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Quand et COMMENT ARRÊTER DE TROP PENSER ?

“La pensée excessive est aussi connue pour créer des problèmes qui n’existent pas”.
– David Sikhosana

 

Pourquoi?

Quand est-ce nécessaire de se libérer des pensées excessives ?

Réfléchir suffisamment et développer sa pensée est essentiel pour faire naître et aboutir des idées, pour décider et argumenter. Trop penser devient nocif lorsque nous n’arrivons plus à prendre de décisions, lorsque nous avons de la peine à nous endormir, lorsqu’elles deviennent source de blocage. 

Nous avons tous adopté des modèles de comportement. Ces schémas se développent au fil du temps en fonction des expériences de la vie. Et si les schémas s’apprennent, ils peuvent aussi être désappris.

Identifions la cause de nos pensées excessives, puis prenons des mesures décisives pour changer notre état d’esprit. Mais cela peut être plus facile à dire qu’à faire.

Certaines fois nous ne parvenons pas à faire abstraction de nos préoccupations. Nous nous inquiétons de l’avenir, nous faisons des prédictions catastrophiques sur des événements improbables. Nous ruminons parfois aussi le passé, nous refaisons l’histoire en imaginant ce que nous aurions dû ou pu faire. Évitons de reprendre des scénarios du passé qui n’existent plus ou à élaborer des scénarios du futur qui ne se réaliseront pas. Nous gagnerons en productivité et en temps.

Nous nous inquiétons de ce que les autres pourraient penser de nous. Nous laissons s’accumuler des pensées négatives dans notre esprit. Évitons de répéter des situations chargées de tension encore et encore, comme dans une boucle temporelle. Nous diminuerons l’emprise des émotions négatives.

 

 

Le cerveau est un grand consommateur d’énergie. Il consomme beaucoup, mais sans nous le dire directement. Selon Science Alert[1], le cerveau humain consomme jusqu’à 10 fois plus d’énergie que le reste du corps, absorbant en moyenne 20 % de notre consommation de carburant lorsque nous nous reposons. Un muscle que l’on sollicite trop nous rappellera à l’ordre rapidement. Ce n’est pas le cas du cerveau, il fonctionne comme votre ordinateur qui part en surchauffe. Un ordinateur où le bruit du ventilateur est remplacé par le bruit étourdissant des pensées répétitives. Et puis chaque pensée a une charge émotionnelle plus ou moins importante. Ces émotions sont elles-mêmes source de tensions musculaires. Tensions qui se chargent de consommer le reste de votre énergie. Évitons les pensées qui ne nous font pas avancer, nous aurons plus d’énergie à disposition. La « rumination », une forme de réflexion excessive, peut conduire à l’anxiété, à la dépression. Apprendre à ne pas trop réfléchir est bénéfique à la fois pour votre corps et pour votre esprit.

 

[1] https://www.sciencealert.com/a-hidden-structure-in-our-neurons-could-explain-why-the-brain-guzzles-so-much-energy

Il est naturel de penser et de bien réfléchir lorsque nous évaluons une situation ou que nous prenons des décisions. Trop penser devient nocif lorsque nous n’arrivons pas à sortir de notre tête. Nous avons tous adopté des modèles de comportement. Ces schémas se développent au fil du temps en fonction des expériences de la vie. Et si les schémas s’apprennent, ils peuvent aussi être désappris.

Identifions la cause de nos pensées excessives, puis prenons des mesures décisives pour changer notre état d’esprit. Mais cela peut être plus facile à dire qu’à faire.

Certaines fois nous ne parvenons pas à faire abstraction de nos préoccupations. Nous nous inquiétons de l’avenir, nous faisons des prédictions catastrophiques sur des événements improbables. Nous ruminons parfois aussi le passé, nous refaisons l’histoire en imaginant ce que nous aurions dû ou pu faire. Évitons de reprendre des scénarios du passé qui n’existent plus ou à élaborer des scénarios du futur qui ne se réaliseront pas. Nous gagnerons en productivité et en temps.

Nous nous inquiétons de ce que les autres pourraient penser de nous. Nous laissons s’accumuler des pensées négatives dans notre esprit. Évitons de répéter des situations chargées de tension encore et encore, comme dans une boucle temporelle. Nous diminuerons l’emprise des émotions négatives.

 

 

Le cerveau est un grand consommateur d’énergie. Il consomme beaucoup, mais sans nous le dire directement. Selon Science Alert[1], le cerveau humain consomme jusqu’à 10 fois plus d’énergie que le reste du corps, absorbant en moyenne 20 % de notre consommation de carburant lorsque nous nous reposons. Un muscle que l’on sollicite trop nous rappellera à l’ordre rapidement. Ce n’est pas le cas du cerveau, il fonctionne comme votre ordinateur qui part en surchauffe. Un ordinateur où le bruit du ventilateur est remplacé par le bruit étourdissant des pensées répétitives. Et puis chaque pensée a une charge émotionnelle plus ou moins importante. Ces émotions sont elles-mêmes source de tensions musculaires. Tensions qui se chargent de consommer le reste de votre énergie. Évitons les pensées qui ne nous font pas avancer, nous aurons plus d’énergie à disposition. La « rumination », une forme de réflexion excessive, peut conduire à l’anxiété, à la dépression. Apprendre à ne pas trop réfléchir est bénéfique à la fois pour votre corps et pour votre esprit.

 

[1] https://www.sciencealert.com/a-hidden-structure-in-our-neurons-could-explain-why-the-brain-guzzles-so-much-energy

10 stratégies pour arrêter de trop penser

Nos pensées peuvent être de puissantes alliées si nous arrivons à les gérer et surtout à faire qu’elles travaillent à nous faire avancer. Nos pensées deviennent notre réalité. La clé pour arrêter de trop penser est d’identifier la cause de vos pensées excessives et des émotions qui y sont liées, puis de les affronter. Il est temps d’essayer ces 10 façons d’arrêter de trop penser.

« Ce que vous gardez constamment à l’esprit est exactement ce que vous vivrez dans votre vie. »

  1. Décidez du temps à allouer au thème qui vous préoccupe, fixez des délais
  2. Décidez en vous posant les bonnes questions
  3. Utilisez votre intuition
  4. La règle des 10/10/10 pour prendre du recul
  5. L’état d’esprit de développement : apprenons rapidement du passé et allons de l’avant
  6. 30′ pour arrêter de ruminer
  7. 30’ pour mettre ses pensées par écrit et stopper les voyages incessants de la pensée.
  8. Apprendre à planifier la résolution de problèmes complexes
  9. Entraîner 3 fois par jour votre capacité à profiter du moment présent
  10. 5’ pour identifier l’émotion à la source

#1 Décidez du temps à allouer au thème qui vous préoccupe, fixez des délais

 

Si nous nous donnons une journée pour nous préoccuper d’une tâche qui ne dure en fait que quelques minutes, nous perdons un temps précieux à penser à cette tâche. La loi de parkinson stipule que le travail s’étend au temps que nous lui accordons. Si vous vous donnez un mois pour créer une présentation, il vous faudra un mois entier pour la terminer. Si vous ne disposez que d’une semaine, vous terminerez la même présentation en moins de temps.

Déterminons le temps nécessaire pour effectuer la tâche. Planifions la date, l’heure et la durée dans notre calendrier. Intégrons les personnes qui nous ferons avancer plus rapidement dans le planning. Programmons la réunion finale, le rendez-vous de présentation, la discussion avec votre client.

#2 Décidez en vous posant les bonnes questions

 

Une pensée excessive peut-être liée à une décision en suspens. Si nous sommes perfectionnistes, si nous avons peur de prendre la mauvaise décision, alors nous ne prenons aucune mesure et nous nous perdons dans des analyses et l’élaboration de centaines de scénarios. Le perfectionnisme peut vous amener à croire qu’il n’y a qu’une option possible, qu’un « bon » choix. Et puis essayer de déterminer le « bon » choix, il peut se transformer en véritable obsession. Réfléchissons à l’heure d’internet et des avis et des vidéos de test, combien de temps passons nous à nous renseigner, à comparer pendant des heures ou des jours tel ou tel produit 24 h sur 24.

Prendre le risque d’une mauvaise décisions est parfois préférable à ne pas prendre de décision. Si vous deviez prendre la décision dans les 5 prochaines minutes, laquelle prendriez-vous ? Stimulez votre réflexion en vous posant les bonnes questions. Est-il possible de décomposer la décision en 2-3 décisions plus simples ? Comment mettre en place une phase test ? Prenons la décision de partir en vacances, quelle destination ou quelle activité cette année ? Vous hésitez entre 3 options ? Alors, pourquoi ne pas planifier les 3 options sur les 3 prochaines années.

Si vous avez une décision commerciale difficile à prendre, quels sont les risques de votre option favorite ? Comment les diminuer à une valeur acceptable pour démarrer le projet ?

Cela nous arrive à tous à un moment ou à un autre de notre vie de trop penser : nous sommes tous confrontés à des événements qui nous causent des soucis ou du stress. Avant de nous pencher sur les solutions, il est nécessaire d’identifier dans quelles situations nous pensons trop. Avant d’apprendre à arrêter de trop penser, vous devez d’abord répondre à la question « Pourquoi est-ce que je pense trop ? » Souvent, la pensée excessive est un sous-produit de l’anxiété ou de la dépression. Si c’est le cas, vous devrez peut-être traiter votre anxiété ou votre dépression pour réduire la pensée excessive.

#3 Utilisez votre intuition

 

Les personnes qui réfléchissent trop peuvent avoir du mal à faire la distinction entre la peur de faire une erreur et un sentiment profond que quelque chose ne va pas. Si au final, il y a trop de paramètres, écoutons notre intuition. En vous connectant à votre corps, en prenant quelques respirations profondes et en ressentant réellement ce que cela représente de prendre une décision, vous pouvez déterminer si la peur ou l’intuition sont en jeu et comment avancer au mieux. Savoir si c’est la peur ou l’intuition qui guide notre comportement nous aidera à sortir de notre tête et à prendre les mesures nécessaires.

#4 Utilisez la règle des 10/10/10 pour prendre du recul

 

Certains thèmes méritent d’être réfléchis, d’autres non. Lorsque nous remarquons qu’un thème nous préoccupe, avant de prendre une décision ou d’y penser de manière excessives, notons les objectifs qui pourraient s’y cacher, les priorités ou les personnes de votre vie qui sont concernées. Cela nous aidera à faire la différence entre ce qui est important et le reste. Pour prioriser, essayons le test du 10/10/10[1] de Suzy Welch. Que ressentirons-nous à propos de ce thème, de ce problème, de cette situation dans 10 semaines, 10 mois ou 10 ans ? Nos réponses peuvent nous aider à mettre les choses en perspective et à trouver la motivation dont nous avons besoin pour agir.

[1] La technique du 10-10-10 pour prendre des décisions : https://nospensees.fr/la-technique-du-10-10-10-pour-prendre-des-decisions/

#5 L’état d’esprit de développement : apprenons rapidement du passé et allons de l’avant

Les pensées excessives sont souvent reliées à des expériences passées. Et pourtant c’est difficile de changer le passé. Si toute l’énergie passée avec les « si » et les « j’aurais pu » vous empêche d’avancer alors adoptez l’état d’esprit de développement comme le décrit Carole Dweck dans son livre « Osez réussir ! : Changez d’état d’esprit ».

Ne laissons pas nos erreurs contrôler nos décisions futures — et ne laissons pas les mauvaises choses contrôler nos émotions. Posons-nous les questions suivantes, qu’est-ce que j’ai appris ? Qu’est-ce qui a été positif dans ma réaction, dans ma préparation ? Quels sens lui donner ? Qu’est-ce que je mets en place pour écrire une nouvelle histoire. Ne laissons pas le passé dicter et conditionner notre futur, donnons-nous la possibilité de mettre en place de nouvelles actions qui nous permettront d’écrire une histoire que nous aurons plaisir à raconter.

Ceux qui comprennent comment ne pas trop réfléchir savent que le passé n’est que cela. On ne peut pas le changer. La seule chose que vous pouvez changer est le sens que vous lui donnez.

#6 30’ pour arrêter de ruminer

Lorsque nous ruminons, nous lions plusieurs pensées entre elles, qui sont tristes ou sombres, et qui traversent notre esprit encore et encore. À chaque fois que nous le faisons, nous transformons notre émotion en sentiment qui sera de plus en plus ancré. La rumination est fréquente chez les perfectionnistes, et peut contribuer à la dépression et au repoussement des autres. Dans le cas de l’inquiétude incessante, nous anticipons et nous nous inquiétons constamment. Si cela nous arrive durant la journée, la première étape et d’en prendre conscience le plus rapidement possible. Puis une des pratiques préférées de mes clients et de dédier 15-30 minutes en fin de journée pour résoudre de manière constructive un problème ou un souci.

#8 Apprendre à planifier la résolution de problèmes complexes

Un problème complexe occupe nos pensées ? Plutôt que de le mettre au chaud dans un coin de votre cerveau, réfléchissons aux personnes, aux moyens et aux étapes qui nous aideront à le résoudre. S’il s’agit d’un challenge professionnel : quelles personnes pourraient me permettre de bien comprendre le sujet ? Après tout un problème bien posé est à moitié résolu. Quelles sont les personnes concernées par cette problématique ? Qui va me permettre de trouver une bonne solution ? Qui va m’aider à comprendre ce thème qui me génère des pensées excessives ? À quel moment je vais me pencher sur ce thème, qui vais-je intégrer, quels sont les autres rendez-vous nécessaires, combien de temps bloquer pour travailler sur ce sujet ? Une fois ces réflexions faites, planifiez les rendez-vous nécessaires et intégrez-les dans votre agenda.

Certains de mes clients choisissent de travailler directement certains thèmes en coaching. Leur seule action immédiate est de réserver le rendez-vous. Cela peut être aussi l’expert, le collègue ou un proche qui peut nous aider à déterminer les étapes nécessaires.

Une fois posées dans l’agenda, on se sent plus léger. Nous avons déjà une ébauche de solution et nous sommes engagés sur la voie de la résolution. Même si la solution n’est pas encore là vous avez réservé le temps nécessaire pour y travailler. Et puis à force de répéter cette manière de procéder, vous prendrez confiance dans le processus.

Si investir 10’ à 15’ pour organiser sa journée ou organiser la résolution d’un problème semble insurmontable, pensons au temps et au stress cumulé lorsque nous pensons à des thèmes ou des rendez-vous qui doivent être encore travaillés. Sans oublier qu’à chaque fois que nous y pensons, nous risquons de partir dans une boucle de scénario catastrophe qui n’en finit pas.

#9 Entraîner 3 fois par jour votre capacité à profiter du moment présent

Parfois la pensée excessive est née de la nécessité de penser rapidement et de générer des idées à la demande ou de faire des scénarios d’anticipation. Certains en ont fait une compétence forte et reconnue, aidante dans certaines situations et certaines phases de sa vie. Savoir anticiper est nécessaire, penser rapidement également si vous voulez avancer. Si vous avez appris à comment mettre les gaz, c’est parce que cela vous a été bénéfique tant au niveau privé que professionnel. Nous avons été encouragés à mettre les gaz, pas à freiner. Savoir quand et comment ralentir nous permet d’éviter le crash, de repartir plus fort et au final d’être plus rapide. Nos objectifs de vie ne sont pas faits que de lignes droites, mais correspondent plutôt à un parcours sinueux qu’il convient de terminer rapidement en évitant les sorties de pistes.

Apprenons à agir sur le flot de nos pensées, apprenons à ne pas trop penser. Nous avons l’habitude de nous entraîner pour améliorer notre condition physique. Nous devons en faire de même avec notre cerveau pour lui apprendre à travailler efficacement. Passer 30 min sans qu’il ne s’engage dans une boucle infernale de pensée, ça s’entraîne. La méditation est un exercice qui vous entraîne à identifier le démarrage de cette boucle. Vivre l’instant présent, être là pleinement pour les personnes avec qui nous nous trouvons. Apprécier la pause de 10’ avec les collègues et s’intéresser sincèrement à eux. Profiter pleinement de la vue, des odeurs lors d’une marche. Être à l’écoute de notre interlocuteur et le questionner avec une curiosité sincère et constructive. À chaque fois la possiblité d’arrêter nos pensées excessives.

    Identifions l’instant ou les pensées excessives commencent à prendre trop de place et ceci avant qu’elles ne deviennent incontrôlables. Prenons une minute pour nous remettre à zéro. Respirons et concentrons-nous sur le moment présent – qu’entendons-nous et que voyons-nous, comment nous sentons-nous physiquement, ou sont les tensions ? Intégrons des rituels quotidiens comme la méditation, les exercices de respiration que l’on trouve sous forme d’application sur son téléphone ou même sur sa montre. Ces rituels nous aident à réapprendre à notre cerveau à vivre le moment présent, à garder les pieds bien sur terre. Il s’agit d’un entraînement ou plutôt d’une habitude à intégrer dans votre journée. Après 1 à 2 semaines, vous commencerez à voir des résultats.

    Tous ceux qui ont tenté l’exercice de méditation savent de quoi nous parlons. Les premières séances, il est compliqué d’empêcher les pensées parasites de s’imposer. L’exercice le plus intense n’est pas la concentration, mais la capacité de repérer la pensée parasite, de la stopper et de revenir au sujet de méditation. Au début vous devez le faire une, dix ou vingt fois par minute. Puis au fur et à mesure des séances, votre cerveau entraîné vous aide et votre concentration gagne en qualité et en puissance. En période de stress ou d’anxiété, la capacité de méditer ou de contrôler son attention par des exercices respiratoires ou toute autre activité vous permet de retrouver du calme et de l’énergie, mais surtout de freiner ses pensées excessives.

    #10 5’ pour identifier l’émotion à la source

    Les pensées excessives et les émotions sont intimement liées. Il nous suffit de temps en temps de prendre quelques minutes pour trouver à quelle(s) émotion(s) nos réflexions excessives sont liées. Pour maîtriser les émotions, nous devons d’abord les reconnaître, les nommer. Une fois identifiées, il est plus facile de connaître leurs causes et de décider quelles actions, nous allons prendre. Lorsque nous nous sentons anxieux, creusons davantage. Il s’agit souvent d’affronter nos peurs, d’affronter une expérience passée qui se rappelle à nous. Il peut s’agir aussi, d’attentes élevées de notre entourage ou plus généralement de nos propres attentes. Prendre conscience des émotions et des causes liées à nos pensées excessives, c’est le premier pas pour commencer à faire des progrès, pour les arrêter avant qu’elles ne commencent à tourner en boucle.

    Identifions et utilisons les bons outils et concentrons-nous sur les solutions

    Les pensées excessives et les émotions sont intimement liées. Il nous suffit de temps en temps de prendre quelques minutes pour trouver à quelle(s) émotion(s) nos réflexions excessives sont liées. Pour maîtriser les émotions, nous devons d’abord les reconnaître, les nommer. Une fois identifiées, il est plus facile de connaître leurs causes et de décider quelles actions, nous allons prendre. Lorsque nous nous sentons anxieux, creusons davantage. Il s’agit souvent d’affronter nos peurs, d’affronter une expérience passée qui se rappelle à nous. Il peut s’agir aussi, d’attentes élevées de notre entourage ou plus généralement de nos propres attentes. Prendre conscience des émotions et des causes liées à nos pensées excessives, c’est le premier pas pour commencer à faire des progrès, pour les arrêter avant qu’elles ne commencent à tourner en boucle.

    Savoir faire l’équilibre entre développer une réflexion riche ou freiner des pensées excessives n’est pas inné. Ce n’est pas génétique ni gravé dans le marbre. De nombreuses personnes réussissent à éviter la spirale de pensées excessives. Ils ont développé ces compétences au fil du temps. Il faut de la détermination, mais aussi le bon ensemble d’outils.

    Vous voulez arrêtez de trop penser ?

    Un coaching de performance peut vous aider à identifier et mettre les actions en place pour diminuer la pensée excessive

    Identifions les situations dans lesquelles nous pensons trop

     

    Imaginez une journée un peu tendue, nous nous sommes pris la tête avec un collègue, un chef ou un ami. La discussion s’est terminée abruptement en laissant un goût amer. Ces situations provoquent des tensions physiques, les pulsations cardiaques prennent de la hauteur, les pensées prennent de la place et commencent à tourner en boucle. Avec un peu de chance, nous reprenons le cours de notre journée et nous oublions temporairement la situation. Le soir juste avant de vous endormir, nous y pensons, puis nous refaisons la scène 1 fois, 2 fois ….Et pour certains qui arrivent s’endormir, on se réveille au milieu de la nuit ou 1 heure avant le réveil, avec les mêmes pensées et les mêmes scénarios. Pas forcément besoin de se disputer, il peut s’agir de problème de délai dans un projet, du job avec lequel on ne s’identifie pas. Certaines fois ce sont des difficultés à boucler ses fins de mois, une période de chômage, une présentation future, un entretien, des difficultés de communication. Tout autant de raisons différentes pour notre cerveau de reprendre traiter, répéter, élaborer des scénarios. Un peu comme les processus en arrière-plan de votre ordinateur, les pensées prennent toute la place et nous rendent improductifs. Elles nous empêchent de profiter d’un sommeil réparateur.

    Notre cerveau nous emmène assez naturellement dans des projections alarmistes. Il ne nous propose pas toujours des solutions. Après tout n’est-ce pas sa fonction primaire d’assurer notre survie. Mais très souvent, ces scénarios nous épuisent émotionnellement et physiquement et en plus ils ne se réaliseront probablement pas.

    Trop penser, c’est parfois ruminer sur des situations passées. Se poser la question de « et si j’avais réagi comme cela ». Analyser ce qui a mal fonctionné est utile dans une démarche d’apprentissage, lorsque nous couplons l’analyse avec des actions concrètes. Si ce n’est le cas, vous enclenchez le processeur, vous utilisez de l’énergie pour une situation qui n’existe plus. Mais surtout vous transformez une émotion négative en un sentiment durable, duquel il sera difficile de se détacher. Il vous accompagnera toute votre vie. À chaque fois que vous vous retrouverez dans le même contexte, un mur se dressera et vous fera perdre vos moyens. Un peu comme si l’on se retrouvait subitement en face d’une personne qui nous a maltraité dans le passé.

    Trop penser, c’est lorsque parfois que nous essayons de nous donner une justification à des injonctions extérieure. « Tu parles pour rien dire », « quoi tu pars encore en voyage ? », « Tu n’as pas encore fini ce dossier ? ». Au lieu de simplement choisir d’écouter sa propre voix, on laisse trop de place à des justifications qui sont censées nous rassurer, mais qui finalement monopolise toute notre attention.

    Vous pouvez également constater que la pensée excessive ne se manifeste que lorsque vous devez prendre une décision difficile dans votre vie ou que vous faites face à vos insécurités. Le fait de se repasser toutes les options dans la tête peut conduire à une sorte de paralysie. Nous avons trop peur de prendre la mauvaise décision, alors nous ne prenons aucune décision.

    Un regard qui ne nous semble pas bienveillant, un collègue qui ne nous a pas salué et voila que le cerveau se réenclenche pour y trouver une interprétation. « Il n’a pas apprécié mon travail », « je n’aurais pas dû faire cette remarque », « il m’a regardé de travers ». Nous surinterprétons souvent négativement, ce qui ne pourrait être dans le cas présent qu’une simple inattention de notre collègue.

    Et puis parfois, nous oublions que notre cerveau, n’est pas là pour remplacer nos agendas électroniques. « Je dois acheter du lait », « demain il ne faut pas que j’oublie de faire ce téléphone », « ce projet n’avance pas, il faut absolument que je trouve une solution ». Nous surchargeons notre cerveau avec des pensées qui pourraient très bien être déplacées dans un agenda. Nous sommes assaillis d’information et de demandes qui viennent alourdir la charge mentale. Trop d’éléments en même temps et c’est la confusion et le stress. Difficile de se concentrer lorsqu’il y a 15 choses à penser, 3 problèmes à régler et 2 conflits qui ne font que tourbillonner dans notre cerveau.

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