire des relations saines et d’éviter les conflits inutiles.” – Oprah Winfrey, animatrice de télévision, productrice et philanthrope.

1. Le langage corporel assertif – projetez confiance et leadership

Le langage corporel joue un rôle primordial dans notre communication. En effet, les études estiment que plus de 50% de la communication humaine repose sur les expressions faciales, les postures et les gestes (Mehrabian, 1971). Ainsi, maîtriser votre langage corporel peut vous aider à projeter une image de confiance et de leadership, essentielle pour établir des relations solides et influencer positivement votre entourage professionnel.
Voici quelques éléments clés du langage corporel assertif à prendre en compte pour renforcer votre impact professionnel:

  • La posture : Adoptez une posture droite et ouverte, en évitant de vous voûter ou de croiser les bras. Cette posture non seulement vous rendra plus visible et imposant, mais elle transmettra également un message de confiance et d’ouverture aux autres.
  • Le contact visuel : Maintenir un contact visuel approprié pendant les conversations est crucial pour montrer votre intérêt et votre engagement. Évitez de regarder constamment ailleurs ou de fixer intensément votre interlocuteur, mais cherchez plutôt un équilibre qui témoigne de votre écoute active et de votre respect.
  • Les gestes : Utilisez des gestes expressifs et mesurés pour accompagner et renforcer vos propos. Évitez les gestes trop exubérants ou agressifs, qui pourraient détourner l’attention de votre message ou créer un malaise.
  • L’expression faciale : Soyez conscient de vos expressions faciales et tâchez de les adapter à la situation et au message que vous souhaitez transmettre. Un sourire sincère peut créer une atmosphère chaleureuse et conviviale, tandis qu’une expression sérieuse et concentrée peut renforcer l’importance de vos propos.
  • Respectez l’espace personnel des autres : Tenez compte de la distance appropriée lors de vos interactions avec les autres. Envahir l’espace personnel de quelqu’un peut être perçu comme agressif ou inconfortable.

La poignée de main est un exemple emblématique du langage corporel assertif. Une poignée de main ferme et assurée témoigne de votre confiance en vous et en votre interlocuteur, et contribue à établir un rapport de confiance dès les premiers instants de la rencontre. Voici quelques conseils pour réussir une poignée de main assertive :

  • Approchez votre interlocuteur avec assurance, en maintenant un contact visuel et un sourire amical.
  • Tendez la main droite, paume ouverte et légèrement inclinée vers le haut, puis saisissez fermement la main de votre interlocuteur.
  • Serrez la main de manière ferme, sans écraser les doigts de l’autre personne, puis relâchez après deux ou trois légères secousses.
  • N’oubliez pas de maintenir un contact visuel et un sourire amical pendant la poignée de main.

En maîtrisant ces éléments du langage corporel assertif, vous serez en mesure de projeter une image de confiance et de leadership, essentielle.

Mises en garde et pièges à éviter

En travaillant sur votre langage corporel assertif, il est important d’éviter certains pièges qui pourraient nuire à votre crédibilité en tant que leader :

  • Être trop agressif : Un langage corporel trop agressif, comme envahir l’espace personnel des autres, utiliser des gestes menaçants ou fixer intensément les personnes, peut être contre-productif et nuire à votre image de leader bienveillant et respectueux.
  • Être trop passif : À l’inverse, un langage corporel trop passif, comme éviter le contact visuel, adopter une posture fermée ou ne pas utiliser de gestes, peut donner l’impression que vous manquez de confiance en vous ou que vous êtes désengagé.
  • Ignorer les différences culturelles : Les normes de langage corporel varient selon les cultures, et ce qui peut être perçu comme assertif dans une culture peut être considéré comme inapproprié ou agressif dans une autre. Informez-vous sur les différences culturelles et adaptez votre langage corporel en conséquence.

Le langage corporel assertif est un élément essentiel du leadership. En maîtrisant votre posture, votre contact visuel, vos gestes, vos expressions faciales et en respectant l’espace personnel des autres, vous renforcez votre crédibilité et votre influence en tant que leader. Prenez le temps de travailler sur ces compétences et observez comment elles améliorent votre communication et votre impact sur votre équipe et votre organisation.

2. La Méthode DESC – Améliorez vos conversations professionnelles

La méthode DESC est un outil de communication assertive qui vous permet d’exprimer vos opinions et vos besoins de manière claire et respectueuse. L’acronyme DESC fait référence aux quatre étapes de la méthode : Décrire, Exprimer, Spécifier et Conséquences. Cette méthode est particulièrement utile dans les situations professionnelles où il est important de faire valoir votre point de vue tout en maintenant de bonnes relations avec vos collègues.

Les étapes de la méthode DESC

Décrire : Commencez par décrire de manière factuelle et objective la situation ou le comportement qui pose problème. Évitez les jugements de valeur ou les accusations, et concentrez-vous plutôt sur les faits concrets et observables.

Exprimer : Ensuite, exprimez vos sentiments et émotions liés à la situation décrite. Utilisez des phrases à la première personne (« je ») pour montrer que vous parlez de votre propre expérience et pour éviter de sembler accusateur.

Spécifier : Proposez ensuite une solution ou un changement de comportement spécifique que vous aimeriez voir mis en place. Soyez clair et précis dans votre demande, et assurez-vous qu’elle est réaliste et réalisable.

Conséquences : Enfin, expliquez les conséquences positives ou négatives qui pourraient découler de l’adoption ou du rejet de votre proposition. Les conséquences positives peuvent servir de motivation pour le changement, tandis que les conséquences négatives peuvent mettre en évidence l’importance de la situation.

Imaginons que vous êtes un manager et que l’un de vos collègues ou subordonnés arrive régulièrement en retard aux réunions d’équipe. Voici comment vous pourriez utiliser la méthode DESC pour aborder cette situation :

  1. Décrire : “J’ai remarqué que lors des trois dernières réunions d’équipe, tu es arrivé avec plus de 15 minutes de retard.”
  2. Exprimer : “Je me sens préoccupé par cette situation, car cela perturbe le bon déroulement des réunions et donne l’impression que tu n’accordes pas d’importance à notre temps.”
  3. Spécifier : “J’aimerais que tu t’engages à arriver à l’heure aux prochaines réunions, en planifiant mieux ton temps et en anticipant d’éventuels imprévus.”
  4. Conséquences : “Si tu arrives à l’heure, cela améliorera notre efficacité en réunion et renforcera la cohésion de l’équipe. Si cette situation perdure, je devrais en discuter avec la direction et cela pourrait impacter négativement ton évaluation de performance.”

En appliquant la méthode DESC, vous pouvez aborder des situations délicates ou conflictuelles de manière assertive et respectueuse, tout en préservant la qualité de vos relations professionnelles.

3. L’écoute active et empathique – renforcez vos relations professionnelles

L’écoute active et empathique est une compétence essentielle pour les leaders qui cherchent à créer un environnement de travail positif et inclusif. L’écoute active implique de prêter une attention totale à votre interlocuteur, en écoutant attentivement leurs mots, leurs émotions et leur langage corporel, sans interrompre ni juger. L’empathie, quant à elle, consiste à comprendre et à partager les sentiments et les perspectives des autres, en mettant de côté vos propres opinions ou préjugés.
Les techniques d’écoute active et empathique :

  • Le silence : Apprenez à être à l’aise avec le silence et à ne pas le combler avec vos propres pensées ou paroles. Le silence permet à votre interlocuteur de s’exprimer pleinement et de réfléchir à ce qu’il souhaite dire ensuite.
  • Les signaux non verbaux : Montrez votre intérêt et votre engagement en utilisant des signaux non verbaux tels que le contact visuel, les hochements de tête et les expressions faciales appropriées.
  • La reformulation : Reformulez ce que votre interlocuteur a dit pour vous assurer que vous avez bien compris et pour leur montrer que vous écoutez attentivement. Par exemple, vous pourriez dire : “Si j’ai bien compris, tu dis que…”
  • Les questions ouvertes : Posez des questions ouvertes pour encourager votre interlocuteur à approfondir ses réflexions et à partager davantage d’informations. Les questions ouvertes commencent souvent par “comment”, “pourquoi” ou “que ressens-tu à propos de…”.
  • La validation : Reconnaissez et validez les sentiments de votre interlocuteur en leur faisant savoir que vous comprenez et respectez leurs émotions. Par exemple : “Je comprends que cette situation a dû être frustrante pour toi.”

Supposons qu’un collègue vous parle d’un conflit avec un autre membre de l’équipe. Voici comment vous pourriez utiliser l’écoute active et empathique pour gérer cette situation :

  1. Écoutez attentivement le récit de votre collègue sans l’interrompre.
  2. Utilisez des signaux non verbaux pour montrer votre intérêt et votre soutien.
  3. Reformulez ce que votre collègue a dit pour vous assurer de bien comprendre : “Donc, tu te sens frustré parce que tu as l’impression que tes idées ne sont pas prises en compte.”
  4. Posez des questions ouvertes pour encourager votre collègue à explorer davantage ses sentiments et ses préoccupations : “Comment aimerais-tu que la situation évolue ?”
  5. Validez les émotions de votre collègue et montrez votre empathie : “Je comprends que ce soit difficile pour toi, et je suis là pour t’aider à trouver une solution.”

En mettant en pratique l’écoute active et empathique, vous renforcez la confiance et la compréhension mutuelle au sein de votre équipe, ce qui est essentiel pour un leadership efficace.

Gérer les situations difficiles avec l’écoute active et empathique

L’écoute active et empathique est particulièrement utile pour gérer les situations difficiles et les conflits. Voici quelques conseils pour aborder ces situations :

  • Restez calme : Gardez votre calme et votre sang-froid, même si la situation est tendue ou émotionnelle. Respirez profondément et concentrez-vous sur l’écoute plutôt que sur votre propre réaction.
  • Trouvez un terrain d’entente : Cherchez des points communs entre vous et votre interlocuteur, et utilisez-les comme base pour la résolution du conflit. Par exemple, vous pourriez dire : “Nous voulons tous les deux réussir ce projet, alors travaillons ensemble pour trouver une solution.”
  • Évitez de prendre parti : Restez impartial et évitez de prendre parti dans un conflit. En tant que leader, votre rôle est de faciliter la résolution du problème, pas d’imposer votre opinion.
  • Encouragez la communication ouverte : Invitez toutes les parties impliquées à exprimer leurs préoccupations et leurs sentiments. Encouragez-les à écouter activement et à faire preuve d’empathie les uns envers les autres.
  • Proposez des solutions constructives : Une fois que toutes les parties ont eu l’occasion de s’exprimer, proposez des solutions constructives qui tiennent compte des besoins et des préoccupations de chacun. Impliquez tout le monde dans la recherche de solutions et la prise de décision.

En appliquant l’écoute active et empathique dans les situations difficiles, vous favorisez un environnement de travail plus harmonieux et productif, et vous renforcez votre leadership en montrant que vous êtes capable de gérer les conflits avec diplomatie et compassion.

4. La gestion des émotions pour une communication assertive

La gestion des émotions est un aspect crucial de la communication assertive et du leadership. Apprendre à canaliser et exprimer ses émotions de manière appropriée permet de mieux interagir avec les autres, de prendre des décisions éclairées et de développer l’intelligence émotionnelle.

L’intelligence émotionnelle est la capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions et celles des autres. La régulation émotionnelle, quant à elle, est le processus par lequel nous contrôlons et modifions nos émotions en fonction des situations. Les deux sont essentiels pour une communication assertive et un leadership efficace.

Techniques pour la gestion des émotions

Voici quelques techniques pour gérer vos émotions et les exprimer de manière appropriée :

  • Pratiquer l’auto-observation : Prenez le temps de réfléchir à vos émotions et à leur origine. Quelles situations ou personnes déclenchent des émotions négatives ? Quelles sont les émotions positives qui vous aident à vous sentir épanoui et motivé ? En comprenant vos émotions, vous pouvez mieux les gérer et les exprimer de manière appropriée.
  • Développer la conscience de soi : Apprenez à reconnaître les signes physiques et mentaux de vos émotions. Par exemple, si vous ressentez de la colère, vous pourriez avoir le cœur qui bat plus vite, les mains moites ou des pensées agressives. Être conscient de ces signes vous permet de prendre des mesures pour réguler vos émotions avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.
  • Utiliser des techniques de relaxation : Lorsque vous sentez que vos émotions deviennent intenses, utilisez des techniques de relaxation pour vous calmer. Par exemple, pratiquez la respiration profonde, la méditation ou le yoga pour réduire le stress et l’anxiété.
  • Exprimer ses émotions de manière appropriée : Communiquez vos émotions de manière claire et respectueuse, sans être agressif ou passif-agressif. Utilisez des phrases « je » pour exprimer vos sentiments, comme « Je me sens frustré lorsque… » plutôt que « Tu me rends fou ! » Cela permet d’éviter les accusations et favorise un dialogue constructif.

Exemple de gestion des émotions

Voici quelques exemples concrets de gestion des émotions dans un contexte professionnel :

  • Gérer la frustration : Lorsque vous vous sentez frustré par une situation ou une personne, prenez un moment pour vous éloigner et vous calmer. Ensuite, abordez la situation de manière assertive et constructive, en exprimant clairement vos préoccupations et en proposant des solutions.
  • Gérer la peur : Si vous êtes anxieux avant une présentation ou une réunion importante, pratiquez des techniques de relaxation et visualisez-vous en train de réussir. Cela vous aidera à gérer votre peur et à vous sentir plus confiant.
  • Gérer la colère : Lorsque vous vous sentez en colère, essayez de déterminer la cause réelle de cette émotion et réfléchissez à la façon dont vous pouvez résoudre le problème de manière constructive. Exprimez votre colère calmement et de manière assertive, en utilisant des phrases « je » pour expliquer ce qui vous dérange.
  • Gérer la tristesse : Dans un contexte professionnel, il est important de gérer la tristesse de manière appropriée. Prenez le temps de traiter vos émotions et de chercher un soutien si nécessaire. Lorsque vous êtes prêt, trouvez des moyens de transformer cette tristesse en énergie positive pour votre travail.
  • Développer l’empathie : L’empathie est essentielle pour comprendre et gérer les émotions des autres. En étant attentif à ce que les autres ressentent et en vous mettant à leur place, vous pouvez adapter votre communication pour mieux répondre à leurs besoins émotionnels. Cela renforce les relations et facilite la résolution de conflits de manière assertive.

Mettre en pratique la gestion des émotions

Voici quelques conseils pour intégrer la gestion des émotions à votre quotidien professionnel :

  1. Faites preuve d’empathie en écoutant activement les autres et en vous mettant à leur place.
  2. Pratiquez l’auto-observation et la conscience de soi pour mieux comprendre vos émotions.
  3. Utilisez des techniques de relaxation pour gérer le stress et l’anxiété.
  4. Exprimez vos émotions de manière appropriée, en utilisant des phrases « je » et en évitant les accusations.
  5. Cherchez un soutien lorsque vous en avez besoin et encouragez les autres à faire de même.

En développant votre intelligence émotionnelle et en apprenant à gérer vos émotions, vous serez mieux équipé pour communiquer de manière assertive et exercer un leadership efficace. Cela vous aidera non seulement à naviguer dans les défis professionnels, mais également à établir des relations solides et durables avec vos collègues et votre équipe.

5. L’art de dire non

Savoir dire non de manière assertive est une compétence essentielle pour les leaders. Cela vous permet de préserver vos limites, de gérer votre temps et de vous concentrer sur vos priorités. Dans ce chapitre, nous explorerons les situations dans lesquelles il est important de savoir dire non et fournirons des conseils pour le faire de manière respectueuse et assertive.

Dire non peut être difficile, surtout dans un contexte professionnel où l’on peut craindre d’être perçu comme non coopératif ou égoïste. Cependant, il est crucial pour les leaders de savoir dire non pour plusieurs raisons :

  1. Préserver ses limites : Dire non vous aide à établir des limites claires et à éviter de vous surcharger ou de vous épuiser.
  2. Gérer son temps et ses priorités : Refuser certaines tâches ou projets vous permet de vous concentrer sur ce qui est vraiment important et d’utiliser votre temps de manière efficace.
  3. Renforcer son autorité : Dire non de manière appropriée démontre votre capacité à prendre des décisions difficiles et à faire preuve de discernement.

Voici quelques exemples de situations où il est important de savoir dire non :

  1. Surcharge de travail : Lorsque vous avez déjà trop de tâches à accomplir et qu’on vous demande d’en prendre encore plus.
  2. Tâches non pertinentes : Lorsqu’on vous demande de réaliser une tâche qui n’est pas liée à votre rôle ou à vos compétences.
  3. Demandes contraires à vos valeurs ou à l’éthique : Lorsqu’on vous demande de faire quelque chose qui va à l’encontre de vos principes ou des règles de l’entreprise.

Conseils pour dire non de manière respectueuse et assertive

  1. Soyez clair et direct : Exprimez votre refus clairement et sans détour, en évitant les excuses ou les justifications inutiles.
  2. Utilisez des phrases “je” : Exprimez votre refus en termes de vos propres besoins et limites, plutôt que de blâmer les autres ou les circonstances.
  3. Proposez une alternative : Si possible, proposez une solution alternative ou un compromis pour montrer votre volonté de coopérer tout en respectant vos limites.
  4. Restez calme et respectueux : Abordez la situation avec calme et respect, même si l’autre partie est insistante ou émotionnelle.
  5. Pratiquez : Comme pour toute compétence, apprendre à dire non de manière assertive nécessite de la pratique. Essayez de vous entraîner dans des situations à faible enjeu pour renforcer votre confiance et votre aisance.

En maîtrisant l’art de dire non de manière respectueuse et assertive, vous vous affirmerez en tant que leader et protégerez votre temps, vos priorités et vos limites. Cette compétence vous permettra de mieux gérer les défis professionnels et d’établir des relations plus saines et équilibrées avec vos collègues et votre équipe.

6. Ateliers de pratique assertive

Pour améliorer les compétences de communication assertive, l’apprentissage en faisant est la méthode la plus efficace. Les ateliers de pratique assertive permettent aux participants de mettre en pratique leurs compétences dans des situations réelles ou simulées tout en recevant des commentaires constructifs et des conseils pratiques. Des études, telles que York et Bridges (2017), ont montré que l’apprentissage expérientiel améliore significativement les compétences de communication, y compris l’écoute active, l’empathie et la capacité à donner et à recevoir des commentaires constructifs.

Conseils pour organiser et animer un atelier de pratique assertive

  • Définissez des objectifs clairs : Établissez les compétences que vous souhaitez développer lors de l’atelier (par exemple, dire non, écoute active, gestion des émotions) et assurez-vous que les participants sont conscients de ces objectifs.
  • Créez un environnement sûr et bienveillant : Encouragez l’ouverture et la vulnérabilité en créant un climat de confiance et de soutien entre les participants. Établissez des règles de confidentialité et de respect mutuel dès le début de l’atelier.
  • Utilisez des exercices pratiques et interactifs : Proposez des activités de groupe, des jeux de rôle et des mises en situation pour permettre aux participants de mettre en pratique leurs compétences assertives. Offrez des feedbacks constructifs et encouragez l’échange entre les participants.
  • Incorporez la théorie et la réflexion personnelle : Présentez des concepts clés liés à l’assertivité et encouragez les participants à réfléchir sur leurs propres expériences et comportements. Fournissez des ressources pour approfondir leurs connaissances après l’atelier.
  • Assurez un suivi et un soutien continu : Proposez des séances de coaching individuel ou des groupes de soutien pour aider les participants à intégrer et à maintenir les compétences acquises lors de l’atelier dans leur vie professionnelle.

En organisant et en animant des ateliers de pratique assertive, vous offrez aux participants l’opportunité de développer leurs compétences en communication et en leadership de manière concrète et efficace. Ces ateliers constituent un outil précieux pour renforcer l’assertivité au sein de votre organisation et favoriser une culture de respect, de coopération et de performance. Vous êtes motivé pour améliorer votre communication assertive, mais vous ne pouvez pas participer à un atelier organisé ? Ne vous inquiétez pas, vous pouvez organiser vos propres ateliers en pratiquant la communication assertive dans toutes les situations de la vie courante, que ce soit à la maison, au travail, ou même lors de vos sorties entre amis. Avec un peu d’effort, vous pouvez mettre en place des exercices pratiques tels que dire non, écouter activement, ou gérer vos émotions. En vous concentrant sur une technique d’assertivité par jour, vous pouvez progresser rapidement et renforcer votre confiance en vous-même. Alors, n’hésitez pas à vous lancer et à vous entraîner, vous serez surpris des résultats !

7. Le pouvoir des mots assertifs

La communication assertive est une compétence essentielle pour les cadres qui cherchent à établir des relations positives et productives avec leurs collègues, leurs clients et leurs partenaires. L’utilisation des bons mots et des formulations appropriées peut avoir un impact significatif sur la qualité de vos interactions professionnelles.

Lexique pour une communication assertive

Voici quelques exemples de phrases assertives que vous pouvez utiliser pour exprimer vos opinions, vos besoins et vos limites :

  • “Je pense que…” ou “Je ressens que…” : En utilisant des phrases à la première personne, vous évitez d’imposer vos opinions aux autres tout en exprimant clairement votre point de vue.
  • “Je suis d’accord avec toi sur certains points, mais je pense que…” : Cette formulation montre que vous êtes disposé à écouter les autres tout en affirmant votre propre opinion.
  • “Je ne suis pas d’accord avec toi, mais je comprends ton point de vue.” : Cette phrase montre que vous respectez les opinions des autres même si vous ne les partagez pas.
  • “Je préférerais…” ou “Je suggère que…” : Ces formulations sont plus douces que les “il faut” et permettent d’exprimer vos préférences sans imposer vos opinions.
  • “Je suis capable de…” ou “Je ne suis pas capable de…” : Utilisez ces formulations pour exprimer vos limites et vos capacités de manière claire et respectueuse.

Conseils pour éviter les formulations passives ou agressives

Voici quelques exemples de formulations à éviter pour une communication assertive :

  • “Il faut que tu…” : Cette formulation peut être perçue comme autoritaire et imposante. Utilisez plutôt des formulations telles que “Je préférerais que tu…” ou “Je suggère que tu…”
  • “Tu ne comprends jamais” ou “Tu fais toujours ça” : Ces formulations sont accusatrices et généralisent le comportement de l’autre personne. Utilisez plutôt des formulations précises telles que “La dernière fois, tu as fait ça et j’ai ressenti…” ou “Parfois, j’ai l’impression que tu ne comprends pas…”
  • “C’est pas grave” ou “Je m’en fiche” : Ces formulations minimisent vos propres besoins et émotions. Utilisez plutôt des formulations plus assertives telles que “C’est important pour moi” ou “Je suis concerné par cette situation”.

En adoptant un langage assertif, vous êtes mieux en mesure de communiquer vos besoins et vos opinions de manière claire et respectueuse, tout en favorisant des relations positives et productives avec les autres.

Et voici une liste de 10 expressions qui aident à une communication assertive et de 10 expressions à éviter :

10 expressions qui aident à une communication assertive :

  1. “Je suis d’accord avec toi sur certains points, mais je pense que…”
  2. “Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas d’accord.”
  3. “Je préférerais que nous examinions d’autres options.”
  4. “Je suis disposé à discuter de ce sujet, mais nous devons rester respectueux.”
  5. “Je suis capable de…” ou “Je ne suis pas capable de…” (pour exprimer vos limites)
  6. “J’ai besoin de…” (pour exprimer vos besoins)
  7. “Je suis reconnaissant pour ton aide, mais je préférerais…” (pour exprimer une préférence)
  8. “Je me sens mal à l’aise avec cette situation, et j’aimerais en discuter.”
  9. “Je suis disponible pour discuter de ce sujet plus tard, mais pour l’instant, je dois…”
  10. “Je pense que nous pourrions trouver un compromis qui satisfait les deux parties.”

10 expressions à éviter pour une communication assertive :

  1. “Il faut que tu…” ou “Tu devrais…” (pour éviter d’imposer vos opinions)
  2. “Tu ne comprends jamais” ou “Tu fais toujours ça” (pour éviter de généraliser le comportement de l’autre personne)
  3. “C’est pas grave” ou “Je m’en fiche” (pour éviter de minimiser vos propres besoins et émotions)
  4. “Je suis désolé” (pour éviter de s’excuser pour des choses qui ne sont pas de votre faute)
  5. “Je pense que tu as tort” (pour éviter de critiquer directement les opinions des autres)
  6. “Je suis sûr que tu ne comprends pas” (pour éviter de présumer les intentions des autres)
  7. “C’est toujours la même chose avec toi” (pour éviter les généralisations négatives)
  8. “Je ne sais pas si je suis assez bon pour ça” (pour éviter de vous sous-estimer)
  9. “Je ne veux pas te déranger” (pour éviter de minimiser votre importance)
  10. “Je vais essayer…” (pour éviter de suggérer que vous pourriez échouer)

 

8. Maîtriser l’art du silence

Dans les conversations professionnelles, il est facile de se sentir obligé de parler pour remplir les vides ou pour exprimer votre opinion sur chaque sujet. Cependant, l’art du silence consiste à savoir quand parler et quand écouter. Maîtriser l’art du silence peut vous aider à améliorer votre écoute active, à mieux comprendre les perspectives des autres et à vous exprimer de manière plus efficace.

Imaginez être dans une situation de communication importante avec un collègue, un supérieur ou un client. Vous avez quelque chose d’important à dire, mais vous n’êtes pas sûr de la façon de le formuler. Vous commencez à parler, mais vous avez l’impression que vos mots ne sont pas tout à fait justes. Vous sentez que vous pourriez dire quelque chose de maladroit ou que vous pourriez être mal compris.

C’est alors que vous décidez de faire une pause et de vous taire pendant quelques instants. Le silence s’installe. Vous pouvez presque entendre les pensées des autres dans la pièce. Mais ce silence peut être un outil puissant dans la communication, car il peut permettre de :

  • Accroître l’attention : Le silence peut aider à capter l’attention des autres et à les inciter à se concentrer sur ce qui est dit ensuite.
  • Permettre la réflexion : Le silence peut donner aux gens le temps de réfléchir et de réorganiser leurs idées avant de s’exprimer à nouveau.
  • Éviter les malentendus : Le silence peut donner aux gens le temps de bien comprendre ce qui est dit avant de répondre, ce qui peut éviter les malentendus ou les réactions impulsives.

Le silence peut également aider à créer un espace sûr et confortable pour la discussion. Les gens peuvent se sentir plus à l’aise pour partager leurs pensées et leurs sentiments lorsqu’il y a des pauses dans la conversation, plutôt que d’avoir l’impression d’être constamment sous pression pour répondre rapidement.

Comment maîtriser l’art du silence

Voici quelques conseils pour maîtriser l’art du silence dans les conversations professionnelles :

  1. Prenez le temps d’écouter : Écoutez attentivement ce que les autres ont à dire avant de répondre. Ne vous précipitez pas pour remplir les vides ou pour donner votre opinion immédiatement. Prenez quelques instants pour réfléchir à votre réponse.
  2. Utilisez des signaux non verbaux : Utilisez des signaux non verbaux pour montrer que vous êtes à l’écoute, comme le contact visuel, les hochements de tête ou les sourires appropriés. Cela peut aider à encourager les autres à poursuivre leur discours.
  3. Posez des questions : Posez des questions pour clarifier ou approfondir les points que les autres ont soulevés. Les questions peuvent également aider à encourager les autres à poursuivre leur discours.
  4. Évitez les interruptions : Évitez d’interrompre les autres ou de les couper dans leur élan. Attendez qu’ils aient fini de parler avant de répondre.
  5. Soyez à l’aise avec les pauses : Soyez à l’aise avec les pauses et les silences. Ne vous précipitez pas pour combler les vides avec des mots ou des expressions inutiles.
  6. Réfléchissez à votre réponse : Prenez le temps de réfléchir à votre réponse avant de parler. Cela peut vous aider à formuler vos idées de manière claire et efficace.
  7. Soyez conscient de votre langage corporel : Soyez conscient de votre langage corporel et de l’effet qu’il peut avoir sur les autres. Évitez de paraître trop fermé ou hostile en croisant les bras ou en évitant le contact visuel.
  8. Respectez les autres : Respectez les autres en leur donnant le temps de parler et en écoutant attentivement ce qu’ils ont à dire. Cela peut aider à renforcer les relations professionnelles et à établir la confiance.

En maîtrisant l’art du silence, vous pouvez également améliorer votre capacité à écouter les autres et à comprendre leurs perspectives. Cela peut être particulièrement utile lorsqu’il s’agit de gérer les conflits ou les situations difficiles. En écoutant attentivement les points de vue des autres, vous pouvez mieux comprendre leurs préoccupations et leurs besoins, ce qui peut vous aider à trouver des solutions plus efficaces.

L’art du silence dans les négociations

L’art du silence peut également être particulièrement utile lors des négociations. En maîtrisant l’art du silence, vous pouvez :

  • Éviter de révéler vos intentions : En gardant le silence, vous pouvez éviter de révéler vos intentions ou vos limites trop rapidement.
  • Mettre la pression sur l’autre partie : En gardant le silence, vous pouvez mettre la pression sur l’autre partie pour qu’elle prenne une décision ou qu’elle fasse une offre.
  • Éviter les concessions prématurées : En gardant le silence, vous pouvez éviter de faire des concessions prématurées ou de vous engager trop rapidement.

Cependant, il est important de veiller à ne pas utiliser l’art du silence de manière excessive ou à des fins manipulatrices. Le silence doit être utilisé avec respect et dans le cadre d’une communication assertive. Maîtriser l’art du silence peut vous aider à améliorer votre communication assertive en vous permettant de mieux écouter les autres, de mieux comprendre leurs perspectives et de mieux exprimer vos idées. En utilisant les conseils mentionnés ci-dessus, vous pouvez améliorer vos compétences en communication et renforcer vos relations professionnelles.

Conclusion

Le développement de compétences en communication assertive est essentiel pour renforcer votre leadership et votre impact professionnel. En maîtrisant le langage corporel assertif, la méthode DESC, l’écoute active et empathique, la gestion des émotions, l’art de dire non, la mise en place d’ateliers de pratique assertive, le choix des mots assertifs et l’utilisation efficace du silence, vous serez en mesure de vous affirmer avec confiance et respect dans diverses situations professionnelles.

En appliquant ces huit clés pour une communication assertive et impactante, vous développerez non seulement vos compétences en leadership, mais vous améliorerez également vos relations avec vos collègues et votre équipe. La pratique régulière et l’auto-réflexion sont essentielles pour intégrer ces compétences dans votre quotidien professionnel.

Pour approfondir certaines thématiques et offrir une expérience d’apprentissage complète et engageante, n’hésitez pas à consulter des ressources complémentaires, telles que des vidéos, des podcasts ou des formations en ligne. Le développement continu de vos compétences en communication assertive vous permettra de mieux gérer votre temps et vos priorités, de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et d’atteindre un niveau de leadership impactant et inspirant.

Alors, qu’attendez-vous pour booster votre leadership et faire le pas vers une communication assertive et impactante ?

“Être assertif ne signifie pas être agressif. Cela signifie simplement être capable de communiquer de manière claire, directe et respectueuse. Cela peut être un défi, mais c’est une compétence essentielle pour réussir dans tous les domaines de la vie.” – Amy Cuddy, psychologue sociale et auteure.

Bibliographie

  1. “La communication assertive” de François Jouffa
  2. “Oser s’affirmer : Pour mieux vivre sa vie” de Frédéric Fanget
  3. “L’art de dire non” de Manuel J. Smith
  4. “Assertivité : L’ultime guide pour devenir assertif et atteindre vos objectifs” de Michal Stawicki
  5. “Je sais dire non ! : Conseils, astuces, techniques pour exprimer avec tact et efficacité votre refus” de Christophe André
  6. “S’affirmer et communiquer” de Dominique Chalvin
  7. “Le guide de l’assertivité : Développer sa confiance en soi pour mieux s’affirmer au quotidien” de Nathalie Lapeyre et François Martinent
  8. “L’art de l’assertivité : S’affirmer en toute sérénité” de Béatrice Millêtre
  9. “Oser parler et savoir dire : Découvrez les secrets de l’assertivité” de Sophie Cadalen
  10. “S’affirmer en toutes circonstances” de Robert Alberti et Michael Emmons

Images

Les illustrations ont été créés via Midjourney

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