LA CONFIANCE EN SOI
7 stratégies pour reprendre confiance en soi et transformer votre savoir en résultat, les opportunités en réalité.
Qu’est-ce que la confiance ?
Vous en avez marre du stress que génère le manque de confiance ? Vous voulez des solutions simples pour renforcer votre présence et être en confiance, que ce soit pour le professionnel ou pour votre vie personnelle. Je vous propose 3 étapes.
Menu
- Qu’est-ce que la confiance
- 2 bonnes raisons pour reprendre confiance en soi
- 7 stratégies pour sortir de sa zone de comfort
1. LA CONFIANCE ?
Qu’est-ce que la confiance ?

Qu’est-ce que la confiance ?
Nous sommes humain. Nous écoutons les pensées négatives et parfois les prenons un peu trop à coeur. Et pourtant la confiance en soi, c’est la potion magique qui va transformer votre savoir en résultat concret. Un entretien d’embauche, une présentation importante, une intervention dans une discussion ou alors une personne que vous aimeriez aborder ? La meilleure préparation du monde ne vous servira pas si vous n’avez pas un minimum de confiance. Certains en ont trop, d’autres en manquent. Même si elle fluctue ou qu’elle change en fonction de l’environnement, la bonne nouvelle est qu’elle se construit… aussi sûrement que les scientifiques ont démontré la plasticité de notre cerveau et ceci, quels que soient notre âge ou notre environnement.
Il existe 2 types de confiance : la confiance conditionnelle et la confiance inconditionnelle :
- La confiance conditionnelle : c’est la confiance créée par nos succès. Elle se construit par répétition, par condition, parler en public est devenu plus facile parce que je le fais au moins 10 fois dans l’année. Prendre la voiture et conduire en ville se fait plus aisément et avec beaucoup moins de stress parce que cela fait 2 ans que je la traverse. Marcher se fait sans hésitation parce qu’après un apprentissage de quelques années, j’ai vraiment ancré cette capacité sur laquelle je me fais entièrement confiance.
- La confiance inconditionnelle : c’est un peu comme le rocher dans la tempête. Il s’agit d’une confiance de niveau supérieur, la croyance que ce qui m’arrive va me faire grandir. Il s’agit de la confiance que tous les individus portent en eux, peu importe nos relations aux autres, nos comportements et les environnements. Elle est fortement liée aux valeurs et à notre identité et à l’alignement de celles-ci par rapport à l’action que l’on va entreprendre.
Capacité ou dysfonctionnement ?
Et puis, dans certaines situations notre cerveau nous joue des tours. Il nous rappelle des émotions qui ne sont parfois pas justifiées. Notre cerveau est en mode permanent d’apprentissage, même si on n’a parfois pas trop l’impression. A chaque fois qu’une situation se répète, il va automatiser le processus pour minimiser l’effort. C’est pour cela par exemple qu’à chaque fois que nous répétons une action, celle-ci est plus facile à exécuter. Il mémorise les déclencheurs afin d’exécuter les actions qui y sont liées.
Lorsqu’une situation nous a fait vraiment peur, il enregistre tous les déclencheurs qui ont provoqué cette peur. Afin que dans le futur si une telle situation devait se reproduire vous réagissiez au quart de tour, parce qu’il sait que l’émotion va vous faire bouger.
Mais parfois, nos émotions se déclenchent trop rapidement. Il suffit d’un déclencheur pour que tout d’un coup l’on soit ramené à une situation du passé qui ne nous avait pas laissé de très bon souvenir. Et tout notre corps se met en alerte. Instantanément des pensées se créent et nous emmènent dans des situations angoissantes, ce qui va à son tour amplifier le stress. Dans un moment où on aurait plutôt envie qu’il diminue pour avoir suffisamment de ressources à disposition pour faire face.
Il suffit d’avoir eu une fois un contact avec un animal un peu agressif pour que, dans une autre situation, le plus mignon des labradors génère une peur disproportionnée. Vous est-il déjà arrivé de vous poser la question dans un endroit bien précis : « Mais pourquoi est-ce que je ne me sens pas à l’aise ? » Il est probable qu’un élément, la luminosité, une personne, un objet ou une odeur vous relient directement à une émotion d’une situation passée. La bonne nouvelle, c’est que cette capacité de lier un déclencheur à des émotions peut être utilisée à bon escient. Rien que le fait de penser à un bon moment, à un moment ressourçant durant une expérience qui génère un peu de stress permet de le réduire fortement. Et par entrainement, il est possible d’utiliser cette capacité et d’associer de bonnes émotions à des situations pour lesquelles nous avons justement besoin de ces ressources.
Lorsqu’une situation nous a fait vraiment peur, il enregistre tous les déclencheurs qui ont provoqué cette peur. Afin que dans le futur si une telle situation devait se reproduire vous réagissiez au quart de tour, parce qu’il sait que l’émotion va vous faire bouger.
Capacité ou dysfonctionnement ?
Imaginez : « Devant vous, un citron bien juteux. Quelqu’un le coupe en 2, et vous vous représentez les gouttes de citron acide coulant le long de celui-ci, puis vous vous imaginez le presser et remplir un verre. Enfin faites comme si vous buviez le jus de citron frais ou alors comme si vous mordiez dans le citron à pleines dents.
Rien que d’en parler, je sens l’acidité ; pour vous probablement aussi. Et pourtant, le citron qui provoque ces réactions n’existe même plus au moment où vous lisez ces lignes. Mon cerveau sait quelle réaction physiologique appelle le jus de citron. Et le seul fait de s’imaginer de près ou de loin le citron va activer ces réactions physiques.
Cette fonction est essentielle pour notre survie, car elle nous permet de ressentir physiologiquement ce qu’une action pourrait faire (imaginez la même expérience avec des piments).
Remplacez le citron par un collègue avec qui vous vous êtes accroché il y a peu et avec qui vous devez dans peu de temps entamer une discussion constructive. Le ressenti ne sera certainement pas aidant pour entamer la discussion dans de bonnes conditions.
Qu’est-ce que le manque de confiance ?
C’est un blocage qui nous empêche d’agir et nous distille des pensées dévalorisantes et négatives. Mais les symptômes sont parfois inattendus : l’incapacité de choisir, l’arrogance… Même l’éloquence de certains peut être relié à un manque de confiance en soi. Capables de prouver par a + b pourquoi ils ont raison, ils seront parfois incapables de se connecter à leurs émotions lorsqu’il s’agira de parler d’eux. Le manque de confiance touche toutes les classes sociales et toutes les générations, ponctuellement ou régulièrement.
De plus, tous les domaines de notre vie et de notre quotidien peuvent en être affectés, que ce soit dans la sphère personnelle ou professionnelle.
Les causes du manque de confiance en soi sont multiples. Celle qui reviennent le plus souvent sont la peur de la critique, la peur du regard de l’autre, le sentiment d’infériorité, la sensation de sentir mal aimé ou mal compris.
2. Pourquoi développer la confiance
2 bonnes raisons de construire la confiance
#1 Le manque de confiance, un signal qui nous veut du bien ?
Ressentir un malaise, c’est prendre conscience d’un signal que notre corps nous envoie. Il nous indique qu’il y a, dans la situation présente, une information importante et nous suggère une action.
Imaginez le signal qui vous fait vous sentir mal à l’aise, limite en colère, et qui veut dire : « Attention, avec cette personne, cela ne s’est pas très bien déroulé dans le passé ». Si on fait le lien rapidement, pas de problème, on arrivera très probablement à gérer la situation en gardant suffisamment de recul. Par contre, si on ne fait aucun lien et que l’on se laisse submerger par l’émotion, il sera beaucoup plus difficile de réagir de manière adéquate et de faire la part des choses.
Une émotion mal gérée, même mineure, peut transformer des situations anodines en chemin de croix : parler en public, parler de soi, un entretien d’embauche, un débordement de colère qui n’avait pas lieu d’être. Et même pour les professionnels de la gestion des émotions –vous savez, ceux qui sont capables de parler en public – peuvent, dans un contexte différent, tout d’un coup, ressentir toutes ces zones d’inconfort. Et il est impossible de catégoriser, car chacun ressent et subit les zones d’inconfort qui lui sont propres.
Il suffit d’une prise de parole en groupe, avec des amis ou devant un public, qui ne se fait pas dans de bonnes conditions, on bafouille, on parle trop vite, tous les symptômes de stress sont décuplés, on a l’impression d’être dans un 100 m. Mais cela peut aussi être une réaction face à une attitude ou un mot qui nous fait, tout d’un coup, perdre nos moyens.
Parfois, il suffit de donner au signal l’interprétation qui nous sera utile : la peur ou l’excitation nous provoquent exactement les mêmes signaux physiologiques. Si on choisit d’interpréter cela comme de la peur, cela va aller en s’amplifiant. Si on choisit de dire que c’est simplement de l’excitation – l’excitation de réussir un challenge et de partager quelque chose – on pourra transformer, juste par sa propre représentation, des réactions physiologiques freinantes en un comportement qui sera utile.
#2 Gérer la confiance permet de valoriser son savoir
La confiance en soi, c’est la potion magique qui va transformer votre savoir en résultats concrets.
C’est ce qui fera la réussite d’un entretien d’embauche, d’une présentation importante, d’une intervention dans une discussion ou d’une conversation avec une personne que vous aimeriez aborder. Vous pouvez avoir toutes les qualités requises, sans un minimum de confiance, il vous sera impossible d’obtenir un résultat. Sans oublier la dépense importante d’énergie que l’on va avoir à se poser probablement beaucoup trop de questions .
Beaucoup de gens savent énormément de choses, mais n’arrivent pas à les transformer en résultats parce que les doutes font surface. Regardez autour de vous ; je suis sûr que vous connaissez des gens qui obtiennent des résultats en ayant la moitié moins de connaissances. Travailler la confiance en soi, c’est comme mettre de l’huile dans les rouages pour vous faire avancer et augmenter la qualité de vie : plus de confort et de bien-être, mais aussi concrètement plus d’avantages professionnels.
Comment construire la confiance
7 stratégies pour sortir de sa zone de comfort

#1 Construire la confiance par des petites actions qui vous parlent
La bonne nouvelle, c’est que la confiance, ça se travaille. Et particulièrement la confiance conditionnelle, celle qui vient par répétition, par entrainement. Prenez l’exemple d’une présentation en public, je ne connais personne qui puisse être à l’aise dans une présentation devant un public important du premier coup, sans s’être entrainé. C’est également valable pour d’autres situations où il s’agit d’interagir avec les autres. Dans cette situation, il peut être utile de travailler sur les présomptions que vous avez à votre égard ou sur les messages négatifs dont vous avez été bombardé pendant trop longtemps. Il s’agira également de prendre du recul par rapport à la généralisation d’expériences négatives passées.
Observez les plus grands, regardez l’évolution et vous vous apercevrez que tous ont commencé par de petites étapes et que la confiance s’est construite dans le temps, par répétition et surtout dans une philosophie d’apprentissage. Si vous voulez vous en persuader, je vous recommande le livre Mastery de Robert Greene (“Atteindre l’excellence” en français). Vous remarquerez que ce sont souvent les personnages qui ont démarré avec le plus de difficultés qui ont atteint le plus grand niveau d’excellence. En effet, au travers des échecs, ils ont mieux compris tous les mécanismes qui les font avancer, mais surtout, ils ont dû s’entrainer et développer une forte persévérance.
#2 Identifier les origines
Un problème bien compris, et c’est déjà une bonne partie de la solution qui est trouvée. Si vous souffrez d’un manque de confiance en vous, il est utile d’en identifier les causes. Il sera plus facile de prendre les mesures nécessaires pour mettre en place des stratégies et des solutions pour aller de l’avant. Les causes du manque de confiance en soi sont multiples. Les plus récurrentes sont : la peur de la critique et de ne pas pouvoir y répondre, la peur du regard de l’autre, le doute de soi, un sentiment d’infériorité, de grandes attentes par rapport à sa prestation et la sensation de sentir mal aimé et mal compris. Parfois, il peut arriver que la réponse ne vienne pas de suite. Ne vous focalisez pas là-dessus, travaillez sur ce que vous aimeriez à la place. Et parfois, il s’agit juste d’en prendre conscience, le temps ou l’échange avec un proche ou un coach pourra vous être utile si vous désirez accélérer la compréhension.
#3 Faire appel à des émotions positives, utiliser la capacité de notre cerveau à lier des émotions à des situations
Il peut également s’agir d’une expérience passée, même dans un autre contexte, qui se rappelle à vous. Difficile par exemple d’être à l’aise avec quelqu’un avec qui vous êtes en conflit. Pour certains, cela ne pose aucun problème, mais pour d’autres, un malaise va s’installer qui va les empêcher de s’exprimer comme ils l’aimeraient.
Les études ont montré qu’il est beaucoup plus facile de démarrer une action de transformation sur une émotion positive. Dans une situation où vous avez besoin de plus de confiance, il peut être utile de vous rappeler une situation dans un contexte probablement différent, où vous aviez cette confiance.
Un petit exercice : « Entrainez-vous à faire appel à vos ressources : imaginez la situation qui vous pose problème, faites comme si vous y étiez, normalement en un quart de tour vous devriez ressentir les mêmes symptômes. Prenez 2-3 minutes pour bien visualiser et appuyez sur pause :-). Maintenant changez de position ou rappelez-vous ce que vous avez fait la journée précédente… histoire de vous remettre dans un état neutre. Une fois que cela est fait, imaginez un moment heureux où vous étiez vraiment bien, avec des amis, avec la famille, en nature ou alors avec des animaux de compagnie. Prenez 2-3 minutes et rappelez-vous cette situation dans ses moindres détails jusqu’à ce que vous vous sentiez bien. »
Cet exercice démontre qu’il est relativement facile de générer une émotion positive, même si, a priori, on se trouve dans une situation stressante. Cette capacité à générer les bonnes ressources peut se travailler seul ou en coaching grâce, par exemple, à des outils de PNL.
La plupart d’entre nous, confrontés lors d’un évènement à un nouveau groupe d’amis ou de nouveaux collègues, iront très naturellement vers quelqu’un que nous connaissons. Ce qui permet en général de trouver plus de confiance et d’être plus à l’aise. C’est cette confiance renforcée qui permettra par la suite de faire de nouvelles rencontres.
Ainsi partant de cette stratégie, avant chaque présentation, je vais chercher exprès le contact avec des collègues.
#4 La visualisation
La visualisation est un outil puissant qui va vous aider : et si j’étais confiant, comment est-ce que cela serait ? Imaginez, visualisez-vous dans la situation avec le plein de confiance. Variez les scénarios histoire de ne pas être surpris si cela ne se pase pas exactement comme voulu.
Avec cela, vous dites exactement à votre cerveau ce que vous aimeriez atteindre, et il sera en mesure de vous aider. D’ailleurs, en pratiquant la visualisation, il construit déjà les chemins neuronaux nécessaires. Plus vous développerez cette faculté de visualiser ce que vous voulez atteindre, plus cela sera facile. Ce n’est pas pour rien que les grands champions passent du temps à construire et à visualiser le mouvement, la piste, le parcours.
Parfois, c’est très surprenant ; rappelez-vous l’expérience du citron.
#5 La physiologie
Il est difficile de sourire et d’avoir une émotion positive avec une posture recourbée, c’est physiologique. Alors, prenez une posture plus droite, concentrez-vous sur la respiration. Prenez un modèle, quelqu’un qui symbolise la confiance. Regardez-le, observez et essayez de prendre la posture, le phrasé, le même rythme et observez ce qui change. Pour plus d’information sur le renforcement de la confiance par la posture je vous recommande également la vidéo d’Amy Cuddy.
#6 Traite-toi comme tu aimerais que les autres te traitent
Vous connaissez cette règle d’or qui vient de l’éthique de réciprocité, utilisée et énoncée sous différentes formes dans toutes les grandes religions et qui dit : « Traite les gens comme tu aimerais que les gens te traitent ». C’est une règle qui permet de mettre de la bienveillance dans les rapports et de construire la confiance.
Appliquez-vous cette règle à vous-même ? : « Est-ce que je me traite/parle comme j’aimerais que les autres me traitent/parlent ? ». Prenez un moment pour réfléchir à votre dialogue intérieur : Qu’est-ce que je me dis ?
Si la confiance, c’est comme une plante qui s’épanouit, la bienveillance envers soi-même, c’est l’environnement qui lui permettra de s’épanouir. Parce que la confiance en soi, c’est aussi être sûr de compter sur soi.
#7 Il n’y a pas d’échec, seulement des apprentissages.
Nous sommes presque tous un jour touche par un manque de confiance en soi ! En effet, la vie nous place parfois dans des situations delicates qui peuvent faire en sorte que l on se renferme sur soi-meme.
Retrouver confiance en soi necessite un accompagnement en developpement personnel. Car le manque de confiance en soi et d’estime de soi ne sont que les symptomes d’un mal-etre plus global, plus profond.